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  • « Bien plus qu’une curiosité » par Jazz Magazine
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    « Queen of the blues », Dinah Washington était-elle une chanteuse de jazz, de blues, de rhythm’n’blues ou de variétés, sans même parler du gospel de sa jeunesse ? « I can sing anything », prétendait-elle. Ce n’est pas l’écoute de cette anthologie qui lui donnera tort. Celle-ci s’ouvre sur deux blues interprétés avec le sextette, puis le septette de Lionel Hampton, et s’achève sur une série de titres enregistrés au sein de big bands, en particulier celui de Quincy Jones. Les amateurs de « vrai jazz » trouveront largement le bonheur dans cette sélection, avec des standards comme The Man I Love, Ain’t Misbehavin’, Willow Weep For Me, Somebody Loves Me, Black and Blue… Et surtout à l’audition des différents orchestres. Un petit échantillon des accompagnateurs de luxe de la chanteuse : Lucky Thompson, Cootie Williams, Ben Webster, Paul Quinichette, Clark Terry, Clifford Brown, Wynton Kelly, Cannonball Adderley et même John Coltrane ! A signaler, bien plus qu’une curiosité, cinq titres [...]

  • « Le monde de l’ingénue perverse » par La Lettre de l’INA
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    Elles se sont rencontrées par hasard chez Maxim’s. Jacqueline Pagnol (l’épouse de Marcel) n’avait pas lu le roman de Françoise Sagan, Bonjour Tristesse, qui l’avait rendue célèbre du jour au lendemain, au printemps 1954. Mais le charme opérant, et Alain Trutat, déjà réalisateur d’émissions de radio, sautant sur l’occasion, Jaqueline Pagnol enregistra, en cette année 1955, l’intégralité du roman pour la radio française. Ces bandes, conservées par l’INA, viennent d’être éditées par Frémeaux & Associés en un coffret de 3 CD, afin de retrouver le monde de l’ingénue perverse Cécile, 17 ans.LE LETTRE DE L’INA

  • « Coffret à bijoux » par Nice Matin
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    En matière d’histoire, comme au plan littéraire, on ne saurait mieux prédire. Françoise Sagan, autre femme qui, très tôt dans sa vie, scandalisa le pays. Et autre coffret à bijoux ; mais celui-ci est sonore et donne aux mots la parole. « Bonjour tristesse », roman paru en 1954, a été lu et enregistré, dans sa version intégrale, l’année suivant sa sortie. Lectrice : Jacqueline Pagnol. Un document insolite et émouvant, dont les éditions Frémeaux & Associés ne sont, pourtant, pas avares, sachez qu’elles ont récemment publié « Knock » et « M. le Trouhadec saisi par la débauche », joué par Jules Romains lui-même, qui en interprète tous les personnages ; Ou encore « Caligula », lu par Albert Camus.NICE MATIN

  • « Un souffle épique » par Notes Bibliographiques
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    La Tour d’Amour c’est le phare Armen au large de l’île de Sein, bien connu par la force de ses tempêtes et l’abondance de ses récifs. C’est dans ce phare que vient vivre le jeune Maleux, nommé gardien pour seconder et remplacer à terme un ancien. Ce dernier se révèle un être primitif et névrosé. Le vent et la mer se déchaînent, des bateaux naufragés rejettent leurs cadavres…la folie guette rapidement le jeune homme. L’auteur, Rachilde, romancière de la fin du XIXe siècle, était elle-même en proie aux obsessions et hallucinations. Un souffle épique court tout le long de ce roman terrible bourré de symboles. Il est bienj rendu par la diction vigoureuse de Jacques Gamblin qui en a joué une adaptation théâtrale en 1984 (intéressant livret joint d’Edith Silve avec analyse de l’œuvre et biographie de l’auteur).NOTES BIBLIOGRAPHIQUES

