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  • « Une imagination sans limite chez cet esthète coloriste » par Libération
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    « Couvrant les années 1956 à 1962, un coffret de trois CD réunit les multiples facettes du pianiste, compositeur et arrangeur qui fit ses premières armes aux côtés de Boris Vian et de Serge Gainsbourg. Il ne fallait pas moins de trois CD pour donner la juste mesure des débuts d’Alain Goraguer dans le métier. Goraguer, un nom associé à bien des voix, dont il fut un partenaire de première main, cosignant nombre de succès (de la Poupée de cire de France Gall à la terrible version de Mas que nada, requalifiée La ville est là, pour Isabelle Aubret, sans oublier la Montagne de Jean Ferrat). C’est ainsi que ce pianiste aura peaufiné ce son, fait de classe et de décontraction, qui rappelle que le natif de Rosny-sous-Bois (en 1931) a grandi à l’écoute attentive des maîtres du jazz, à commencer par Oscar Peterson, une influence pour tout amateur en ces années-là, et Duke Ellington, la référence pour tous ceux qui vont bâtir d’autres lendemains.Le premier d’entre tous ces chanteurs sera Bori [...]

  • « C’est formidable » par Le Soir
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    « L’âge d’or du jazz belge, c’est sans doute aujourd’hui, avec la multiplication des excellents musiciens qui sortent de nos excellentes écoles et l’émergence de cadors comme Jean-Paul Estiévenart, Antoine Pierre, Igor Gehenot, Fabrizio Cassol, etc. Mais le jazz belge a une histoire et ces nouveaux venus ne figurent pas encore dans le dictionnaire du jazz de chez Laffont alors que les grands anciens belges y sont, eux, et en bonne place : Bobby Jaspar, René Thomas, Jacques Pelzer, Sadi, Toots Thielemans. Ce sont les premiers enregistrements de ceux-là, plus quelques autres, que Frémeaux a eu la très bonne idée de sortir des archives pour nous offrir cette histoire du jazz belge de 1949 à 1961. On y retrouve, outre les musiciens cités, les Bob Shots, Jack Sels, Jean Warland, Herman Sandy, Benoît Quersin, Philip Catherine en 1961 avec Jack Sels et Lou Bennett, Oscar Pettiford avec Toots en 1955, Blossom Dearie avec Sadi en 1956. C’est du bop et c’est formidable. On réécoute avec bon [...]

  • « Cet album peut, à bon droit, susciter l’adhésion » par Jazz Magazine
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    Le « crossover », ce genre censé jeter un pont entre jazz et classique, a connu des adeptes à toutes les époques. En France, outre Jacques Loussier revisitant Jean Sébastien Bach, Claude bolling rencontra un succès mérité pour ses collaborations avec des artistes tels Jean-Pierre Rampal, Alexandre Lagoya ou Maurice André.  C’est donc au tour de Stan Laferrière de livrer une nouvelle preuve de son talent éclectique. Avec son Big One, grande formation dont on a déjà pu apprécier la valeur et la cohésion, et avec l’appoint précieux de Pierre de Bethmann, auteur de soli lumineux, le multi-instrumentiste, compositeur et arrangeur repeint aux couleurs les plus vives ces « Tableaux d’une exposition » du compositeur russe Modeste Moussorgsky (1839-1881). Un musicien qui aurait, à coup sûr, souscrit à une telle initiative tant son œuvre témoigne d’une liberté quasi totale à l’égard des codes et des conventions. La valeur de cet album tient à l’équilibre entre respect de l’esprit, sinon tou [...]

  • « Recommandé à qui s’intéresse aux fructueuses ramifications européennes du jazz
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    « […] Le rigorisme industrieux des Flamands, tour à tour combiné ou opposé à la bonhomie flegmatique des Wallons, produit ce cocktail qui séduit l’étranger de passage, autant qu’il le plonge parfois dans une insondable perplexité. Le pays qui offrit au monde Tintin et Milou, Magritte, James Ensor, Bruegel, Brel, Émile Verhaeren, Georges Simenon, Henri Michaux, Django Reinhardt, Benoît Poelvoorde et les bières d’Abbaye, s’est de tout temps distingué par un dynamisme et un foisonnement culturel dignes de ceux de Londres, Berlin ou New-York (l’auto-dérision en plus). […] Le spécialiste Philippe Comoy dut batailler ferme pour assembler les 62 enregistrements présentant cette séquence du jazz belge, dont certains proviennent du mythique 25cm “Jazz In Little Belgium” d’avril 58, ou encore des LPs que produisit à la fin des années 50 la chaîne de grands magasins l’Innovation. À signaler, outre l’élégante combinaison que formaient Bobby Jaspar et René Thomas, le cool swing de Jack Sels (a [...]

