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  • « L’œuvre d’art est une manifestation permanente du monde » par Blog Ministre de
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    Qu’est-ce qu’une œuvre d’art ?, s’interroge Hannah Arendt. A ses yeux, une telle œuvre n’a tout d’abord rien à voir avec le monde de la vie : elle ne fait que renvoyer au monde des œuvres, et dans une large mesure, elle n’a rien à nous dire sur notre vie quotidienne. C’est en quoi l’objet culturel se distingue des autres objets de consommation. C’est en quoi par exemple la littérature contemporaine ne peut en rien passer pour culturelle, tout particulièrement dans le champ du polar, cet ex-mauvais genre qui ne relève plus guère aujourd’hui que du loisir de plage, y compris quand il prétend regarder la société et en faire la critique, obéissant qu’il est, à des codes par trop éprouvés. On le voit, aux yeux de Hannah Arendt, peu d’objets de ce qui forme notre culturel contemporain satisfont à l’exigence qu’elle dessine. Cela est vrai du roman policier, tout comme de la plupart des œuvres dites artistiques, qui relèvent presque toujours du même traitement que celui des objets de cons [...]

  • « On met cinq étoiles » par Le Temps
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    On met cinq étoiles parce qu’on ne peut pas aller au-delà. Ella non plus ne peut pas aller au-delà de ce qu’elle donne à jet continu dans ces années 1957-1962, couvertes ici par six concerts parisiens qui correspondent bien à une quintessence de son art. Elle établit alors avec le public, qui réagit au quart de tour à ce traitement, un rapport de complicité qui humanise l’écrasante, essoufflante  et paralysante perfection avec laquelle elle égrène les perles d’un répertoire idéalement équilibré. Ella la sentimentale, Ella la cocasse, Ella l’exubérante, elle est tout cela tour à tour et parfois à l’intérieur d’un même thème, tel le « Saint Louis Blues) du 30 avril 1958, réussite absolue qu’on s’empresse de ranger dans le coffret à bijoux de cette Castafiore sublime.Par Michel BARBEY – LE TEMPS

  • « La Section Rythmique sonne le gong du tempo bien calé » par Djam
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    « La Section Rythmique est comme un éducateur de bon sens : elle nous enseigne la joie de vivre façon « New Orleans » sans perdre des yeux les enjeux esthétiques du jazz contemporain. Une démarche vue et revue me dira-t-on (Wynton Marsalis ne démentirait pas), sauf que le trio a habilement su s’affranchir des traditions de Nola sans leur tourner le dos, sans en dévoyer ni l’énergie, ni la sensibilité. Car si les rythmes cajuns sont connus pour groover particulièrement, ils souffrent de n’être pratiquement joués que par des louisianais purs souches. A croire que le savoir-faire « New Orleans » n’est pas capable de franchir les frontières de la nativité… Pour autant, n’est-il pas sans rappeler le fort héritage colonial français dont est marqué le berceau du jazz ? Oui, le trio est composé d’un Français (le batteur Guillaume Nouaux) et de deux Australiens (le guitariste David Blenkhorn et le contrebassiste Sébastien Girardot), mais croyez-moi, ils savent comment dépoussiérer un stand [...]

  • « Barney Wilen, jazzman béni des fifties, né à Nice » par Libération
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    «Les grands jazzmen se reconnaissent à ceci : ils inventent sans relâche. L’incarnation absolue? Charlie Parker! Cherchez sa phrase qui ressemblerait à une autre : vous ne trouverez jamais. Aucun des univers modelés par un simple solo de Parker n’a d’équivalent ». La classification du pianiste René Urtreger, une figure historique, n’autorise aucune nuance. A son avis, d’un simple standard, le génie du jazz échafaude un récit original, un point de vue personnel, une dramaturgie inédite dont l’artiste brosse la clé. Dans la catégorie des calibres, le Français ajoute :-Lester Young, «on ne devine jamais d’où la poésie va surgir». Urtreger joue sur le tout dernier enregistrement du saxophoniste, en 1959 («Le Dernier Message»).-Chet Baker : Urtreger accueillit le trompettiste à son arrivée en France, en 1955. Puis l’accompagna lors de virées mémorables, cela jusque dans les années 80. «Chet jouait sale. Ignorait l’approche orthodoxe», analyse le roi René. «Pourtant chaque chorus transf [...]

