« Monk, quand un jazzman raconte un génie - Thelonius Monk, the genius of modern music, raconté sur un double CD par un admirateur, l'éminence grise également pianiste Laurent de Wilde. Ce dernier vit le livre qu'il lui a consacré, un récit truffé d'anecdotes, d'analyses, et de sensualité. Cet objet culturel vaut par toutes les histoires qu'il réserve. L'auteur déclame avec ferveur et conviction son ouvrage MONK paru en 1996 chez Gallimard, sorti en poche devant le succès immédiat en librairies. L'écrivain a replacé dans son contexte un personnage pour le moins énigmatique. La performance concernant l'ostrogoth en question est à ma connaissance unique. Car Monk, pour le trouver, une seule solution : il faut le chercher. La récompense aura valu la quête. Enfin, raison ultime, le pianiste français (Laurent de Wilde, né en 1960) évoque une musique qu'il connaît sur le bout du cœur. Tout simplement parce que le musicien l'a revisitée fréquemment. Avec bonheur notamment dans le disque New Monk Trio (Label GAZEBO), primé à plusieurs reprises. C'est un secret partagé : ceux qui ont goûté au charme inaccoutumé de Monk ne le quittent plus. Le spécialiste du piano jazz Pierre de Choqueuse, m'apprenait l'autre soir que le compositeur de jazz le plus repris par les jeunes artistes du jazz n'était pas Duke (comme je le croyais), mais Monk. Grâce aux intonations du récitant, habité par son sujet, Monk se dévoile, comme un code, petit à petit. Lisez ce bon conseil : écoutez Monk. Vous vous apercevrez en définitive, grâce à de Wilde, que le Moine, comme ses pairs le surnommaient (Monk = Moine en anglais), n'était pas indéfinissable. La conférence du Français a fait un tabac à Jazz sous les Pommiers (Coutances) cet été. »
Par Bruno PFEIFFER – MEDIAPART