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  • « Rien de circonstanciel, de superficiel » par Jazzman
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    Magnifique surprise. On l’avait aperçue, très jeune, comme chanteuse du big band de Claude Bolling. Depuis elle a suivi patiemment un chemin qui s’est rodé au sein des chœurs de « pop stars » et a secrètement mûri un vrai répertoire et formidable quintette. À ses côtés, le saxophoniste ténor David El Malek, le piano de Pierre de Bethmann, guitare d’Alban Sautour, la contrebasse de Jules Bikoko et la batterie de Dré Pallemaerts. Tous aussi magistralement à leur aise que la vocaliste, lui déroulant un accompagnement soyeux à souhait. Comment est-elle passée de Bolling à cette famille-là ? Par goût profond, et parce que les amis de son mari, le batteur Daniel Garcia-Bruno, sont devenus les siens. Ils ne jouent pas tous ensemble d’un bout à l’autre et l’album réserve des surprises, comme l’ouverture, « Love », en duo voix-batterie, ou cet arrangement de « Eleonor Rigby » par de Bethmann pour un tête-à-tête avec Laïka. Pour le reste, deux chansons d’Abbey Lincoln, des compositions de N [...]

  • « Des succès qui ont fait la joie de plusieurs générations » par Blues & Co
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    Voici un coffret de trois disques destiné aux titres instrumentaux (période de 1934 à  1962) où la guitare domine fortement les 66 œuvres sélectionnées. Bo Diddley est celui qui est le mieux représenté avec cinq titres à son actif. Seuls Bob Wills (violon), Professor Longhair, Albert Ammons (piano), Bill Doggett et Booker T and the MG’s (orgue), The Champs, The Mar-Keys et King Curtis (saxophone) utilisent un instrument différent de la six cordes. Je pense que chaque style avait de quoi faire l’objet d’un coffret : les années 60 (The Shadows, The Ventures, The Chantays…) rock and roll (Bo Diddley, Eddie Cochran, Chuck Berry…), blues (B.B.King, Earl Hooker, T. Bone walker…) etc. Sont donc abordées toutes ces tendances de la musique populaire américaine mais aussi le jazz : Django Reinhardt, Albert Ammons, Bill Doggett…le western swing : Bob Wills and his Texas Playboys… Parmi les virtuoses du picking : Chet Atkins et Merle Travis ont retenu mon attention ainsi qu l’étonnant Sol Hoo [...]

  • « Un magnifique album » par Le Figaro
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    Le printemps est propice à Laïka Fatien, déjà remarquée au sein du big band de Claude Bolling. Comédienne et chanteuse rompue aux sortilèges du répertoire, elle sort aujourd’hui un magnifique album produit par un homme de goût, Gilles pétard. Elle a tout pour elle : une voix ample et parfaitement maîtrisée, un phrasé tantôt sensuel, tantôt sauvage et un sens aigu  de la rythmique jazzy. Entourée par un solide quintet dominé par le contrepoint subtil du saxophoniste David El Malek, elle reprend quatorze titres parmi lesquels un bouleversant « Throw it away » (composé par Abbey Lincoln dont elle chante également « Bird alone »), suivi dans la foulée de thèmes qui collent à merveille à sa riche personnalité : le tonique « Shallows » et le mélancolique « Silver town » du saxophoniste Joe Henderson, l’émouvant « This is for Albert Ayler », signé Wayne Shorter, et une version très personnelle du très usité « Eleanor Rigby » du tandem Lennon-McCartney. L’année 2004 sera celle de Laïka.Pa [...]

  • « L’auditeur se sent en terrain familier » par Jazz Hot
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    Bien qu’elle nous présente-là son premier disque en leader, Laïka Fatien est loin d’être une novice des studios et du jazz. Sept ans de classes chez Maître Bolling et diverses expériences scéniques, dont la comédie musicale dans une mise en scène de Jérôme Savary dirigé par ce même Bolling (« A Drum Is a Woman »), ont permis à la chanteuse de trouver sa voie sans s’égarer dans une recherche d’originalité à tous crins. Laïka cite parmi ses références Dianne Reeves et cela s’entend. On retrouve clairement une parenté avec la diva de Detroit : une voix chaude qui instaure une troublante intimité, particulièrement dans sa façon de susurrer les ballades, même si tessiture et puissance s’éloignent du modèle. Car Laïka a de belles cartes dans son jeu et s’exprime avec une sincérité touchante. Elle maîtrise le langage du swing avec parfois quelques accents funky (« Just Say Goodbye ») très accrocheurs. Ce « Look at Me Now ! » relève d’un travail respectueux de la réalité culturelle du jaz [...]

