-
« La réputation de la Section Rythmique n’est plus à faire » par Couleurs Jazz
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« La réputation de la Section Rythmique n’est plus à faire. Ce groupe, formé de Guillaume Nouaux (batterie), David Blenkhorn (guitare) et Sébastien Girardot (batterie), a montré une grande faculté d’adaptation en accompagnant, sur scène et en disques, Cécile McLorin Salvant, Evan Christopher, Scott Hamilton, Lilian Boutté et Leroy Jones. Poursuivant cette trajectoire ascendante (…), le trio accompagne ici deux stars du saxophone : Harry Allen (saxophone tenor) et Luigi Grasso (saxophone alto) que le public français connaît bien. Élaboré avec soin, le répertoire oscille entre swing et bop en proposant des standards comme In the Still of the Night et New Orleans d’Hoagy Carmichael, I Don’t Stand a Ghost of a Chance with You de Victor Young, des thèmes d’Al Cohn, You ‘N’ Me, d’Oliver Nelson, Step Right Up et du tandem Billy Strayhorn/Duke Ellington, Day Dream. Des titres qui incitent les solistes à donner le meilleur d’eux-mêmes. Pour s’en convaincre, il suffit de les entendre s’expr [...]
-
« On apprécie la complémentarité aussi bien que la complicité» par le Salon Litt
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« La Section Rythmique propose un nouvel album, « La Section Rythmique + 2, Harry Allen, Luigi Grasso ». Composée du guitariste David Blenkhorn, du contrebassiste Sébastien Girardot et du batteur Guillaume Nouaux, elle a démontré à maintes reprises sa valeur. Probablement le seul trio actuel capable de conjuguer avec brio son ancrage dans la grande tradition du jazz et un idiome plus moderne. C’est qu’ici encore, le swing, dont on ne répètera jamais assez qu’il demeure la vertu cardinale de cette musique, est partie intégrante de son style. La valeur individuelle de ses membres n’est plus à souligner. Pas davantage leur entente. Une idéale piste d’envol pour des solistes de la trempe de ceux qui officient dans ce nouvel album, deux musiciens de réputation internationale. Harry Allen, saxophoniste ténor américain, a fait ses preuves aux côtés de nombre de musiciens de renom, notamment le guitariste Bucky Pizzarelli. Dans la mouvance de Scott Hamilton, il perpétue le style de Colema [...]
-
« Le parcours d’une formation immensément populaire » Par Jazz News
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Du fait d’une seule venue en Italie, alors que l’Europe avait déjà applaudi Mahalia Jackson ou Sister Rosetta Tharpe, la formation de Roberta Martin est mal connue dans nos contrées. C’est pourtant un des noms illustres du gospel moderne aux États-Unis, avec celui de Sallie Martin (aucun lien de parenté) et de Thomas A. Dorsey qui renouvela profondément un répertoire devenu classique aujourd’hui. La présente et très complète anthologie éditée avec toute la science de Jean Buzelin devrait pallier à la méconnaissance de cette formation que Roberta Martin a régulièrement abreuvé de remarquables voix, dont celle de Bessie Folk, surnommée « Little Mahalia » et bien mise en lumière au cours de la période Savoy à partir de 1957. Très écrite, et avec une grande intelligence de moyens, la musique donne lieu à une effusion canalisée, parfois lisse, mais doit être prise comme telle, à un moment où la soul music, plus rebelle, s’est extirpée de son giron. Un document utile et salutaire. Par B [...]
