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  • Nevers nous déniche une foule de raretés Selection Noël par Jazz Mag-Jazzman
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    Ce coffret reprend à l’identique les six derniers doubles de l’intégrale établie par Daniel Nevers, pour un prix préférentiel (79,99 € pour 12 CD accompagnés de livrets totalisant 196 pages). Django découvre la guitare électrique et le bop, Nevers nous déniche une foule de raretés.Par JAZZ MAG-JAZZMAN

  • On entend là l’impératrice du blues Les plus grandes chanteuses par Jazz Mag-Jaz
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    Pour se faire une image un peu sérieuse, et juste, de Bessie Smith, il faut oublier le film dans lequel elle joue (St Louis Blues) qui en donne une vision de défaite, les légendes pathétiques mais passablement fausses tissées autour de sa mort, et surtout lire le livre que Florence Martin lui a consacré aux éditions du Limon. On écoutera par exemple (tiré du double CD Frémeaux) l’extraordinaire Sobbin’ Hearted Blues où elle dialogue avec un jeune cornettiste nommé Louis Armstrong. Militante, libre dans sa sexualité et dans sa vie, on entend là l’impératrice du blues. Et pour ceux qui (comme moi) font trop systématiquement référence à cette rencontre, reste la réponse qu’elle fit elle-même un jour à quelqu’un qui lui posait la question : « Louis Armstrong ? Je ne me souviens pas ».Par PM – JAZZ MAG-JAZZMAN

  • Pour une asiatique comme moi, le jazz, c’est Lui Interview de Youn Sun Nah par J
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    Cette mélodie, j’avais du mal à la chanter. C’est très moderne. Pour une Asiatique comme moi, le jazz, c’est Lui. On ne voyait jamais Ella ou Sarah à la télé, mais on voyait Louis Armstrong. Sa voix est unique. C’est un inventeur. Mais à la télé, il devait faire le show, avec derrière lui des blondes qui claquaient des doigts. C’est terrible ce que les musiciens noirs ont supporté ! C’était reçu de façon paradoxale en Corée, parce que ça représentait l’impérialisme américain, l’occupant, alors nous étions nous-mêmes très américanisés. L’exotisme a joué en ma faveur. En Europe, comme en Corée. Au Cim, j’étais une curiosité, on venait voir comment je chantais le jazz. Et quand je suis retournée en Corée, on voulait savoir s’il y avait vraiment du jazz en France. Depuis, les jazzmen coréens viennent en Europe. Avant, ils allaient en priorité aux Etats-Unis.Par Youn Sun NAH – JAZZ MAG-JAZZMAN

  • De sublimes contrechants Les plus grandes chanteuses par Jazz Mag-Jazzman
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    Lester fut le seul homme qu’elle aimât de tendresse, elle qui préféra toujours comme amants des voyous veules et violents. Le Prez était trop proche, trop doux, trop fragile pour qu’elle songeât à s’en amouracher. Il faut dire qu’il savait la faire rire. Il la rendait heureuse. Lester et Billie étaient « trop émerveillés d’être ensemble pour ne pas rester des amants chastes qui n’enlacent que leurs musiques. Qui se moquent des fêlures dans les ciels de faïence. Et qui font des miracles comme on fait des chansons. » (Alain Gerber). Ce triple album rassemble chronologiquement toutes les faces enregistrées par Lester et Billie, entre janvier 37 et juin 46, extraites des treize séances Brunswick ou de concerts du JATP. Ce monument s’impose à l’évidence comme « le seul duo d’amour vraiment spectaculaire du jazz » (Francis Marmande). A preuve, Without your Love et Trav’lin All Alone. Le saxophone funambule de Prez y tisse sur l’étoffe irisée de sa voix juvénile de sublimes contrechants. [...]

