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  • « Pour notre plus grand bonheur » par Classica
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    On se laissera enfin entraîner par deux monstres sacrés du jazz, le légendaire pianiste Willie « The Lion » Smith, roi du style stride, et le grand batteur Jo Jones qui dialoguèrent en 1972, revisitant pour notre plus grand bonheur des standards qu’ils maîtrisent jusqu’au bout des doigts et des baguettes.Par Jean-Pierre JACKSON - CLASSICA

  • « Un chanteur-pianiste très à l’aise » par Jazz Magazine
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    Sur fond de « folk blues revival » amorcé aux Etats-Unis dans les années 1950 et appelé à culminer à plus grande échelle durant la décennie suivante, Memphis Slim se produit au printemps 1961 à l’Olympia, où l’enregistre Europe N°1. (Un an plus tard avec son compère Willie Dixon, il sera l’un des instigateurs de la tournée inaugurale de l’American Folk Blues Festival en Europe de l’Ouest, et se Fixera définitivement en France). Devant un auditoire de quelques centaines de spectateurs, le chanteur-pianiste se montre très à l’aise, fort d’une présence naturelle et d’une distinction étudiée, déjà mise à l’épreuve de New York à Tel Aviv. Celui qui avait remplacé Josh Altheimer comme pianiste de Big Bill Broonzy en 1940 ne manque pas de rappeler ses années déterminantes à Memphis et Chicago, mais il prend soin d’introduire ses morceaux en conférencier formel ou pince-sans-rire (« Memphis est la ville la plus formidable du monde pour ce qui est d’en venir »). Son programme se partage en [...]

  • « Une irrésistible polyrythmie » par Jazz Magazine
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    Au cours des années 1940, les musiciens cubains prirent l’habitude de jammer « after hours » dans les clubs de La Havane, improvisant sans limite sur les figures obstinées du répertoire local comme le « montuno ». Stimulé par les échanges new-yorkais entre bop et mambo, le genre prit le nom de « descarga ». En 1952, en fin d’une séance cubaine Mercury, le pianiste Bebo Valdès (père de Chucho) lança un riff de piano, prétexte à 6 minutes d’improvisations débridées titrées « Con Poco Coco », première « descarga » destinée au disque. La présente compilation commence en 1956 avec « Descarga Caliente » de l’orchestre de Julio Gutiérrez (16 minutes), mais c’est le contrebassiste Cachao qui s’octroie la part du lion, multipliant les séances dévolues au genre à partir de 1957, sous son nom ou ceux de Walfredo de Los Reyes et Chico O’Farrill. Faute de solistes armés pour se renouveler sur ces tourneries harmoniques rudimentaires, les plus longues plages ne sont pas les plus passionnantes e [...]

  • « Un panorama édifiant » par Paris-Move
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    « Œuvre ambitieuse que celle à laquelle s’attaquent ici François Jouffa et Pierre Layani : proposer une écoute comparative des enregistrements anglo-saxons que la nouvelle vague française adapta à la langue de Molière, à l’avènement d’une première tentative de rock hexagonal. On le sait, ces premières transpositions se firent d’abord sous l’angle de la parodie (via Boris Vian et Henri Salvador). Il suffit d’écouter l’adaptation du “See You Later Alligator” de Bill Haley par le dénommé Mac Kak (“T’es Pas Tombé Sur la Tête”) pour mesurer l’étendue du malentendu ! En 75 titres (alternant donc systématiquement versions françaises et anglophones), nos deux exégètes brossent donc un panorama édifiant de la question. “Kili Watch” s’avère ainsi à peu près aussi inepte dans sa transposition en français par Johnny, mais son arrangement local (avec l’appoint d’un excellent guitariste jazzy) surpasse celui de l’original par The Cousins. À l’inverse, si sa traduction en préserve le sens, “Ma P [...]

  • « N’importe qui doté d’une paire d’oreilles fond à vue » par Libération
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    &laquo;&nbsp;The Sound arpente la sc&egrave;ne de l&rsquo;Olympia, le 3 janvier 1959 : il a 32 ans. Les sp&eacute;cialistes placent Getz au sommet du saxophone t&eacute;nor. A juste titre. Le virtuose vient d&rsquo;enregistrer une rivi&egrave;re de joyaux sur le label VERVE. Ce soir-l&agrave;, au piano : Martial Solal. A la contrebasse, Pierre Michelot. A la batterie Kenny Clarke. A la guitare, Jimmy Gourley. Ebahissement palpable : Getz est souffl&eacute; par les pointures qui composent la section rythmique. Mais le patron, c&rsquo;est lui. Alors, pour &eacute;pater son monde, il varie les m&eacute;lodies, rallonge les solos du collier brillantissime de standards qu&rsquo;autorise le Great American Songbook. La volupt&eacute; de la sonorit&eacute; fait d&eacute;border Tenderly, Softly as a Morning Sunrise. Et bourdonner Round Midnight (Thelonious Monk). N&rsquo;importe qui dot&eacute; d&rsquo;une paire d&rsquo;oreilles fond &agrave; vue.&nbsp;&raquo;Par Bruno PFEIFFER - LIBERATION

  • « Une émulation constante » par Jazz Magazine
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    Aussi influents l’un que l’autre dans leurs spécialités instrumentales respectives, Willie Smith le Lion Et Jo Jones le Tigre possédaient des vertus félines distinctes mais faites pour interagir en souplesse, comme en témoignent ces séances new-yorkaises de 1972 organisées par Hughes et Louis Panassié, qui donnèrent lieu en leur temps à deux albums regroupés aujourd’hui avec quelques ajouts et retraits. Le pionnier du piano « stride » et l’homme pour qui la batterie devait se sentir plus encore que s’entendre, enregistraient pour la première fois en duo (pour le pianiste, ce furent ses derniers pas sur disque). Une émulation constante, nourrie par des affinités anciennes, se fait jour entre ces deux artistes du tempo que l’on peut aussi qualifier de grands couturiers du jazz, tant la précision et l’élégance le disputent chez eux à la fantaisie. Ils déploient autant de swing et de finesse dans les compositions de Smith (« Keep your Temper, You’re The Limit, Woodland Fantasy ») que [...]

  • « Il est permis de se laisser séduire » par Classica
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    Enfin, il est permis de se laisser séduire par la « Quintessence » dédiée à Sidney Bechet, dont Alain Gerber dresse, en deux CD pertinents et un livret copieux superbement écrit, le parcours musical de 1944 à 1958, des États-Unis à son installation en France.Par Jean-Pierre JACKSON - CLASSICA

  • « Entre puissance et douceur » par Le Parisien
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    … Entre puissance et douceur, Norig joue de sa voix, comme de sa sensualité, pour chanter la joie et la souffrance propre à la musique tzigane. Par LE PARISIEN

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