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  • « Un beau programme pas si facile à réunir » par Jazz Magazine
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    L’accordéon américain en 3 CD, le premier consacré au Brésil (Chiquinho, Luis Gonzaga, Sivuca, Mario Gennari), un fourre-tout plus « rural » très incomplet à dominante dominicaine (les affolantes basses flottantes du merengue !) et enfin un CD consacré au jazz : Art Van Damme, Matt Matthews (avec Oscar Pettiford et Kenny Clarke), Tommy Gumina avec Buddy DeFranco, Pete Jolly avec Shorty Rogers et Jimmy Giuffre, Orlando Digirolamo alias Lanny Dijay avec Teo Macero. Tout ça un peu en vrac, mais un beau programme pas si facile à réunir.Par Franck BERGEROT – JAZZ MAGAZINE

  • « Ces all stars offrent peu de mauvais moments » par Jazz Magazine
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    Alain Tercinet qui a pris en main les liner notes de ce nouveau Live un Paris, s’interroge avec nous quant à la présence, le 30 avril 1958, de Sonny Stitt aux côtés de Roy Eldridge et Coleman Hawkins et pas avec Dizzy Gillespie et Stan Getz figurant à la même affiche. On accordera que ces all stars offrent peu de mauvais moments, avec des instants de grâce lorsque chacun s’isole à tour de rôle avec la rythmique (Lou Levy, Herb Ellis, Max Bennett, Gus Johnson) le temps d’une ballade. Le 25 novembre 1960, selon le même principe (morceau de chauffe du all stars, puis ballades en quartette), Benny Carter prend la place de Stitt aux côtés de Roy et Hawk, plus Don Byas (seul sur « I Remenber Clifford » qu’on ne connaissait pas encore au répertoire du ténor, et dessaisi de « Laura » par Carter) avec une rythmique empruntée à Dizzy (Lalo Schifrin, Art Davis, Chuck Lampkin étant remplacé par Jo Jones). Mais le sommet de cette soirée, c’est la restitution par Dizzy et son quintette de « Gil [...]

  • « Et l’on comprend soudain ce que le mot ‘transe’ signifie » par Trad Mag
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    Mieux qu’un conservatoire national, Haïti est un conservatoire international qu’une terrible instabilité politique et hostilité des grandes puissances a longtemps coupé du reste du monde. Lorsque les premiers chercheurs étrangers y sont allés, ils ont découvert avec effarement des musiques qui avaient peu changé depuis l’époque de l’esclavage, une invraisemblable profusion de rythmes qui venaient de toute l’Afrique. La nouvelle compilation de Frémeaux & Associés reconstitue la quête de ces aventuriers de l’enregistrement, d’Alan Lomax (hélas mal équipé lors de son voyage de 1937) au journaliste Maurice Bitter, en passant par le producteur américain Jac Holzman, qui aura plus de succès par la suite avec les Doors. Les notes de pochette de Bruno Blum sont, comme toujours, d’une érudition démente. Et les enregistrements eux-mêmes, bien qu’imprécis, ont parfois une telle force que l’on comprend soudain ce que le mot « transe »signifie.Par François MAUGER – TRAD MAG

  • « Le choix de Michel Portal » par Jazz Mag
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    Je me souviens comment gamin j’ai été fasciné par ce musicien qui jouait du même instrument que moi mais avec une virtuosité et une modernité totalement déconcertantes. Il avait une fluidité incroyable dans son phrasé qui faisait sonner la clarinette à la manière d’un violon parfois mais aussi un sens de l’articulation redoutable qui lui permettait de swinguer dans n’importe quel contexte.Par JAZZ MAG