  • « Des musiciens qui prennent plaisir à jouer ensemble, un auditeur forcément rav
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    « Pour les non initié(e)s au jazz – il paraît qu’il en existe encore, j’ai du mal à le croire – une section rythmique sonne bizarrement. Pourquoi nommer « section » ce qui se réduit à un trio ou à un quartet, soit guitare (g)/basse (b)/batterie (dr) – le piano peut remplacer la guitare quelques fois – ou piano/basse/guitare/batterie ? Pour une raison historique pour conserver la mémoire d’un moment du jazz, le temps où les big bands régnaient en maîtres, soit les années 1930, seule période où le jazz était populaire. (…) Aujourd’hui, tout trio ou quartet qui accompagne chanteurs, chanteuses, musiciens accède au statut de section rythmique... Cette introduction pour expliquer le titre de cet album Frémeaux et associés, « La section rythmique ». Elle se compose, en l’occurrence, d’un guitariste, David Blenkhorn, d’un bassiste, Sébastien Girardot (tous deux, malgré les apparences d’un nom français, Australiens) et d’un batteur, Français, Guillaume Nouaux. Ces trois là se sont fait co [...]

  • « Quatorze morceaux magnifiques » par Soulbag
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    Mahalia, quasi a cappella, en concert en Europe, à Stockholm et à Paris. Il faut tendre l’oreille pour percevoir l’accompagnement subtil de la pianiste Mildred Falls. Au tout premier plan, bien sûr, il y a la voix du gospel, grave, ample, d’une puissance exceptionnelle. Visiblement, elle se tient assez loin de son micro. Rien ne doit entraver ses grands gestes. Elle s’exprime de tout son corps, poings serrés, bras grand ouverts ou mains qui claquent. Elle a 50 ans, vient en Europe pour la deuxième fois de sa carrière et, malgré son succès, ne transige pas sur ses principes religieux : ainsi s’assure-t-elle, avant de monter sur la scène de l’Olympia, que c’est un lieu « convenable » pour elle… D’ailleurs, en dehors du très beau « I’ll never walk alone », elle n’interprète que des morceaux religieux, avant tout classiques (deux versions d’ « Elijah rock »), mais aussi le plus méconnu « In my own over there ». Quatorze morceaux superbes.Par Julien CRUE - SOULBAG

  • Un coffret indispensable aux fans de blues par Blues & Co
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    «Le but de ce coffret est de mettre en exergue au travers d’œuvres musicales, toute l’évolution du blues depuis les années de la grande dépression jusqu’au début des années soixante. L’accent sera mis sur le vécu des pionniers du blues et sur l’engagement politique des générations suivantes. C’est dans les milieux progressifs de New York  (Greenwich Village) des années 30/40 et grâce aux chanteurs folk Woody Guthrie, Pete Seeger… qu’un premier vent de contestation fera son apparition. Des concerts seront organisés avec la participation de Leadbelly, Josh white, Big Bill Broonzy, Sonny Terry et Brownie McGhee… Plus tard, dans les années 50-60 des chanteurs tels que Big Joe Williams « President Roosevelt », Memphis  Slim « The big race » prendront position pour la défense des démocrates contre les républicains hostiles aux droits fondamentaux de la communauté afro-africaine. La population noire réagira en votant majoritairement pour les présidents démocrates John Fitzgerald  Kennedy [...]

  • « Au sommet de son art » par Bruno Marie
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    Le label Frémeaux et Associés est le grand spécialiste de Mahalia Jackson. Treize volumes, tous superbement documentés par l’érudit et spécialiste du gospel Jean Buzelin, qui dit mieux ? Ce dernier CD proposé est un live enregistré le 20 avril 1961 au Konzerthuset de Stockholm (les 9 premiers titres) et le 25 avril de la même année à l’Olympia parisien (du 10e au 14e titre). C’est lors d’une tournée européenne, puis en Israël, Egypte, Liban et Syrie en 1961, après neuf années d’absence sur notre continent et au Moyen Orient que la diva du gospel fera son retour sur la scène. Tout le long de son périple, elle est accompagnée seulement par sa pianiste Mildred Falls. Mahalia Jackson donnera son premier récital au Royal Albert Hall de Londres devant une salle comble de 6000 personnes enthousiastes. En ce qui concerne l’Olympia, la pieuse chanteuse s’était renseignée pour savoir si ce music hall était bien un endroit convenable pour chanter du gospel. Rassurée, elle se présentera sur l [...]

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