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« Album sublime » Par Sciences et Avenir
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Le label Frémeaux, bien connu pour ses rééditions de bonne facture, publie cette compilation couvrant la période la plus électrique de Manu Dibango, de 1978 à 1989. On (re)découvre ainsi quelques extraits d’un album sublime, un tantinet oublié, Waka Juju, datant de 1982, quand le grand Manu commençait à sérieusement fricoter avec le funk et l’afrobeat, notamment le fabuleux Africa Boogi, avec Wally Badarou et Jean-Claude Naimro, le clavier de Kassav’. Ou cette rareté, le fameux Soul Makossa, titre qui avait lancé la carrière internationale du saxophoniste camerounais en 1972, piraté par Michael Jackson dans l’album Thriller dix ans plus tard, mais ici repris par Manu lui-même en 1978, lors d’une séance de studio à Kingston, avec la section rythmique jamaïcaine, Sly Dunbar et Robbie Shakespeare. On regrette d’autant qu’il n’y ait ici aucune trace de l’album le plus expérimental de Manu Dibango, Electric Africa, enregistré en 1985 avec Herbie Hancock, Bill Laswell et Bernie Worrel [...]
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« Musique du monde sans doute, musique noire certainement » Par Trad Mag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« L’infatigable Manu Dibango a enregistré partout. Il a coloré son makossa d’esprit soul ou bien encore reggae selon les moments. Dans les années 1970 et 1980, il a roulé sa bosse avec d’excellents musiciens, allant même jusqu'à Kingston (Jamaïque) pour enregistrer avec les pointures du reggae. Cette compilation offre quelques bons moments de ses voyages. Manu Dibango est bel est bien l’un des piliers des genres urbains. Musique du monde sans doute, musique noire certainement. A écouter pour retourner à ces carrefours que seuls quelques artistes sont capables de nous montrer. »Par Etienne Bours — TRAD MAG
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Un impromptu à se procurer promptement. par Djangostation
Catégories : Article de presse ( Article de presse )"Enregistré en 2002 pour le label Jazzetal du guitariste et producteur Dave Kelbie, cet Impromptu nous présente le quartet anglais d’Angelo debarre. La rythmique est d’abord très convaincante : emmenée par Dave Kelbie, qu’on a déjà pu entendre derrière Fapy Lafertin pour ses albums anglais (excusez du peu... !), et par un contrebassiste, Pete Kubrick-Townsend, ne dédaignant pas d’y aller de son petit chorus, elle assure aux solistes un tapis swingant parfaitement rassurant et propices aux envolées debarresques. Face à un Angelo très en verve, le violoniste Chris Garrick s’en sort plutôt bien, réussissant même à tirer son épingle du jeu sur certains titres ; on pense notamment à la tension fébrile et palpable d’un Lentement Mademoiselle sur le fil, et qui doit beaucoup à sa subtilité. Les arangements violon/guitare sont également particulièrement soignés (Flèche d’or). Et quand à Maître Debarre, il est égal à lui même ! Une précision et un toucher exceptionnel, de la volubilité fac [...]
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« Décès du musicien Bob Lenox » Par Libération
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Le chanteur et compositeur américain Bob Lenox est décédé ce lundi, à l’âge de 65 ans, des suites d’une longue maladie. L’artiste était notamment connu pour son style très personnel, fruit d’un mélange entre folk et blues, ainsi que ses collaborations avec Jimi Hendrix, Tina Turner et un autre ancien de Woodstock, Joe Cocker. Lenox avait également signé plusieurs bandes originales de films : comme celle du premier long métrage de la française Isabelle Mergault, Je vous trouve très beau, sorti en 2005. » Par LIBERATION
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Le crépuscule d’une idole Par Lire
Catégories : Article de presse ( Article de presse )"Après Dieu, Michel Onfray déboulonne Freud, le freudisme et les freudiens. Les griefs qu’il récapitule en tête de sa conclusion (voir l’extrait ci-dessous) sont de trois ordres. Le premier est biographique : Freud aurait eu un comportement malhonnête. En deuxième lieu sa thérapie n’a pas fait ses preuves. Progressiste ou révolutionnaire, Freud ? En aucun cas, objecte Michel Onfray, qui tient à le mettre également en cause sous l’angle de la politique. C’était un fieffé conservateur, gardien des bonne mœurs et partisan de régimes autoritaires.Au terme de cette analyse, une question s’impose : si Freud fut bien cet affabulateur accablé par un lourd dossier ; s’il a bien été un philosophe qui a détesté la philosophie pour mieux déployer sa pensée dans le seul cadre philosophique : s’il a très tôt détesté les biographes parce qu’il savait que cette engeance ferait un jour l’histoire de ce qu’il s’est évertué, lui et ses amis, à présenter sous le signe de la légende ; si son odyssée [...]
