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  • « Un coffret pour collectionneurs et archivistes » par Blues & Co
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    Ceux qui pensaient que les premiers chanteurs de rock and roll français étaient Johnny Hallyday et Eddy Mitchell se sont trompés. Ce coffret de trois cd nous prouve, tout d’abord, que Jacques Hélian et son « Toutes les heures qui sonnent » copie du standard de Bill Haley « Rock around the clock » a été mis dans la cire avant l’arrivée de Johnny et Eddy. Jean-Baptiste Reilles dit Mac-Kac prendra le relais quelques mois plus tard avec « T’es pas tombé sur la tête » encore un succès de Bill Haley « See you later alligator ». A cette période, Boris Vian tournera en dérision cette forme musicale qui représentait pour lui, uniquement du bruit. Il signera pourtant une série de titres qui seront chantés notamment par Henri Salvador et Magali Noël. Il est évident que ces chanteurs ne feront qu’un court passage dans ce créneau, laissant la voie libre aux rockers des années sixties, plus assidus sur ce registre que leurs prédécesseurs. D’autres artistes connus vont explorer le temps d’un dis [...]

  • Lettre d'Alain Gerber à Patrick Frémeaux
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    &laquo; Cher Patrick, j'ai bien re&ccedil;u le &quot;Mancini&quot; de Tercinet. Bon sang de bois ! Il a encore frapp&eacute; juste et fort. Je me demande si l'honorable client&egrave;le se rend bien compte des qualit&eacute;s requises pour composer le genre de texte qu'il signe. Tant de science dans le contenu, tant de sobri&eacute;t&eacute; dans l'expression : tous les commentateurs sans exception devraient &ecirc;tre jaloux de ce miraculeux &eacute;quilibre auquel il est parvenu, notamment depuis qu'il travaille pour toi. En tout cas, je le suis en ce qui me concerne.&nbsp; Ah ! Je radote, je le sais bien, mais, coffret purement tercinesque apr&egrave;s coffret tercinesquifi&eacute;, je suis &eacute;pat&eacute; et ne regrette que de ne plus &ecirc;tre en position de le chanter sur les toits.Alors je r&eacute;pands comme je peux la bonne parole autour de moi, y compris aupr&egrave;s de ceux qui n'ont plus besoin d'&ecirc;tre convaincus. &raquo; Par Alain GERBER

  • Suivez le guide funky par L'Alsace
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    Bruno Blum poursuit son ouvrage d’archiviste en explorant les racines de différentes familles musicales. Après le punk, la soul ou le ska, c’est au tour du genre funk de révéler sa généalogie en trois CD. Passionnant et indispensable.Il était une fois le funk. C’était après le swing et avant la disco. Un proche cousin du rhythm’n’blues que l’on confond souvent avec la soul. Vous l’aurez compris, il est ici question de toutes ces musiques initiées par les communautés afro-américaines pour inciter les foules à remuer le popotin. Autrement dit : du bon son pour faire danser.De 1947 à 1962Historien en chef des tempos qui bougent chez Frémeaux & Associés, Bruno Blum nous aide à remonter le temps. Il situe ces « racines du funk » entre 1947 et 1962. Quinze années fondatrices que l’on aborde à travers différents retours aux sources : le style afro-cubain avec toutes ces passerelles lancées depuis La Havane dès les années 40 (Machito, Tito Puente), la culture vaudou, le blues et la tradit [...]

  • Yves Montand : les années d’or par Chants Songs
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    Avec le volume 4 de L’Intégrale Yves Montand (1954-1958), on retrouve ce grand interprète au sommet de son art. Il y a, en prime, quelques documents qui valent leur pesant d’or.Durant cette décennie, Yves Montand n’a pas encore démarré son immense carrière d’acteur même s’il a déjà joué dans un film important comme Les Portes de la Nuit et Le Salaire de la peur, de Georges Clouzot (1953) qui a obtenu le Grand prix du Festival de Cannes, l’ancêtre de la Palme d’or.  En revanche, le chanteur et citoyen – qui ne fait déjà pas mystère de ses engagements – est déjà au sommet de son art, comme le montre ces enregistrements.Dans ce coffret à la très belle qualité sonore, on retrouve l’artiste à la voix parfaite et qui signe des versions splendides, sans pousser la voix ni forcer son vibrato, de La Ballade de Paris, très beau texte de Francis Lemarque ou des traditionnels comme La Complainte de Mandrin, Les Canuts et Giroflé Girofla. Au piano, son fidèle compagnon de scène, Bob Castella s [...]

