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  • « Insatiable chercheur de sons » par Jazz Mag-Jazzman
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    Césarius Alvim s’était fait connaître du public français dans les années 70 quand il tenait la contrebasse aux côtés de Jean-Pierre Mas dans l’album « Rue de Lourmel » qui fut un joli succès du jazz français de l’époque. Sur l’instrument dont il devint rapidement l’un des meilleurs spécialistes européens, il fut aussi le complice de Martial Solal, et c’est peut-être la fréquentation des deux hommes qui l’amena, dans les années 80, à se remettre au piano avec lequel il avait fait ses débuts. Cette renaissance fut marquée par le très bel album « Threefold » qu’il fit en 1988 avec Eddie Gomez et Eric Le Lann (également sur le label La Lichère fondé par le regretté Patrick Tandin) où il avançait déjà ses conceptions evansiennes de la musique. Avec « Contrapunctuns », le voilà lancé dans l’aventure du re-recording qui lui permet de tenir les deux rôles pour maîtriser l’art du contrepoint qu’il a choisi d’explorer. Ainsi, dans Poème pour un rêve, la superposition des deux lignes mélodiq [...]

  • « Que du bonheur ! » par Jazz Mag-Jazzman
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    « Everybody digs Bill Evans » (Tout le monde kiffe Bill Evans), tel était le titre de son deuxième album sous son nom publié en décembre 1959. Tout le monde ? Etait-ce si sûr à l’époque. En tout cas, c’était une évidence pour tous les musiciens qui l’avaient choisi comme pianiste pour son jeu d’accompagnement d’une précision harmonico-rythmique déjà irrésistible, balançant librement entre Bud Powell et Lennie Tristano avec une pincée de Horace Silver pour relever le tout. Outre ses tout débuts en trio (de 56 avec sa première version de Waltz For Debby jusqu’à ses premiers sublimes « pas de trois » avec Paul Motian et Scott La Faro en 1959), cette anthologie, accompagnée comme toujours d’un livret exemplaire signé par Alain Gerber et Alain Tercinet, a pour premier mérite de rassembler en un double CD des plages pas toujours connues qui mettent en valeur les talents multiples de sideman de Bill Evans Aux côtés de George Russell (avec les dix minutes de réjouissance d’All About Rosie [...]

  • « Le sommet de son œuvre » par Presto
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    Si vous aimez Gainsbourg, Dutronc, Nino Ferrer, Higelin, François Béranger, Odeurs, Jef Kino et les premiers Renaud, vous savez ce que beau monde doit à Boris Vian. Plus d’un demi-siècle après sa disparition , on n’est finit pas de célébrer sa modernité. Car s’il décéda avant la quarantaine, Vian consacra l’essentiel des cinq dernières années de sa vie à la chansonnette (il en écrivit plus de 500). Si ses fameuses Chansons possibles et impossibles (celles dont il se réserva l’interprétation) constituent certes le sommet de son œuvre chantée (avec « La Complainte du progrès » et « Le déserteur » pour principaux oriflammes), ses parodies et adaptations des débuts du rock’n’roll US s’avéraient le plus souvent d’aimables pochades (imaginez Louis Prima adapté par Le Grand Orchestre du Splendid). Y surnagent tout de même « Rock Hoquet » par Henri Cording (alias Salvador, adapté plus tard par Au bonheur des dames) et « 39 de Fièvres » (« Fever ») par l’obscur Gabriel Dalar. Le troisième [...]

  • « Un langage harmonique cossu entre miroitement et roulis » par Jazz Mag-Jazzman
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    Un roulement d’arpèges enfle jusqu’à une mer harmonique démontée battue par une batterie assez lourde où l’on peine à reconnaître Karl Jannuska, autour du tangage valeureux de la contrebasse sur lequel la guitare élève son chant spiralé jusqu’à l’accalmie du retour aux arpèges initiaux. Tel est Bigibop, le premier morceau et le plus original d’un disque qui décline un langage harmonique cossu entre miroitement et roulis. Soit une musique plongeant ses racines tout à la fois du côté de McCoy Tyner pour les franches armatures modales et de Bill Evans pour ce qu’il est convenu d’appeler « délicatesse » et « richesse harmonique » (…). Franck BERGEROT - JAZZ MAG-JAZZMAN