  • « Un voyage musical riche en belles surprises. » par Couleurs Jazz
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    « L’album “Atlântico” mêle le jazz manouche au fado et au choro brésilien. Pour l’occasion, Fapy Lafertin est entouré de trois jeunes musiciens belges : Alexandre Tripodi, violon, Cédric Raymond, contrebasse et Renaud Dardenne, guitare, inspirés par les musiques luso-brésiliennes. Marqué par le sceau de l’éclectisme, le répertoire propose quatre morceaux de Fapy Lafertin parés de nouveaux arrangements, un nombre égal de standards du jazz et une composition originale de chacun de ses collègues. Une écoute attentive de l’autre, des valeurs artistiques communes, le désir de jouer ensemble et une unité de ton dans l’interprétation rendent harmonieuse la coexistence de ces univers musicaux parfois différents. Tous les membres du quartette privilégient le beau son. Tous savent exploiter la richesse d’une mélodie avec une élégance portée par le ressort du swing. Un voyage musical riche en belles surprises. »Par Alain TOMAS – COULEURS JAZZ

  • « Le portrait fin d’une femme de pouvoir qui a marqué le Moyen Age » par Le Mond
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    Rarement une reine aura autant dominé son siècle. La vie d’Aliénor d’Aquitaine fut tout d’abord exceptionnellement longue (1122-1204). Elle reste surtout connue pour avoir gouverné un vaste territoire, l’empire Plantagenêt, qui comprenait l’Angleterre, une partie de l’Irlande et du Pays de Galles, les comtés d’Anjou et du Maine, ainsi que l’Aquitaine. Son personnage de femme insoumise a, lui aussi fait couler beaucoup d’encre. Composer une biographie de cette femme puissante relève pourtant de la gageure, tant elle a été malmenée par l’historiographie. Jusqu’au XIXe siècle, les chroniqueurs l’accusèrent de toutes les transgressions – Jules Michelet, qui n’échappait pas aux poncifs de son temps, écrivait qu’elle était « passionnée et vindicative comme une femme du Midi ». Dans une biographie politique à la fois riche et concise, Martin Aurell, professeur d’histoire médiévale à l’université de Poitiers, la dégage cependant de sa légende noire de débauchée, en reprenant à nouveaux fr [...]

  • « Une bête de scène » par Chant Songs
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    « Caricature du chanteur exotique et vrai ténor, Dario Moreno est sans doute un brin oublié aujourd’hui. Sa prestation dans le disque Live in Paris 1957-1960 montre le métier d’un personnage haut en couleur. Quand il meurt, victime d’un malaise cardiaque à 47 ans, en 1968, Dario Moreno est une star des ondes. Chanteur d’opérette, il avait conquis un large public pour ses chansons francophones sur des rythmes chaloupés en diable, notamment des mélodies brésiliennes dont il avait le flair pour dénicher les meilleures versions. Il suffit d’écouter ce Live in Paris où il aligne ses tubes ; La Bamba, Si tu vas à Rio ou encore son Miguelito, qui ouvre le bal. Sans oublier son Quand elle danse qui fut un vrai tube de la vie noctambule parisienne. Turc par son père et mexicain par sa mère, Dario Moreno avait, très jeune, commencé sa carrière de chanteur, en se produisant dans les bar mitzvah et la synagogue d’Izmir, tout comme le crooner américain Paul Anka le fit aux États-Unis. (…) A dé [...]

  • « Un grand monsieur du jazz à cordes » par DNA
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    Le jeune septuagénaire originaire d’une famille manouche de Courtrai n’a rien perdu de la vitalité de son jeu de guitare. Avec son New Quartet (Alexandre Tripodi au violon, Cédric Raymond à la contrebasse et Renaud Dardenne à la guitare), Fapy Lafertin signe Atlantico : 13 titres, dont un tiers nourri de sa propre inspiration tandis que chacun de ses acolytes livrait un titre. Au final cela donne un swing dans la grande tradition du jazz à la Django, au son vintage et aux notes soyeuses. Un album voyage comme le dit si joliment Francis Couvreux dans la note de l’album puisque s’y croisent çà et là des sonorités portugaises et brésiliennes. Formation à l’élégance mélancolique, menée par un grand monsieur du jazz à cordes, Fapy Lafertin et son New Quartet.Par Serge HARTMANN – DNA (DERNIERES NOUVELLES D’ALSACE)

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