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« Une formidable interprétation de la musique magyar » par Trad Mag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Le violoniste belge Tcha Limberger nous livre avec ce CD une formidable interprétation de la musique magyar, héritée des prédécesseurs des Lakatos. Il faut une passion bien ancrée pour s’approprier ce tissu musical où chaque note vibre d’une densité singulière et s’intègre au phrasé caractéristique de cet art de salle de concert typiquement hongrois. On remarquera (entre autres choses) cette façon étonnante que l’orchestre, d’une musicalité exceptionnelle, possède à exécuter ralentis et accélérations d’un seul souffle avec une évidente aisance. Tcha sait également donner aux chants une interprétation convaincante. Ce disque redonne vie à une musique quelque peu oubliée parce que connotée dix-neuvième siècle et qui retrouve ici une place justifiée. Par Jean-Patrick HELARD - TRAD MAG
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« Un coffret que vous écouterez inlassablement » par Blues & Co
Catégories : Article de presse ( Article de presse )En juillet 1961, Les McCann trio a été la grande révélation du festival de jazz d’Antibes / Juan les Pins où figuraient Ray Charles, Count Basie et Sister Rosetta Tharpe. Après Ray Charles et le festival de l’American Folk Blues de 1962, le label Frémeaux & Associés nous propose un coffret de ce surprenant pianiste entouré de Ron Jefferson (batterie) et Herbie Lewis (contrebasse) : enregistrement d’un concert de plus de deux heures qui a eu lieu au Caméléon Club parisien le 28 juillet 1961. Les McCann né en 1935 à Lexington (Kentucky) s’est produit dès 1956 pour le Ed Sullivan show, puis après s’être installé sur la Côte Ouest des USA, il forme son trio et signe tout d’abord chez Pacific Jazz records avent de rejoindre Limelight Records et enfin Atlantic. Son style dit Soul-Jazz est influencé par celui d’Errol Garner dont il hérite la manière de fredonner et de grogner en jouant du piano. Devant un public attentif, passionné et connaisseur, Les McCann swingue comme un diable sur s [...]
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« Je vous souhaite une bonne écoute » par Blues & Co
Catégories : Article de presse ( Article de presse )La soul music est considérée comme in dérivé du negro spiritual, du gospel, du blues et du rhythm and blues. On retrouve ce chant interprété avec une vive émotion et tension particulière chez Ray Charles, Aretha Franklin, Sam and Dave, Otis Redding, Salomon Burke, Little Richard, Irma Thomas, James Brown… Ce terme apparaît pour la première fois sur un disque de Ray Charles intitulé « Soul » en 1958 : le Genius de l’état de New York étant certainement le plus représentatif de ce courant musical. Frémeaux & Associés nous propose un premier volume sur cette troublante sensation transmise à la Nouvelle Orléans par ces artistes originaires de la Louisiane : Art Neville, Irma Thomas, Dave Bartholomew, Eddie Bo, Slim Harpo, Dr John, Guitar Slim, Johnny Adams… Pour information, Cosimo Matassa avait ouvert un studio 100% soul dans le « French quarter » avec Allen Toussaint et art Neville. Le but était de créer un style innovateur qui sera copié plus tard. On a ratissé large pour ce coffret [...]
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« Pédagogique et de bon aloi » par Le Cri du Coyotte
Catégories : Article de presse ( Article de presse )L’aspect pédagogique des coffrets Frémeaux n’est plus à démontrer et Bernard Boyat nous a souvent montré leur intérêt dans le passé : on apprend ici que le mot « Soul » apparaît sur un LP de Ray Charles en 1958 et qu’il désigne un « dérivé du negro spiritual, du gospel, du blues et du rhythm and blues ». Si les artistes dominant comme Aretha Franklin, Otis Redding, Solomon Burke, Little Richard, Irma Thomas ou James Brown sont bien connus, jusque dans le grand public, il existe un creuset, à la Nouvelle Orléans, dès les 40s et 50s, avec en particulier le studio de Cosimo Matassa, personnage central de cette hybridation portée par des complices tels Art Neville et Allen Toussaint, avec le prolongement d’artistes comme Dave Bartholomew, Eddie Bo, Slim Harpo, Dr John, Guitar Slim, Johnny Adams , etc. Ce coffret propose une sélection de « racines » par Bruno Blum en 72 titres qui couvrent les différents genres (dont on serait en mal de classer la chronologie d’apparence et de diffusio [...]
