-
« Un texte classique à (re)découvrir » Par La Classe
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Dans l’œuvre de Victor Hugo, « Le dernier jour d’un condamné » tient une place toute particulière. D’abord, c’est un roman bref, sans digression, où le personnage unique – un jeune condamné à mort – s’exprime à la première personne. Ensuite, il constitue l’un des témoignages majeurs de l’engagement politique de l’auteur, en même temps qu’un vibrant réquisitoire contre la peine de mort. A travers ce texte, il nous est donné de suivre les derniers instants d’un homme condamné tels que les a imaginés Victor Hugo. La lecture qu’en a faite Frédéric Mitterrand dans cet enregistrement (3 Cd) restitue avec beaucoup de finesse tous les sentiments par lesquels passe le condamné avant l’échéance fatale : la peur, la révolte… puis la résignation. Un texte classique à (re)découvrir.Par LA CLASSE
-
« C’est la fantaisie qui domine » par Juke Box
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Pour les non familiers de l’artiste, Ricet Barrier n’est pas un duo, mais un chanteur (1932-2011), Pierre Barrier, dit Ricet, accolés avec ou sans tiret, de nature à compliquer son classement alphabétique (à R ou B ?). Inspiré par Félix Leclerc, il s’accompagne à la guitare, est cosignataire de son répertoire avec Bernard Lelou, passe par le Petit Conservatoire de Mireille et est un pilier des cabarets parisiens (dont il subira la disparition progressive). Dans le contexte rive-gauche / années 50, de certaine répartition des tâches entre interprétation et écriture, comme Serge Gainsbourg ou Claude Nougaro, Ricet Barrier envisage au départ de créer pour les autres, et il est d’abord « chanté par », avant de se faire un nom d’interprète. D’où le thème de cette anthologie des débuts (52 titres, livret 20p.) qui, outre lui-même, mêle Frères Jacques (les plus assidus), Marcel Amont, Gèlou, Philippe Clay, Denise Benoît… Parmi les titres qui circulent le plus figurent « La Servante Du Ch [...]
-
« Cette période intense est ici superbement retranscrite » par Juke Box
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Henri Salvador est titulaire d’une des plus importantes discographies d’artiste français. Il a en effet commencé à enregistrer dès 1942, à l’époque du 78 tours, en tant que chanteur d’orchestre, et n’a été arrêté que par sa disparition en 2008, après moult transferts de label. De quoi se déjuger publiquement en conjuguant aussi haut travail et santé ! Dans le cadre de son intégrale, exercée de façon maniaque, ne laissant rien échapper, après les volumes 1942-48, 1946-50 et 1951-56, Frémeaux propose un quatrième volet : 1956-58 (46 titres, alignés scrupuleusement, livret expert de 28 p.) C’est l’époque Boris Vian, chez Philips puis Barclay, les deux compères passant d’une compagnie à l’autre, Henri début 1958 et Boris, toujours directeur artistique, en 1959. Véritable 4x4 stylistique, tel un acteur veillant à alterner les rôles, Henri Salvador publie souvent en cette période des super 45 tours « à thème » : sketch, rock’n’roll, blues (instrumental avec vocalises), « pour les enfant [...]
-
« Un ensemble captivant » par Juke Box
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Responsable de la sélection (triple, 84 titres) et du livret (32 p. français/anglais), Bruno Blum avoue : « L’intensité, l’érotisme et l’arrogance de certains classiques brûlants entendus ici comme la version de « The Train Kept a-Rollin’ » par Johnny Burnette, en disent plus long que tous les discours ». Nonobstant, l’auteur n’hésite pas à replacer l’explosion rock dans son environnement culturel et social et ainsi en mieux faire comprendre le formidable impact. Les noms les plus importants sont évidemment présents, Bill Haley, Elvis Presley, Carl Perkins, Jerry Lee Lewis, Buddy Holly, Roy Orbison, Eddie Cochran, Gene Vincent, Johnny Burnette, Wanda Jackson, Everly Brothers, Ricky Nelson, Jack Scott, etc. D’autres, adorés des aficionados mais peut être moins célèbres auprès du grand public – Roy Hall, Charlie Feathers, Sonny Fisher, Jess Hooper, Marvin Rainwater, Andy Starr, Lew Williams, etc. – indispensables dans l’histoire de cette musique, complètent l’ensemble de manière cap [...]
