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  • « Une éclatante passion » Par les Inrockuptibles
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    Sujet gouleyant, déjà traité par Tony Gatlif dans sa semi-fiction « Swing » : le jazz manouche, somme toute la seule catégorie du jazz spécifiquement française. D’ailleurs, ce documentaire devrait s’intituler « Les fils de Django », tant l’influence du génial Django Reinhardt s’avère essentielle dans ce courant. Les musiciens manouches auxquels ce film est consacré (Ninine Garcia, Tchavolo Schmitt, Angelo Debarre et Moreno) sont des adeptes de cette légende de la guitare, et poussent l’identification jusque dans leurs moustaches crayon soigneusement entretenues. (...)Par Vincent OSTRIA – LES INROCKUPTIBLES

  • « Mais d’abord du swing ! » par Le Canard Enchaîné
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    Il y a Angelo, l’austère, le travailleur, le gardien du Temple. Moreno, séducteur en diable, endimanché tous les jours, qui tchatche comme il rigole. Ninine, le plus moderne, le plus ouvert à cette société pourtant un peu fermée. Et Tchavolo, poète  virtuose, libre comme l’air, capable d’improviser, sans prévenir, un duo avec l’océan (si, si !). Sur ces attachants manouches guitaristes plane l’ombre de Django Reinhardt, au génie toujours inexpliqué-« En Egypte, on n’a jamais su comment ils avaient fait les pyramides. Django, c’est pareil », résume Moreno. Une magie dont ils se font les héritiers inspirés et généreux, peu importe qu’ils jouent derrière une caravane ou devant 3000 gadjés. Cinq ans ont été nécessaires au documentariste Bruno Le Jean pour croiser les portraits et les prouesses scéniques de ces quatre garçons dans le vent de liberté. Comme eux, son film a du souffle, du cœur, du chien. Mais d’abord du swing !Par D.J. – LE CANARD ENCHAINE

  • « D’une fraîcheur enivrante » par l’Humanité
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    Tandis que frappe l’ostracisme contre les gens du voyage, le film  « les Fils du vent » de Bruno Le Jean, s’avère vital. Ni discours militant ni misérabilisme. Mais en humble star, la dignité d’un peuple, qu’incarnent ici Angelo Debarre, Ninine Garcia, Tchavolo Schmitt et Moreno, guitaristes prodigieux. Ninine fait les présentations : « Angelo, c’est le scientifique. Moreno, très touchant, c’est une brute avec un cœur d’enfant. Et quand Tchavalo joue, on dirait une roulotte qui passe ». De Ninine (mentor de Thomas Dutronc), ses amis disent qu’il est « entre les deux », alliant mémoire et modernité. La dure réalité est montrée par touches ingénieuses, en osmose avec la pudeur des hôtes. Astreinte du carnet de circulation, pas d’eau courante dans les rares aires d’accueil, camps en bord d’autoroute… D’une fraîcheur enivrante, le documentaire offre à la musique un trône de reine. Le fameux swing manouche se fait hymne de résistance, pacifique, allègre.Par Fara C. – L’HUMANITE

  • « La musique est une manière de vivre et un moyen d'existence » par Télérama
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    « Angelo, Moreno, Ninine et Tchavolo sont guitaristes et manouches. Guitaristes parce que manouches. Pour eux, la musique est une manière de vivre et un moyen d'existence. Le seul, disent-ils, un peu amers, que leur laissent les gadjos, qui viennent les applaudir en concert. Et les fils de certains, déjà, sont prêts à perpétuer cette tradition et font des boeufs avec leurs pères, assis sur des pliants devant leurs caravanes... Bruno Le Jean s'accorde à leur âme musicale : son documentaire laisse la part belle à ce jazz manouche enivrant. En public, bien sûr, mais aussi lors d'un anniversaire familial qui devient un vrai spectacle, une célébration joyeuse et tendre. Joli moment de recueillement poétique, aussi, lorsqu'il filme Tchavolo Schmitt, issu de l'école alsacienne de jazz manouche, découvrant pour la première fois la mer avec un regard d'enfant et accordant sa guitare au bruit des vagues... Chose rare pour ces gens du voyage qui ont appris la méfiance, ils confient leurs con [...]