  • Elle chante avec une férocité de grand fauve Les plus grandes chanteuses par Jaz
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    Comment ne pas citer Mahalia Jackson parmi nos « historiques », tant elle incarne à elle seule cette puissante ferveur de l’église noire qui a si profondément marqué les grandes chanteuses noires et qui constitue finalement le seul critère excluant pour toute la partie du jazz vocal actuel qui fait problème aux puristes ? On retrouve d’ailleurs ici Mahalia Jackson au sommet de la première partie de son œuvre enregistrée, celle que le label Apollo destinait au public noir, avant que la grosse production de Columbia ne l’entraîne vers un chant spirituel d’une indéniable grandeur mais beaucoup plus policée. Bien que l’on y trouve déjà sa grande complice, la pianiste Mildred Falls aux côtés de l’organiste Herbert J. Francis, elle chante avec une férocité de grand fauve qui n’avait d’égale que – dit-on – sa pugnacité en affaires, les désordres de sa vie sentimentale et une présence scénique charnelle dont les déhanchements la firent condamner par les fidèles les plus prudes et adorer p [...]

  • Elle est au faîte de sa gloire Les plus grandes chanteuses par Jazz Mag-Jazzman
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    Impossible de résister au plaisir de vous faire (re)découvrir cette grande voix qui fit à plusieurs reprises froncer le sourcil aux autorités religieuses noires pour s’être aventurée du côté de la musique profane avec l’orchestre de Lucky Millinder. Sur le présent volume de l’intégrale établie par Jean Buzelin, elle est au faîte de sa gloire, et l’enregistrement de sa cérémonie de mariage est l’occasion d’entrer au cœur de l’église noire, accueillie par le prêche du révérend Kelsey. Mais on l’entend également sur ses disques de l’époque, entourée de divers groupes vocaux, de ses plus fidèles comparses, le Sammy Price Trio, le James Roots Quintet, ou de sa partenaire Marie Knight dont la voix savait si bien enlacer celle de son aînée.Par AS – JAZZ MAG-JAZZMAN

  • La relecture de ces mythes délaissés nous invite à une spiritualité laïque Le Mo
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    "Dieu est mort. Et alors ? Plus personne ne croit en la nation, en la révolution. Et alors ? Ferry le libéral croit, après le siècle des idéologies dont nous sommes en deuil, en « l'émergence d'une nouvelle forme de sacré » : l'amour ou « l'hypersentimentalité » érigés en loi de société. Il est catégorique : « Une chose est sacrée lorsqu'on peut se sacrifier pour elle. Et nous ne saurions plus désormais capables que de nous sacrifier pour l'autre. » Ainsi, après l'ère de la famille bourgeoise, qui inaugura le temps de la transgression et du bordel, nous entrons, avec Ferry, dans l'ère du mariage d'amour et qui permettra (qui sait ?) une réconciliation de l'homme et du cosmos. La relecture de ces mythes délaissés nous invite à une spiritualité laïque. Une doctrine du salut à hauteur d'homme : il y a du chaos en chacun de nous (le laid Dionysos ne fait-il pas partie de l'Olympe ?), mais si l'homme choisit de ne pas céder aux avances de Calypso, il pourra être heureux sur terre..." p [...]

  • Ferry défend la vision d'une spiritualité laïque. par Le Nouvel Observateur
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    "Trois événements ont, selon lui, caractérisé le XXe siècle. En premier lieu, la déconstruction des valeurs initiée par Nietzsche jusqu'à Heidegger et Derrida. Cette démolition, parfois géniale, des traditions s'est traduite en art et en politique par le phénomène des avantgardes et, sur le plan social, par l'émergence d'un type humain nouveau : le bohème. Rapins, « fumistes », hippies se veulent les ennemis jurés du bourgeois et de ses conventions. Mais, deuxième élément marquant, les bohèmes « n'ont été pour l'essentiel que le bras armé du capitalisme mondialisé, l'instrument de la réalisation parfaite de la société de consommation ».Luc Ferry montre comment Mai-68, en arasant l'autorité et les tabous, a permis l'émergence de l'individu consommateur, affamé de nouveautés, aussi vite appâté que lassé. Sous les pavés, non pas la plage mais la Bourse, le marché. Il note la connivence entre les grands capitaines d'industrie, comme François Pinault, et l'art contemporain le plus en p [...]

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