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« Une belle découverte ! » Par Blues Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Si le blues est la musique du diable, nombre de ses serviteurs font référence à la musique sacrée de leur communauté comme pratique initiale du chant. Les anthologies Gospel du catalogue Frémeaux & Associés nous invitent à découvrir ce pan religieux de l’univers musical, qui a imprégné dans leur jeunesse plusieurs générations de chanteuses et chanteurs africains américains. Dernier en date, ce coffret de 3 disques nous offre un florilège de l’art vocal sublime de groupes féminins de Gospel qui se sont produits au sein des églises ou sur des scènes profanes entre 1940 et 1962, période considérée comme l’âge d’or du Gospel. De 3 à 7 membres, les ensembles étaient accompagnés généralement d’un piano ou d’un orgue, souvent d’une batterie et quelquefois d’une guitare. Des vocalistes talentueuses ont renouvelé le répertoire spirituel traditionnel par leurs thèmes, les arrangements et un tempo gorgé de Swing en écho au Rhythm & Blues contemporain en plein essor. Des plus célèbres comme l [...]
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« Elle éclaire l’art de la mélodie du saxophoniste » par Robert Latxague
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« On le sent, on le perçoit aussitôt : sa langue vernaculaire de chant, c’est bien celle du Brésil, pays qu’elle a adopté pour ses musiques, pays continent dont elle a arpenté les scènes, terre natale du père musicien de ses enfants. Alors dans sa bouche, dans la vibration douce de ses cordes vocales Tarde aussi bien que Vera Cruz ou encore Caminho Solar– version chantée du mythique Footprints des années d’or de Blue Note- sonnent aux accents parfaits cariocas, nordeste et compagnie. Pourtant le sujet de ce nouvel album passe bel et bien par une référence -référence ?- aux talents de compositeurs de Wayne Shorter. Sa voix suave, mesurée, maîtrisée l’y sert au premier chef. Elle éclaire l’art de la mélodie du saxophoniste sacralisé chez Miles Davis déjà, « mondialisé » via Weather Report pour ensuite un aboutissement au sein de son quartet jusqu’à ce jour (My Children of The night, Infant Eyes) Justement, comment ne pas souligner, comment passer sous silence cette façon très person [...]
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FLYER 288 OCTOBRE 2022
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« On se surprend à en redemander » par Classica
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Le vibraphoniste et batteur Jean-Michel Davis, qui pratique aussi le marimba, le xylophone et le glockenspiel, a rassemblé un réjouissant quintet (avec guitare, piano, contrebasse et batterie) qui donne des versions enlevées de trois standards (« Embraceable You », « On Green Dolphin Street » et « You and the Night and the Music ») mais aussi de la chanson (Trenet, Kurt Weill, Gainsbourg et Gershwin). Quand en outre sont invités Daniel Huck, musicien d’envergure et ici maître du scat une nouvelle fois, ainsi que Juliette Pearl Davis qui sur quatre thèmes fait entendre une voix d’une rare pureté musicale et d’une justesse sans défaut, et l’élégiaque flûtiste Hubert de Villèle, on se surprend à en redemander, à se plonger encore dans cet univers charmeur qui allie avec bonheur les vertus du bop et celles non moins recommandables de la fraîcheur d’imagination musicale. Par Jean-Pierre JACKSON - CLASSICA
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« Illinois Jacquet, l’éclosion d’un nouveau talent » par Jazz Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Flying Home » est un de ces morceaux phares qui, à toutes les époques, ont jalonné l’histoire du jazz et révélé l’éclosion de nouveaux talents. En l’occurrence, celui du saxophoniste ténor Illinois Jacquet, à peine âgé, en 1942, de dix-neuf ans et membre du big band de Lionel Hampton. Chargé d’exécuter un solo sur ce classique trente-deux mesures dû aux plumes conjuguées de son leader et de Benny Goodman qui l’avaient créé en 1939, il se livra, sur soixante-quatre mesures, à une improvisation torride, véhémente, gorgée de swing. En un mot, d’autant plus saisissante qu’elle était transcendée par une sonorité pleine, issue en droite ligne de la tradition des ténors texans. La prégnance de ce solo fut telle qu’il fit désormais partie intégrante du morceau et constitua le passage obligé de tous ses interprètes, repris par cœur par Jacquet lui-même puis par ses successeurs chez Hampton, notamment Arnett Cobb. Et « Flying Home » contribua à faire de Jacquet une sorte de chef d’école d [...]
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« La naissance de la guitare jazz moderne » par Jazz Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Solo Flight ». Beaucoup considèrent cette pièce comme l’acte de naissance de la guitare jazz moderne pour le solo qu’y improvise Charlie Christian, pourtant au sein d’une des formations les plus emblématiques de la Swing Era : le big band de Benny Goodman. A l’époque dès qu’il n’est pas requis par son patron, le guitariste passe ses fins de nuit à Harlem, au Minton’s Playhouse, où les jeunes loups du moment (Kenny Clarke, Thelonious Monk, Dizzy Gillespie…) expérimentent ce que l’on appellera bientôt le bebop. Soir après soir, il y expérimente une approche mélodique de la guitare qui tranche avec celle de ses prédécesseurs et dont on retrouve les caractéristiques dans ce « Solo Flight » que l’arrangeur Jimmy Mundy de Benny Goodman lui a confectionné sur mesure. Dominant l’orchestre grâce à l’usage nouveau de l’amplification, Charlie Christian y délivre un solo que tout guitariste de jazz se doit de connaître par cœur. Par L.F. – JAZZ MAGAZINE
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« Un solo qui est encore étudié dans les écoles » Par Jazz Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Body And Soul ». Détrôné par Lester Young lors d’une jam à Kansas City en décembre 1933, le père du saxophone jazz se retire en Europe où, loin de la vie en big band, il approfondit son sens harmonique et assouplit son jeu. Le 11 octobre 1939, peu après son retour à New York, il enregistre un « Body And Soul » dont il est l’unique soliste : délicate intro de piano, trois légers rebonds de l’anche sur la première note du thème, et le voilà parti, voguant sur la grille. Deux chorus durant, gonflant progressivement les voiles, il fuit la partition, moins soucieux d’en suivre les rivages mélodiques qu’impatient d’en explorer les abysses harmoniques, mais sans perdre ce lyrisme bel canto que lui inspirent les ballades. Soixante-dix ans plus tard, ce solo est encore étudié dans les écoles pour ses qualités narratives et pour la fameuse substitution tritonique, calembour harmonique alors déjà connu de quelques pianistes, futur sésame du bebop, dont il assimile ici l’usage. Charlie Park [...]