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« Cette virtuosité sans affèterie qui n’appartiennent qu’à lui » par On Mag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Le guitariste Rodolphe Raffalli (avec deux “f” et deux ailes, comme il aime à le dire) a du talent aussi bien dans le jazz que dans la musique sud-américaine, mais là où il excelle, c’est dans la transposition en swing manouche (son swing manouche à lui), de la chanson française. Et je suis d’autant plus à l’aise pour le dire que c’est moi qui l’ai incité à réaliser un concert instrumental de Brassens à la bibliothèque de Villejuif, ce qui a donné dans la foulée le fameux CD instrumental Hommage à Brassens. J’ai dit « son swing manouche à lui » car le swing de Rodolphe a ce lyrisme, cette empathie avec l’humanité de Georges Brassens, ce sens de la poésie, cette décontraction, cette virtuosité sans affèterie qui n’appartiennent qu’à lui. Cette fois-ci, c’est la chanson française en général, celle des années soixante, celle d’Edith Piaf, de Charles Aznavour, de Mouloudji, de Cora Vaucaire, de Charles Trénet et, bien sûr, de Georges Brassens. Quatre nouvelles chansons du géant de l [...]
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« Un jazz qu’on est obligé d’écouter » par On Mag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Le pianiste Francis Lockwood, dont nous avons déjà chroniqué les albums « Round About Bach » et « Jimi’s Colors » dans ces mêmes colonnes, nous a toujours énormément séduit par son phrasé sans chiqué et son authenticité. Et voici que ressort son disque « Nostalgia », de 1988, celui, sans doute, qui le fit connaître. Il est accompagné de manière parfaite par le bassiste Gilles Naturel qui, il y a vingt-cinq ans, était beaucoup moins connu qu’aujourd’hui, mais qui montrait déjà toutes ses qualités. Ecoutez son chorus sur « Two in One » et vous constaterez qu’il fallait avoir les oreilles bouchées pour ne pas se rendre compte de la grandeur de l’artiste. Le batteur est Peter Gritz, qu’on retrouvera sur l’album Jimi’s Colors, et c’est Aldo Romano sur deux morceaux « The Last Knight » et « Too Much Coffee » (très beau chorus sur ce dernier titre). Le phrasé élégant de Francis Lockwood, qui ne cherche jamais l’esbroufe se discernait déjà dans ce CD de son début de carrière, ainsi que [...]
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« Le résultat est probant » par On Mag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Ce triple album entre dans la catégorie, maintenant très importante, des albums thématiques dont le label Frémeaux nous régale depuis longtemps. L’Afrique en Amérique ! Une tâche pas facile à cerner, surtout si l’on cherche à montrer tous les aspects parfois contradictoires d’une Afrique plus fantasmée que réelle, aussi bien dans le rock, le jazz que le calypso. Mais le résultat est probant. Le premier CD commence par un document de vingt-cinq secondes, dans les années 20, de la voix de Marcus Garvey présentant ses vœux aux « citoyens d’Afrique ». Marcus Garvey, c’est ce leader noir américain qui préconisait entre autres le rapatriement en Afrique des Afro-américains déportés par l’esclavage. Mais quelle Afrique ? Le Libéria ? L’Ethiopie (naissance du mouvement rasta) ? Beaucoup d’Afro-Américains se sentaient orphelins de leur mère Afrique, embellie, dont ils n’avaient que des souvenirs mythifiés, oubliés, transformés (essayez donc, vous, de vous souvenir du pays de l’arrière- [...]