  • « Une étape importante du jazz en France » par Classica Répertoire
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    Le premier festival de jazz au monde se déroula du 22 au 27 février 1948 à Nice. Tous les concerts du All-Stars de Louis Armstrong, le meilleur de sa carrière, à l’Opéra et dans les salons de l’Hôtel Négresco fournissent la matière des deux premiers CD, le troisième étant consacré au concert de Paris salle Pleyel. En outre figurent le concert du Carnegie Hall de novembre 1947, ainsi qu’un duplex radio entre l’aéroport de New York et le vol Air France « Constellation 48 » au-dessus de l’Atlantique le 19 février 1948 où Armstrong et ses musiciens s’envolaient vers la France. La confusion a longtemps régné sur ces événements (différés ? simultanés ? directs ?). Le livret très documenté remet les choses au clair à propos de cette musique qui marque une étape importante de l’histoire du jazz en France. Par CLASSICA REPERTOIRE

  • « Un règne de dix années durant… » par Jazzmag -Jazzman
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    Michel Warlop régna sur le violon jazz dix années durant … à l’ombre de Stéphane Grappelli qui portait sa couronne. Au risque d’être accusé de blasphème, il m’a toujours semblé que le véritable règne du gracieux Stéphane Grappelli ne commençait qu’après guerre, un règne sans autre royaume que la modernité intemporelle de son art parvenu à une maturation qui ne cessa d’embellir. Auparavant, le grand violoniste de jazz, à mon sens, c’est Michel Warlop dont le timbre et le phrasé voraces se combinent à un lyrisme ouvragé, évoquant le rococo fauve des grands ténors Coleman Hawkins et Chu Berry. A quoi s’ajoute son talent de chef d’orchestre et arrangeur qui mit souvent son violon en sourdine. Daniel Nevers qui signe cette « Quintessence » a retenu de son œuvre orchestrale ou de ses séances de variétés (Grégoire et ses Grégoriens, André Claveau, Jean Tranchant, les Chanterelles) ce qui met le mieux son violon en valeur. Il n’oublie pas de nous faire entendre son Swing Concerto interpré [...]

  • « C’est un must !!! » par Soul Bag
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    En 1959, Quincy Jones, trompettiste, chef d’orchestre et arrangeur, vient à Paris diriger le big band d’une nouvelle comédie musicale, « Free ans Easy ». La première a lieu le 15 janvier 1960 au théâtre de l’Alhambra. Les représentations sont programmées pour deux mois, malheureusement le public n’étant pas au rendez-vous, le spectacle s’arrête au bout de six semaines. Afin de continuer à faire vivre le big band, Franck Ténot et Daniel Filipacchi lui louent le grand studio Barclay, pendant une semaine, pour le transformer tous les soirs en club ouvert. Désormais disponibles ici, les extraits de ces prestations enregistrées les 5, 7 et 9 mars 1960 sont d’une bonne qualité sonore. Dans une ambiance détendue, Quincy, d’une main de maître, nous offre une sublime relecture très étirée des trois albums qu’il a récemment enregistrées pour le label Mercury. Il est assisté par un casting de dix-huit musiciens exceptionnels qui s’expriment tous avec virtuosité. Si, entre autres, les saxopho [...]

  • « Une créativité en constante évolution » par Soul Bag
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    Ce deuxième volume des aventures de Gene Vincent au pays du rock est celui d’une créativité en constante évolution. Rendue indispensable autant par les incessants changements de personnel dans les accompagnateurs et l’entourage du chanteur que par la quête de succès qui aideraient à remonter la pente un homme déchiré par la douleur à la jambe, le rythme harassant des tournées et ses conséquences, alcool, vie de couple difficile, et le manque de succès commercial aux Etats-Unis. Car ailleurs, ça marche. En Australie, en Angleterre, en France, le public aime son répertoire varié, fait de rock, ballade, R&B et blues. Pour nourrir la polémique, opposons ici ceux qui considèrent cette musique comme le modèle intemporel du rock et d’autres pour lesquels l’orchestration et les chœurs sont maniérés, dignes d’un rock n’ roll d’opérette. On ne peut nier en tout cas l’influence que ces faces auront sur le rock anglais et français du début des années 60. Y aurait-il eu un Vince Taylor, des Ch [...]

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