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« Tout un lot de chansons à la fois chouettes et pionnières » Le Soir
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Voici un petit objet ludique qui mélange histoire de la musique, histoire des techniques d’enregistrement et loufoqueries en tous genres. Enregistrements rares ou oubliés, balbutiements techniques, duos improbables. Cette anthologie est un petit traité sur les expérimentations phonographiques des décennies 1940 à 1960. C’est intéressant : Buddy Holly qui chante avec lui-même pour la première fois dans «Words of love », en 1958 ; le premier enregistrement multipistes, avec Sidney Bechet et « The Sheik of Araby » en 1941 ; le billet d’un dollar glissé dans les cordes de sa guitare par Johnny Cash, qui donne à «Walk the line » ce grattement particulier ; une chanson de Henri Salvador et Quincy Jones en 1958 ; « Le twist du canotier », où Maurice Chevalier et Eddy Mitchell et les Chaussettes noires chantent ensemble, en 1962 ; le « Lover » de Les Paul en 1948, qui utilise le multipistes avec des guitares superposées et modifiées dans leur vitesse… Tout un lot de chansons à la fois c [...]
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« Hétéroclite, vraiment vintage et très distrayant. » par Sud Ouest
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Line Renaud qui chante « Sexe », Louis de Funès qui entonne « Dans mes godasses », Boris Vian reprenant Charles Trenet… Un CD compile 22 pépites, pour jouer aux devinettes. Voilà une idée marrante : un CD plein d’enregistrements insolites, comme un cabinet de curiosités. Le musicien Jean-Baptiste Mersiol a compilé 22 titres étonnants pour une session de « blind test » : faire l’écoute à l’aveugle et tenter de reconnaître l’interprète ou la chanson est un jeu pointu mais très amusant. Cette voix qui entonne « Que reste-t-il de nos amours ? », ce n’est pas Charles Trenet mais bien Boris Vian. Et « Le P’tit clown de ton cœur », est-ce vraiment Johnny Hallyday ? Et Line Renaud qui chante « Sexe »… Certains incunables ici présentés auraient pu rester dans les limbes sans qu’on s’en offusque : par exemple, ce « Clair de Lune à Maubeuge » par « le fameux Kôkô » (alias Claude François) pique un peu les oreilles. On lui préfère, à l’aise, le « Sheik Of Araby » de 1941 et dont Sidney Bech [...]
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« Véritable boîte de bonbons revigorants » par Classica
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Moustache, de son vrai nom François-Alexandre Galépidès, fut un des personnages les plus truculents de l’après-guerre et incarne à bien des égards ces années où tout est à reconstruire et où l’optimisme traverse des pans entiers de la société. Pourvu d’un physique bonhomme où se distingue une paire de moustaches lui valant son surnom, il joue de la batterie avec enthousiasme au sein des orchestres de Claude Luter et de Sidney Bechet, puis avec sa propre formation, animant avec fougue les nuits germanopratines et certains films de l’époque. Lorsqu’advient le rock’n’roll, il est un des premiers, avec Henri Salvador et Boris Vian, à s’en moquer avec un humour bon enfant qui fait aujourd’hui nos délices. Le coffret de trois CD savamment compilés par Jean Baptiste Mersiol offre un panorama bien venu des ses enregistrements entre 1953 et 1958, véritable boîte de bonbons revigorants rappelant avec bonheur que les temps n’ont pas toujours été tristes.Par Jean-Pierre JACKSON - CLASSICA
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« On ne peut qu’être bluffé » par Chant… Songs
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« En un coffret de 6 CD, L’Intégrale Aznavour – J’me voyais déjà 1948-1962 retrace la jeune carrière d’un artiste qui ne connut pas d’emblée le succès. Lors d’une interview, Jacques Canetti, le découvreur de toute une génération d’artistes, m’avoua qu’il avait « raté » Aznavour car il n’aimait pas « son timbre de voix. » Il ne fut pas le seul à ne pas donner d’emblée sa confiance à l’interprète de Sur ma vie. Il faudra tout le pouvoir d’une Edith Piaf pour le faire monter en première ligne. C’est elle qui lui offrit le surnom de « génie con ». Dans L’Intégrale Aznavour – J’me voyais déjà 1948-1962, on retrouve les débuts de l’artiste en duo avec Pierre Roche, qui composait les musiques, et avec lequel il fera vraiment ses armes et débutera sa carrière au Québec. Déjà le coup de griffe est là avec J’ai bu, un texte ciselé sur les dérives alcoolique et amoureuses ; l’étonnant Feutre taupé, qui est un rap avant l’heure, et qu’ils donneront à la radio pour la première fois en 1948, ou [...]