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« Un des pionniers de l’harmonica dans le blues » par Soul Rag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Il fait partie de cette génération de bluesmen arrivés très tôt à Chicago, au début des années 1920, et on ne s’étonnera pas d’apprendre qu’il y côtoiera rapidement Big Bill Broonzy. Il enregistrera d’ailleurs ses premiers titres avec Big Bill à la guitare en 1934 et probablement Black Bob au piano. Son blues est archétypal du « Bluebird beat » des années 1930, et s’il n’a pas eu l’impact d’un Sonny Boy Williamson I du fait d’un jeu davantage rythmique que soliste, il fait partie des pionniers de l’harmonica dans le blues. C’était avant tout un compositeur hors pair auquel on prête la paternité du classique « Key to the highway » ; ce dont on peut douter car Charles Segar a gravé ce titre avant Gillum (le 23 février contre le 9 mai 1940)…Par D.L. – SOUL RAG
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« Un des artistes les plus originaux de l’histoire » par Soul Rag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Des ses premiers enregistrements en 1935 qui le mettent en scène aux côtés de l’inévitable Big Bill Broonzy chez Bluebird, Washboard Sam s’impose parmi les bluesmen les plus populaires de l’entre-deux-guerres. Adepte du washboard, il figure parmi les artistes les plus originaux de l’histoire, exploitant son instrument sommaire pour insuffler de la vie à des blues que son interprétation rend immédiatement identifiable. Une marque tout sauf anecdotique quand on sait que Washboard Sam a gravé plus de cent soixante faces jusqu’à la fin des années 1940. Il accompagnera en 1940 les débuts d’un pianiste dénommé Peter Chatman, qui prendra bien vite le pseudonyme de Memphis Slim…Par D.L. – SOUL RAG
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« Un précieux album, hors des modes et du temps » par Le Monde
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Pour la troisième fois, la chanteuse Nathalie Joly consacre un spectacle et un album à Yvette Guilbert (1865-1944). Dessinée par Toulouse-Lautrec, appréciée par Freud, avec qui elle aura une correspondance évoquée dans le premier hommage de Nathalie Joly, devenue vedette au Divan japonais, aux Concerts parisiens ou au Moulin rouge. Chansons sans gêne a été créé en mai 2015 et est repris au Théâtre du Petit Chien, à Avignon, cette saison jusqu’au 27 juillet. Au répertoire des compositions des deniers temps d’Yvette Guilbert, un soupçon de tragique (Sur la scène, Blues de l’absinthe), des légèretés plus ou moins canailles (Nous nous plûmes, Les Amis d’monsieur), un réalisme plus ou moins cruel (Pourquoi n’êtes-vous pas venu ? Les Dames trop mûres), du fantastique (L’Enfermée), des portraits de femmes en majorité. Un piano, une contrebasse, le chant expressif et détaillé de Nathalie Joly dans un précieux album, hors des modes et du temps. » Par Sylvain SICLIER – LE MONDE
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« Pour évoquer la nature changeante des choses » par Siné Mensuel
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Héraclite a dit : on ne descend jamais deux fois dans le même fleuve. Un certain Cratyle ajoute : pas même une seule fois. C’est un peu du Pierre Dac. Vous voyez qu’on peut s’amuser avec la philosophie. C’est le « Siné Mensuel » d’été, le numéro détente, le numéro avec des jeux. À moins d’être prof, vous n’avez certainement pas passé l’année avec Platon. C’est peut-être le moment d’y venir, Athènes sous Péricles, Ve siècle avant que l’agneau ne chasse la louve romaine. Alcibiade est pupille de la cité. Son père, Clinias, militaire, est mort à la guerre. L’orphelin est beau comme personne. De plus il est le meilleur dans toutes les disciplines, poésie, course en char, etc. Chacun le désire mais il boude tous les amants potentiels. Trop facile, le coup classique. Le coup antique. Socrate, le vieux barbon à tronche de silène, il s’intéresse aussi à ce garçon, mais pas pour la bagatelle. C’est plutôt pour son âme. La mère de Socrate était sage-femme, lui est philosophe et par sa techn [...]