-
« Un apanage de la modernité qui reste fascinant » par Jazz News
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Réunis autour du trompettiste Michel Bonnet, une petite mais brillante phalange de musiciens spécialistes du « jazz ancien », fait revivre les grandes heures du ragtime dont le tromboniste Kid Ory a synthétisé les grandes lignes – mazurkas, valses ou menuets relus à la lumière de la syncope, pour faire court au début du siècle dernier. S’imprégnant plus de l’esprit que de la lettre (un seul des titres joués ici fut interprété par le tromboniste), Mem’Ory excelle à rendre vivantes des partitions souvent connues pour leur nature très mécanique (Scott Joplin et son fameux « Entertainer ») et montre bien cette propension du jazz à s’emparer avec une certaine effronterie de tous les matériaux (« La Marseillaise » ou « Le Petit Quinquin »). Un apanage de la modernité qui reste fascinant, même un siècle plus tard. Et un très bon moment pour l’auditeur. Par Bruno GUERMONPREZ – JAZZ NEWS
-
« Un plaisir sans cesse relancé de plage en plage. Un must ! » par ABS
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Dans l’histoire du Black Gospel d’après la 2è Guerre Mondiale, Roberta Martin fait figure d’icone incontournable. Pianiste, chanteuse, compositrice, pédagogue (école de musique), leader, chef de chorale, femme d’affaires (dans les éditions musicales), elle excellait dans toutes ces fonctions et son legs musical est inégalé. Or, curieusement, aucun programme de réédition ne s’était occupé d’elle et de ses groupes à ce jour. Il a fallu attendre 2019 pour que cette lacune soit comblée, grâce à la détermination sans faille de Jean Buzelin, à l’aide du grand spécialiste Robert Marovich (qui a contribué avec deux faces que personne n’avait jamais entendues) et à l’empathie de la compagnie Frémeaux et Associés. Un coffret de trois albums et un livret de 28 pages dense et bien documenté sont là pour répondre à une longue attente. Chaque album couvre une période bien déterminée. Pour le CD1, c’est 1947 à 1952, avec les quatre premiers enregistrements pour Fidelity et Religious Recording [...]
-
« C’est une vraie joie que de retrouver Milt Buckner et Jo Jones » par Classica
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Au début des années 1970, le duo entre l’organiste Milt Buckner et le maître batteur Jo Jones fit les beaux soirs de nombreux lieux, notamment dans le sud de la France. Ce coffret regroupe toutes les séances déjà parues et en ajoute une restée inexplicablement inédite. C’est une vraie joie que de retrouver, après toutes ces années, le jeu roboratif de Milt Buckner, qui fit tant avec l’orchestre de Lionel Hampton, et le drumming impérial de Jo Jones, félin et spectaculaire, au toucher savoureux et toujours dansant, au style reconnaissable entre tous. Par Jean-Pierre JACKSON - CLASSICA
-
« Dévotion et élégance » par Jazz Gazette
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Drôle d'appellation pour ce trio de base, originaire de la région bordelaise qui, outre d'accompagner Patrick Artero, est très souvent sollicité - comme par la chanteuse Cécile McLorin Salvant et le clarinettiste Evan Christopher - et/ou sollicite des solistes et des invités, avec comme référence le swing. Pour leur nouveau cd, intitulé tout simplement "La Section Rythmique +2" (Frémeaux & Associés), le guitariste installé en France, David Blenkhorn, le contrebassiste Sébastien Girardot et le batteur Guillaume Nouaux ont invité deux solides saxophonistes : le jeune altiste italien Luigi Grasso et le ténor américain Harry Allen, disciple de Ben Webster et Coleman Hawkins, dont on commémore cette année le 50è anniversaire de la disparition. Au programme de cet enregistrement des compositions d'Al Cohn, Wes Montgomery, Johnny Hodges/Ben Webster, Duke Ellington/Billy Strayhorn, Hoagy Carmicheel ou encore Oliver Nelson. Bref, la crème de la crème du jazz qui swingue et qui bop avec d [...]
-
« Il transforma l’essai avant tout le monde » par Paris Move
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Né un 6 juillet 1925 à Highland Park (Michigan), Bill Haley mourut demi-fou à Harlingen (Texas) le 9 février 1981. «Nous utilisons des instruments country & western, nous jouons des airs rhythm n’ blues, et le résultat est de la musique pop» notait-il en exergue d’un recueil de ses partitions en 1955. «Cet abruti n’était même pas capable de mettre un nom sur sa musique» écrivit à son sujet Nick Tosches dans son fameux ouvrage «Héros Oubliés Du Rock n’ Roll». S’il s’avérait l’aîné de près de dix ans d’un certain Elvis Aaron Presley (et bien qu’il n’en approcha jamais le charisme), ce bon vieux Bill n’en ouvrit pas moins la route à ce dernier. Précurseur, il fut non seulement l’un des tout premiers à proposer des titres issus du répertoire noir à destination d’un public blanc (poursuivant ainsi ce que les pionniers du western-swing avaient initié), mais il transforma surtout l’essai avant tout le monde. Un an avant qu’Elvis ne rencontrât ses premiers succès, Haley avait en effet d [...]