-
« Tout est remarquable de fraîcheur et d’implication » par Jazzmag -Jazzman
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Ray Charles s’est produit pour la première fois en France en juillet 1961 à l’occasion du festival d’Antibes. Il était alors à la tête d’une petite formation de sept musiciens. Sa carrière internationale était lancée et, trois mois plus tard, il entamait une nouvelle tournée, avec un big band de seize musiciens cette fois, qui devait le conduire à Zurich et Lyon, mais surtout à Paris où, aux quatre concerts initialement prévus, il fallait en ajouter deux pour satisfaire la demande. Alors au faite de sa popularité, il avait réussi la fusion des ses racines, le rhythm and blues et le gospel, amorçant la révolution soul qui allait secouer la Great Black Music plusieurs décennies durant. Mais, avec son passage d’Atlantic à ABC en 1960, il s’était fixé un autre objectif : réaliser le fameux crossover en direction du « grand public » - sans distinction d’origine ethnique ou sociale. Même si, fondamentalement, son chant restait indéfectiblement ancré dans la tradition noire, il allait le [...]
-
“An exceptionally fine album” by Jazz Journal UK
Catégories : Article de presse ( Article de presse )“The first live album by this remarkable group contains performances recorded in the UK in 2012, towards the end of a lengthy international tour. As the group’s name and instrumentation suggests, it’s style basically applies a broad-based traditional New Orleans Creole approach to Reinhardt’s gypsy swing. But the talented New Orleans clarinettist Evan Christopher (whose mentor, surprisingly, was Tony Scott) is at pains to point out, in his earnest sleeve notes, that many other seasonings are added to this multicultural musical gumbo. The “Spanish Tinge” advocated by Jelly Roll Morton is honoured specifically in detailed arrangements of Mamanita and The Crave. Both tunes are recreated afresh with sensitivity and skilled attention to Morton’s rhythmic dynamics capturing the strong emotional groundswell which permeates the expressive melodies. Although the quartet is clearly inspired by the classic jazz of such masters as Morton, Ellington and Reinhardt, it’s commendably ambitious i [...]
-
“Those were the days !” par Blues & Rhythm
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Rockabilly has been described as ‘Black blues and rock played by young white country musicians’, and whilst that is not the whole story, consider the first ten tracks here : two are by Bill Haley, one by Jack Turner, five by Elvis Presley, one by Malcolm Yelvington and one by Johnny Cash, but the songs themselves were originally associated with Jackie Brenston, Jimmy Preston, Big Mama Thornton (this is Jack Turner’s cover of ‘Hound dog’ from 1953), Big Boy Crudup, Roy Brown, Stick McGhee, Arthur Gunter and Junior Parker. The two omissions are Elvis’s cover of the bluesy, hokum-ish vintage song, ‘Just Because’, and Cash’s original ‘Cry! Cry! Cry! – but then Cash never was a typical rockabilly artist anyway! Other songs included on these CDs are originally from Big Maybelle, Ivory Joe Hunter, Tiny Bradshaw, Big Joe Turner, Fats Domino, Billy ‘The Kid’ Emerson, Little Richard, Little Walter, and another from Crudup, with Carl Perkins copping the writer’s credit for ‘Matchbox’, a whol [...]
-
« Tout simplement bouleversant !» par Blues & Co
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Qui n’a jamais entendu cet illustre et incontournable chanteur-pianiste auteur-compositeur Ray Charles Robinson, plus connu sous le nom de Ray Charles ? Il fait partie des plus grands artistes afro-américains que cette nation a pu connaître au cours du vingtième siècle. Pour commémorer les dix ans de la disparition (Ray Charles est décédé le 10 juin 2004), Frémeaux & Associés a édité ce coffret de trois cd reprenant les concerts donnés au Palais des sports en octobre 1961 et ceux de l’Olympia en mai 1962. En backing vocals figuraient les Raelettes : Gwen Berry, Margie Hendricks (avec qui il aura un enfant : Charles Wayne), Pat Lyles et Darlene McCrea, ainsi qu’une imposante section cuivres. Lors des dates prévues à Paris en octobre 1961, sa venue attira une foule si nombreuse, qu’il fallut rajouter plusieurs dates de concerts, ce qui a permis à 35000 fans d’assister à ses remarquables et émouvantes prestations. Vous retrouverez bien évidemment tous ces grands succès qui ont fait l [...]