  • Salvador à Paris par Médiapart
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    Voici l'un de ces disques passionnants que les amateurs de chanson doivent se procurer.De 1956 à 1960, Henri Salvador construit son personnage. Au sein de l'orchestre de Ray Ventura, dont il fut l'une des vedettes à ses débuts, le chanteur en avait déjà dessiné les contours: un clown capable d'émouvoir avec une ou deux ballades sentimentales-influencées par Paul Misraki, compositeur attitré de cette formation, mélodiste exceptionnel à qui Salvador a toujours rendu hommage. Mais suivant l'inspiration de son épouse, Jacqueline, il en fait l'un des deux piliers de son répertoire, en y ajoutant la figure exotique de celui qui pleure son ile perdue.Le succès populaire ne tarde pas. Mais Boris Vian, fanatique de jazz et militant subtil de l'antiracisme va permettre au chanteur de produire, à partir des stéréotypes de l'époque, une contre-image d'autant plus efficace qu'elle prend le parti de l'humour. Je peux pas travailler retourne le préjugé de l'antillais supposé paresseux, Blouse du [...]

  • La sélection musicale du « Monde »
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    La grande dame de la chanson créole Moune de Rivel (1918-2014) gagne un coffret au livret impeccable, L’Intégrale chronologique 1949-1962, publié par Frémeaux & associés, où il est noté qu’elle fut l’heureuse descendante d’une famille d’exception, qui compta en ses rangs des esclaves affranchis, des anticolonialistes, des musiciens et un magistrat, son père, Henri Jean-Louis, qui combattit en Afrique pour l’égalité des droits et épousa en seconde noce la fille du roi du Gabon, par ailleurs grande prêtresse des rites Niembé. Moune, quant à elle, fait ses débuts de chanteuse dans un cabaret russe de Montparnasse, puis au cabaret « exotique » La Boule blanche de la rue Vavin. Elle y croise Kiki, Man Ray et Foujita. Son nom est attaché à celui de La Canne à sucre, toujours à Montparnasse, un cabaret ouvert en 1945 et fermé en 1996. Compositrice, interprète singulière, Moune de Rivel est aussi passée par Harlem. Elle a enregistré avec l’orchestre d’Al Lirvat des biguines, [...]

  • « Parution à être utilisée sans modération par les enseignants » par Le Cri du C
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    Ce double CD d’anthologie aux deux sens du terme, suit l’évolution du blues de 1927 à 1960 du point de vue politique et social. Le livret est à lire avant écoute, étant très explicite sur une évolution débutant par des sous-entendus dans les chansons, devenant plus impliquée, puis plus contestataire. Certains textes sont très forts : « Uncle Sam says » de Josh White, « Get back » de Big Bill Broonzy, « Eisenhower blues » de J B Lenoir, «  The Alabama blues » de Brother Will Harston, à propos du boycott des bus ségrégués à Montgomery, Alabama, après le refus de Rosa Parks de céder sa place à un Blanc le 1er décembre 1955, ou « The Big race » de Memphis Slim fêtant l’élection de John F. Kennedy. Pour faciliter les choses, les morceaux sont classés par thème chronologique. Quant au contenu musical, on peut dire qu’il suit l’évolution de cette musique : blues rural, folk blues, talking blues, blues urbain plus sophistiqué, l’ajout d’un peu de ragtime, de boogie, de rock, de r’n’b. Cet [...]

  • « Hooker a beaucoup influencé les bluesmen de Detroit et du Delta » par Soul Bag
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    Il a un style si personnel et a tant marqué la scène de Detroit que l’on oublie parfois qu’il est né au cœur du Delta près de Clarksdale et qu’il y a vécu son enfance et adolescence. Bien qu’il ait probablement vu jouer Charlie Patton et que Tony Hollins lui ait donné des leçons, c’est son beau-père Willie Moore (un homonyme natif de Shreveport qui n’a jamais enregistré) qui a façonné son jeu de guitare. Celui-ci retient certainement du Delta blues alors en progression le style modal et le rythme lancinant et hypnotique, encore souligné par un chant profond et presque psalmodique. Hooker a aussi beaucoup influencé la génération suivante des bluesmen du Delta et sa manière et son répertoire se retrouvent jusque chez R.L.Burnside.Par G.H. – SOUL BAG

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