  • « Un secret qui se révèle à pas comptés » par Médiapart
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    « Il aime un certain minimalisme ou bien cherche, en compagnie, de George Russell, des éclats d'orchestre.Il a déjà composé Waltz for debby, son grand succès; l'année suivante il aura l'honneur, auprès de Miles Davis, de jouer la partie de piano de Kind of blue. C'est un enfant, presque. Un secret qui se révèle à pas comptés, les pauses et demi-soupirs ayant alors pour lui plus d'importance que les arpèges telluriques. Il faudra patienter jusqu'aux années soixante-dix et leurs cheveux fous de fleurs pour entendre plusieurs fois Bill Evans enregistrer, sur multipistes, une série de fantaisies, piano fender et steinway mêlés comme des rêves. Au jeune Evans il est possible de rendre hommage, grâce au double album disponible aujourd'hui. Contre la pluie, le temps du jazz. Un beau week-end en vérité. »Par Frédérick CASADESUS – MEDIAPART

  • « Comment accepter l’autre ? » Par le Théâtre du Rond-Point
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    « Ilse Koch fut l’épouse d’un employé de banque délinquant de droit commun qui deviendra général SS et commandant de Buchenwald. Sa femme commit les pires atrocités au point qu’elle fut surnommée après-guerre « la chienne de Buchenwald ». Cette rousse aux yeux verts envoyait à la mort, non sans les raffinements qui font d’elle une émule du Marquis de Sade des 120 journées de Sodome, quiconque avait le malheur de croiser son regard. Elle est entre autre connue pour sa collection d’abats-jours en peaux  humaines. Pourquoi «  chienne » sachant qu’aucun animal n’a jamais fait à l’un des siens ce que l’homme fait à l’homme ? Dans des récits de voyage autrefois, dans l'univers de la science-fiction aujourd'hui, l'homme peut se trouver au contact de créatures qui n'appartiennent pas au genre humain, dont l'aspect physique est tel que l'on voit en eux des monstres. Une autre question se pose : comment accepter l'autre qui se distingue physiquement de soi ? Par un renversement de perspecti [...]

  • « Frémeaux tape de nouveau dans le mille » par Rock’n’roll Revue
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    « Un conseil : ne vous focalisez pas sur l’image de James, roi du R’n’B / Soul des années 1960 puis du Funk et de la Sex Machine, vous ne liriez pas ce qui suit et ce serait fort dommage pour vos oreilles. Pour ma part, l’ayant d’abord entendu au milieu des années soixante, je ne m’étais pas, à l’époque, intéressé à ce qu’il avait pu faire auparavant. J’avais simplement acquis l’album public à l’Apollo, trouvant les Famous Flames très bons et aimant bien les deux /  trois titres dont je découvrirais plus tard qu’ils ressemblaient à duSwamp Pop. Ce n’est qu’ultérieurement que j’ai entendu son Rock’n’Roll littlerichardesque, “Chonnie-On-Chon” et l’ai trouvé superbe. Ce fut donc une vraie découverte tardive qu’entendre ces morceaux King / Federal sur cette anthologie 3 CD’s et je ne le regrette vraiment pas. Oui, lors de cette période allant de début 1956, lorsque Ralph Bass, producteur pour Syd Nathan, reçoit une maquette d’un jeune chanteur de Géorgie nommé James Joseph Brown Jr., [...]

  • « Bravo » par Rock’n’roll Revue
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    « Après un premier coffret (FA 266) consacré aux débuts de Muddy, Gérard Herzhaft présente un coffret 3 CD’s de la production de la décennie suivante. Cette formidable (pléonasme pour Frémeaux) réalisation est, en sus, pourvue d’un livret de l’ami Gérard tel que je les aime : clair, net et précis, à la portée de tous, expliquant clairement la transition d’une musique rurale du Delta avec accompagnement restreint à un blues musclé et électrifié avec groupe complet. De plus, cerise sur le gâteau, on a droit à une photo d’un Gérard jeune en compagnie du maître. Les amateurs de blues et des racines du rock’n’roll (“Mannish boy“, “Baby please don’t go“, “Hoochie coochie man“, “Got my mojo working“) seront déjà familiers avec les titres de la période et se régaleront à leur écoute. Bravo et merci ! »Par Bernard BOYAT – ROCK’N’ROLL REVUE

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