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« Une franche gaieté se détache de l'ensemble, une visite à ne pas manquer. » pa
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« La maison Frémeaux démontre une fois encore qu'il est possible d'inventer de jolis programmes discographiques. Plutôt que d'user la corde commerciale en présentant la cent-unième Anthologie Gainsbourg- un artiste que l'on ne cesse de tuer par la répétition des hommages- elle présente un florilège intelligent, drolatique, émouvant, des interprétations que d'autres chanteurs ont enregistrées, mêlés à des documents rares de l'auteur-compositeur. Catherine Sauvage et Gréco, Petula Clark, Isabelle Aubret, sans surprise, tiennent leur place. On découvre aussi Vicky Autier, les Riff et Christian di Maccio, curiosités d'une époque amoureuse de pseudonymes exotiques. Une franche gaieté se détache de l'ensemble, une visite à ne pas manquer. »Par Frédérick CASADESUS - MEDIAPART
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« Swing irréprochable » par Lion
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Claude Bolling (né en 1930), pianiste, compositeur et chef d’orchestre, est un exemple rare de longévité musicale en jazz. Il a créé en 1955 un grand orchestre avec lequel il a joué sur toutes les scènes internationales et les festivals pendant plusieurs décennies avec le même succès et la même exigence de qualité musicale. Pour graver ce CD, il a réuni un « petit band» de musique de chambre composé d’amis avec lesquels il travaille depuis plus de vingt ans : Pierre Schirrer (sax-fl), Michel Delakian (tp-flg), Pierre Maingourd (cb), Vincent Cordelette (dr) et deux vocalistes : Faby Medina et Marc Thomas. Ils interprètent huit compositions de Bolling, trois standards et une composition de Duke Ellington. Claude Bolling fut à ses débuts influencé par le style New Orleans et le ragtime avant de s’inspirer de la musique de Duke Ellington avec lequel il a joué et dont il est devenu l’ami. C’est donc dans un style de jazz classique exemplaire qu’il emmène sa petite cohorte de solistes r [...]
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« Un moment charnière de l’œuvre de Gainsbourg » par Chants… Songs
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Le volume 2 du coffret Serge Gainsbourg et ses interprètes offre l’intégralité des créations de l’artiste au début des années 60, une période charnière où le rock n’roll et les débuts du yé-yé changent la donne de la chanson. Début 1960, un jeune loup publie chez Vogue son premier 45 tours : T’aimer follement. Il s’agit de Johnny Hallyday, 16 ans à peine. En quelques mois, il va éclater. Pour Serge Gainsbourg, c’est une époque en demi teinte où l’auteur-compositeur-interprète se cherche un peu. Heureusement, s’il continue d’apparaître à la télévision, pas toujours très à l’aise, il part tourner trois péplums en Italie dans le rôle, bien sûr, de parfait salaud. Une manière d’arrondir ses fins de mois. Gainsbourg n’a pas encore de rêves de réalisation et on sait qu’il préférait peindre que chanter. Cette chanson dont il dira des années plus tard, fidèle à son sens de la provocation, que c’est un "art mineur." Pourtant, en 1961, il marque les ondes d’une mélodie : La Chanson de Pré [...]
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“For all jazz and calypso lovers wishing to explore the music’s African heritage
Catégories : Article de presse ( Article de presse )“Fremeaux & Associes are the same French label who gave us those extraordinary compilations on Jamaican mento and the gombey music of the Bahamas and Bermuda, as well as a definitive round-up of early Jamaican r & b. Please note that compiler Bruno Blum is meticulous in his research and invariably serves up a feast of little-known gems and seminal recordings that should delight even the most committed fans of Caribbean music. This three CD set is another remarkable pot-pourri of vintage recordings – one that sets out to trace the influence of African and Caribbean styles in American music. The main depository of this legacy was jazz of course, except this fifty-seven track collection also encompasses calypso, gospel, rhythm and blues and even field recordings before signing off with a hard bop sides by Art Blakey [Afrique and Ayiko Ayiko], Randy Weston and Max Roach. Disc 1 opens with an extract from one of Marcus Garvey’s speeches before we’re whisked back in time to the early 19 [...]
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“some essential recordings, made during calypso’s Golden Age” par System Records
Catégories : Article de presse ( Article de presse )“Following their excellent 2CD compilations of 1950s Caribbean recordings covering: Jamaica Mento, Trinidad Calypso, Jamaica RandB, and The Bahamas, the French label Fremeaux cast the same spotlight on the even less well-documented Bermudas. This mysterious British overseas territory, a favourite of American tourists, has music and dance traditions called ‘gombey, based on African roots, and they also adopted the calypso. Fabrice Uriac and Bruno Blum have unearthed some essential recordings, made during calypso’s Golden Age, by such originals as Sidney Bean, Reuben McCoy and The Hamiltonians, the Talbot Brothers, Hubert Smith and His Coral Islanders, Erskine Zuill, Al Harris and His Calypso Band, Kingsley Swan and His Calypso Islanders and jazzman Lance Hayward. A unique anthology, with a 32-page booklet of rare photos and full notes, in English and French, which finally rediscovers the catchy, rhythmic, sunny and often humorous Bermudan music of the 1950s - and reveals that these [...]