  • « L’écartèlement de Franz Kafka » par Le Journal du Médecin
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    On le sait peu, mais chez Franz Kafka, la correspondance fait partie intégrante de sa monumentale œuvre et constitue une pièce importante pour comprendre l’âme tourmentée de l’écrivain tchèque. Cette lettre au père de 1919 a ceci de particulier qu’elle ne parvint jamais…au destinataire. Il est vrai que celui-ci apparaît comme tyrannique, égoïste, pudique et maladroit, bref semble avoir pris presque toute la place dans l’univers de la famille Kafka. Une missive se prête évidemment à merveille au récit oral (on l’a vu avec les liaisons dangereuses, toujours chez Frémeaux & Associés).Ici elle sert de portée à la voix encore juvénile et claire de Thomas-Compère Morel qui exprime de façon retenue et sobre l’écartèlement de Franz Kafka coincé entre reproches et culpabilité le tout exprimé tout de même avec une distance mesurée…qui n’empêche pas l’auteur de La Métamorphose de reprocher à son père de lui avoir fait un véritable procès !B.R. – LE JOURNAL DU MEDECIN

  • « L’univers hallucinant et halluciné » par Le Journal du Médecin
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    Engraisser les sillons du laboureur anonyme c’est le véritable avenir du véritable soldat ! ah ! camarade ! Ce monde n’est je vous l’assure qu’une immense entreprise à se foutre du monde ! ». Les mots tombent drus, la langue est crue, le monde crapoteux et peuplé d’individus minables qui ne cherchent qu’à sauver leur peau. L’univers hallucinant et halluciné de Voyage au bout de la nuit (qui devrait s’appeler Voyages, tant Bardamu a voyagé) vous arrive comme un coup de poing dans la figure, comme la réalité en fait ; ce chef d’œuvre du siècle précédent (même s’il émane d’un écrivain médecin aux convictions par ailleurs nauséabondes) qui fit scandale, a chamboulé les esprits car il conte les aventures peu glorieuses d’un anti-héros médecin qui tente tant bien que mal de soigner sa vie, convenait parfaitement par la verdeur de la langue et des « dialogues » à une adaptation orale du texte. C’est Denys Podalydès – par ailleurs sociétaire de la Comédie Française – qui relève le défi de [...]

  • « Épouser la cadence du texte » par Le Bulletin Célinien
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    28 heures d’enregistrement et seize CD. Denis Podalydès s’est engouffré dans la nuit de Louis Ferdinand Céline. Une bouteille d’eau plate et des biscuits à portée de main, pour éviter des borborygmes au micro, dit-il, le sociétaire de la Comédie Française a accompagné l’odyssée de Bardamu, cascadant d’une phrase à l’autre. Dans sa cabine minuscule, plus seul qu’un algérien Célinien en route vers l’Afrique, le lecteur a ainsi tout vu  du Voyage au bout de la nuit, tout senti, tout articulé : le cri de Bardamu, sans grade dans les tranchées de la Grande Guerre, les harangues bouffies des généraux, les voluptés chuchotées de Molly, l’étoile des pavés New Yorkais, l’espérance à fleur de chair. Une telle traversée exige muscle, détente et concentration. Des qualités d’athlète. Denis Podalydès s’est donc entraîné, relisant dans l’intimité ce roman qui l’a laissé sans voix la première fois, il y a une quinzaine d’années. Il a rêvé son parcours et s’est souvenu de ses prédécesseurs : Mich [...]

  • « La fiction et la réalité ne forment qu’un » par le Journal du Médecin
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    Déjà à la sortie du roman en 1923, on reprochait à Cocteau un excès d’imagination quand lui prétendait ne s’être inspiré que de sa propre expérience d’ambulancier en 14-18. C’était sans doute oublier que pour l’artiste, « la fiction et la réalité ne formaient qu’un », comme il l’écrira de son Guillaume Thomas signifiant la mort. Signalons encore que l’on trouve aux éditions Frémeaux & Associés, une anthologie de l’œuvre enregistrée de Cocteau. Quatre CD d’enregistrements historiques où l’on peut écouter tout ce qui fit l’univers du poète : Parade, Les voleurs d’enfants, La Toison d’Or, La Machine Infernale, La Voix Humaine, Le Bel Indifférent, Les Parents Terribles, le discours de réception à l’Académie française et des inédits comme L’arbre de Noël, Crucifixion, Nuit de Noël…M.V. – LE JOURNAL DU MEDECIN

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