  • « Trois CD gavés de trésors sonnant comme au Paradis » par Jazz News
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    Les anthologies défrichant le patrimoine musical de la Nouvelle Orléans abondent. Certains éditeurs - comme les anglais de Ace ou Proper - proposent même des recueils tendant à l’exhaustivité. Tel n’est pas ici le propos de Bruno Blum qui se concentre volontairement sur un parcours resserré (trois CD gavés de trésors sonnant comme au Paradis) pour remettre en lumière le rôle prépondérant de Dave Bartholomew et de Cosimo Matassa, à qui semble dédié tout le volume. Le trompettiste et le producteur amateur vont génialement synthétiser toutes les spécificités de ce creuset où bouillonnent blues, gospel, jazz, faisant ainsi émerger ce style finalement assez indéfinissable qu’est la soul music mais où tout le monde viendra s’abreuver par la suite. L’essentiel (plus quelques raretés) donc, pour comprendre à quel point la Cité du croissant demeure un des phares de la musique populaire du siècle dernier.Par Bruno GUERMONPREZ

  • « Approche à contre courant, et qui donne à penser » par Médiapart
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    « Michel Onfray discourrait hier soir sur "L'esprit français", dont il rattacha l'acte de naissance, sans peut être le dire suffisamment explicitement, au moment où l'on commença à philosopher en français. Rabelais, La Boétie, Descartes, mais surtout Montaigne, dont l'éloge faisait plaisir à entendre.  Approche très intéressante de la "tension" dans la laquelle oscille l'esprit français incarnée par des "couples" successifs : Voltaire - Rousseau, Sartre - Camus, De Gaulle - Pétain, etc.  Approche enrichissante encore lorsqu'il explique le triptyque "liberté, égalité, fraternité", reprenant la citation complète de Robespierre : "Liberté, égalité, fraternité... ou la mort".  Approche à contre courant, et qui donne à penser, lorsqu'il plaide pour une nouvelle laïcité, préférant financer un culte musulman républicain plutot que laisser se financer, aidé de l'extérieur, un islam salafiste en France : aucune loi, même celle de 1905, n'est figée dans le marbre et ne peut être révisée. »P [...]

  • « L’Esprit Français est une tension perpétuelle, un janus permanent »
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    « L’association Arte Filosofia était assurée de faire salle comble hier soir au Théâtre Croisette à Cannes avec Michel Onfray en tête d’affiche. À l’heure de la remise en cause des notions aussi fondamentales que la nation, le peuple, l’identité, la culture, l’existence même de la France, Michel Onfray abordait avec une grande assurance le thème proposé : L’Esprit Français. Descartes ou Montaigne ? C’est son ami de longue date, Patrick Frémeaux, qui lançait la conférence avec cette image : si la France se regarde dans un miroir, qu’y voit-elle ? Avant de laisser la parole au conférencier, il avançait que — pour lui — Descartes pourrait être le philosophe emblématique de L’Esprit Français. La liberté d’Onfray s’afficha dès ses premiers mots car il n’hésita pas à contredire son fidèle ami en affirmant que — pour lui, s’il devait y avoir un philosophe qui représente L’Esprit Français — c’est bien Montaigne. Très vite cependant Onfray précisait que L’Esprit Français est une tensi [...]

  • « Michel Onfray philosophe alternatif » Interview par Béatrice Sutter - Revue A
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    B.S. : Vous avez transgressé les codes d’une discipline que l’on considère volontiers comme trop complexe pour être populaire en lançant l’université populaire de Caen. Quelles étaient vos motivations ?M.O. : Je ne crois pas avoir transgressé de codes. L’université a les siens. J’ai les miens. Je n’ai jamais pensé l’université populaire comme une contre-université traditionnelle ou comme une machine de guerre lancée contre l’institution. L’Université officielle fait un travail qui est celui de la reproduction des idées dominantes par la transmission des pensées dominantes. Elle sélectionne ainsi les élites qui reproduiront le système. Elle est payante, ouvert sur inscription, elle exige un diplôme à l’entrée et en distribue un à la sortie, pour ce faire elle contrôle les connaissances. L’université populaire fonctionne à l’inverse : gratuite, ouvert à tous sans fichage administratif, elle ne demande aucun niveau, ne contrôle aucune connaissance et ne délivre aucun certificat. Elle [...]

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