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Un monde que l’on imagine difficilement aujourd’hui par Cairn Info
Catégories : Article de presse ( Article de presse )"La banlieue “a des charmes que rien ne remplace”, c’est “un paradis qu’on a mis sur terre”, où “le dimanche, on oublie ses ennuis”, chantaient Reda Caire, Damia ou Robert Lamoureux dans les années 1930, 1940 et au tout début des années 1950. Cette banlieue mise en musique est un monde que l’on imagine difficilement aujourd’hui. Certes, on reconnaît les noms des communes qu’on ose afficher, à l’époque, jusque dans les titres, comme “Entre Saint-Ouen et Clignancourt”, “Les filles de Gennevilliers” ou “Joinville-Musette”, mais ensuite on entend la description de sites où tout n’est que jardins, ombrages, fêtes et romances. On voit bien que la banlieue était déjà plurielle, avec des territoires très distincts. Il y a des distinctions sociales entre le monde très ouvrier de Saint-Ouen, l’espace des fonctionnaires (Saint-Mandé) ou celui des bourgeois (Saint-Germain, Chantilly). Il y a les banlieues du quotidien et celles où l’on va pour se distraire. Dans cette dernière catégorie, la g [...]
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Bravo aux Éditions Frémeaux par Histoires Littéraires
Catégories : Article de presse ( Article de presse )"Belle occasion de redécouvrir la pièce de Rostand, dont bien des morceaux de bravoure restent en mémoire. Pierre Vaneck, qui interprète le personnage-titre, est mort il y a quelques mois. Son interprétation est, comme à son habitude, toute d’intériorité. François Maistre, avec son inoubliable voix nasale, joue Metternich. Un peu décevante, par son manque de fougue et de pittoresque, est la prestation de Jacques Dumesneil dans le rôle de Flambeau. Autre choix discutable, le commentaire de Maurice Clavel pour décrire le contexte de chaque scène : outre qu’il est inutile, sa voix couvre certains vers de la pièce, ce qui est ennuyeux et désagréable. Mais ce sont là des réserves mineures par rapport au plaisir général de l’écoute. Une fois encore, bravo aux Éditions Frémeaux, et un merci anticipé pour une prochaine édition d’un enregistrement de Chantecler."par Jean-Jacques LEFRERE - HISTOIRES LITTERAIRES
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Un extraordinaire commentaire d’une œuvre et d’une vie. par Histoires Littéraire
Catégories : Article de presse ( Article de presse )"Belle occasion de ré-écouter ses entretiens célèbres, où dialoguent — et parfois ferraillent courtoisement — un Amrouche, pontifiant comme à son habitude mais non dépourvu d’habileté rhétorique et de ténacité, et un Claudel roublard en dieu et madré en diable. En de nombreux passages, l’auteur de Tête d’Or déjoue les pièges que lui tend son interlocuteur, en répondant ou en balayant la question, par exemple sur ses relations difficiles avec Gide, ou sur sa liaison avec Rosalie Vetch. Mais c’est surtout le parler de Claudel, cette voix rocailleuse, paysanne, lente et légèrement chuintante, qui reste dans l’oreille. Des mémoires si l’on veut, improvisés à la rigueur, mais surtout un extraordinaire commentaire d’une œuvre et d’une vie. Quel personnage !" par Jean-Jacques LEFRERE - HISTOIRES LITTERAIRES