  • « Une belle leçon d'humanité » par Les Echos
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    « A l'heure où la Cité de la musique célèbre Django Reinhardt, « Les Fils du vent » offrent une contre-plongée dans la « Gitanie » d'aujourd'hui. Au départ, il y a huit ans, quand Bruno Le Jean a proposé aux quatre guitaristes de les filmer, ils étaient plutôt réticents. Finalement, ils ont accepté « car ils voyaient en moi une reconnaissance », dit le réalisateur, qui les a suivis durant cinq ans, accumulant cent vingt heures de rushes. De la Chope des Puces de Saint-Ouen aux files de caravanes parties sur les routes à la recherche d'un point d'eau ou d'une prise d'électricité en passant par le festival de jazz de Samois-sur-Seine, les quatre guitaristes, brillants héritiers de Django, servent de guide à une approche sincère du monde manouche. Il y a Angelo Debarre, méfiant de nature, très attaché aux traditions et à l'itinérance, le plus politique, aussi ; Moreno, qui a renoncé à la caravane pour s'installer dans un deux-pièces parisien, et qui râle volontiers contre les clichés [...]

  • « Savoir jouer ensemble, c'est pouvoir vivre ensemble » par Le Monde
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    « Entre les caravanes, sur scène ou dans la rue, Bruno Le Jean a suivi pendant cinq ans leur quotidien peu ordinaire, où chaque instant trouve une mélodie propre. Sur les cordes de la guitare, les doutes s'apaisent, les joies se célèbrent, le quotidien se rythme. Seuls les mots importants sont dits : on y parle calmement des incertitudes liées à une statut politique complexe, de la dévotion sans bornes que l'on doit à sa famille, de cette musique que l'on aime inconditionnellement et tous les jours. S'il refuse constamment de prendre une forme polémique, le film de Bruno Le Jean est pourtant au service d'une cause brûlante qui excède largement le cadre du documentaire musical. Dans l'actualité socio-politique, donner la parole aux gens du voyage, c'est donner la parole à la défense dans un vaste procès où la musique semble n'avoir aucun rapport avec les débats. Mais l'un des points forts des Fils du Vent tient à sa capacité à conserver un calme déconcertant, semblable à celui que [...]

  • « À écouter pour leur rareté » par le Figaro
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    « Pour reconnaître d’un coup d’oreille tous les oiseaux de la capitale, Frémeaux et Associés vient de publier un Guide sonore des oiseaux de Paris. Du bruant zizi au cygne tuberculé, en passant par la sittelle torchepot, la gamme chromatique des tétrapodes volatiles n’a plus de secrets. À écouter pour leur rareté : le bouvreuil du bois de Boulogne et le bruant du bois de Vincennes. »Par T.H. – LE FIGARO

  • « Voici deux CD plus conçus pour pénétrer l'atmosphère musicale du Cuba » par le
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    « En ce temps-là, pour lascives que pussent parfois être les musiques cubaines, elles étaient tenues par la censure des corps si caractéristique (mais si ignorée ici) des cultures créoles. Le danzon, le boléro, la rumba de l'époque sont des formes à la fois solaires et cérébrales, dansées avec extase et jouées par des virtuoses de la polyrythmie, libératrices mais corsetées. Voici deux CD plus conçus pour pénétrer l'atmosphère musicale du Cuba ancien que pour aller au-devant de nos fantasmes de tropiques. Donc, avec Rita Montaner, le Sexteto Nacional, les Trio, Cuarteto et Septeto Matamoros, le Sexteto Habanero et d'autres, on plonge dans un espace et des textures finalement assez inattendus. »Par B. D. – LE FIGARO

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