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« Humilité et sagesse » par Daily Passions
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« J’aimerais pour ma part que ce cours touche le plus grand nombre pour faire admettre l’importance et la relativité des influences que subissent les sociétés. (...) Constatez que la première chose importante dont parle l’auteur c’est la traduction. C’est-à-dire à la fois l’appropriation et la transmission d’un savoir des autres dans ma langue. Comprendre l’autre et l’intégrer à ce que je sais… Humilité et sagesse… et il en découle en fonction de la situation économico-politique… transmission-enseignement et pour mieux faire encore : conservation et prêt, donc bibliothèque. »Par Noé GAILLARD – DAILY PASSIONS
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« Un passionnant panorama » par Charlie Hebdo
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« L’éditeur de CD Frémeaux publie de précieux disques patrimoniaux, dans tous les domaines. Il vient de sortir un coffret de quatre CD, Les Savants de l’Islam, où Ahmed Djebbar – mathématicien et historien des sciences – dresse un passionnant panorama des activités scientifiques (maths, astronomie, chimie, médecine…) dans les pays musulmans, du viiie au xve siècle . Une brillante réplique à tous ceux qui pourraient croire que l’Occident chrétien a toujours été à la pointe du savoir. À commander sur fremeaux.com (29,99 euros). »Par Antonio FISCHETTI – CHARLIE HEBDO
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« A l’intérêt du livret s’ajoute le plaisir de l’écoute ! » par Soul Bag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Tous ceux qui ont apprécié les huit chapitres de la série « Blues et boxe, même combat ? », publiée dans Blues Magazine en 2018-19 seront ravis de ce prolongement discographique. Les autres pourront se rattraper avec le condensé que fait, dans le livret, Monique Pouget de son étude sur les rapports entre la boxe et la musique dans le contexte afro-américain. Deux mondes où certains ont vu une échappatoire à leur condition, une route vers la gloire et la richesse. Des boxeurs comme Jack Johnson, Joe Louis, Sugar Ray Robinson, ou Muhammad Ali plus tard, ont été de véritables icônes, eux qui pouvaient sur le ring prendre symboliquement leur revanche sur les injustices et mauvais traitements subis par toute une communauté. Il fallait bien deux CD pour éclairer le sujet. Le premier réunit 24 titres entretenant des liens divers avec la boxe : hommages à Tiger Flowers (un sermon du Rev. J.M.Gates !) Joe Louis (par Sonny Boy l, Paul Robeson, Memphis Minnie, The Dixieaires…), Archie Moore [...]
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« Une anthologie belle et diverse » par Jazz Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Les rapports du blues et du jazz avec la boxe ont parfois été un lointain écho des joutes à poings nus imposées à certains esclaves dans les plantations du Vieux Sud, parallèlement aux chants de travail, spirituals et airs de danse de leurs compagnons de servitude. Ils ont surtout illustré les exutoires et les étapes ayant marqué les mutations de la société afro-américaine, comme le montre dans son texte de livret Monique Pouget, responsable avec Jean Buzelin de cette anthologie belle et diverse. Une fois les boxeurs noirs sortis du circuit spécifique où ils évoluaient pour édifier les professionnels blancs, leur succès de plus en plus retentissants ont engendré des héros sportifs comme Tiger Flowers et Jack Johnson, plus tard Joe Louis, Ray Sugar Robinson ou Mohamed Ali. Le monde du ring, facteur de solidarités multiples entre pugilistes et musiciens (par exemple Archie Moore et Lucky Thomson), s’inscrit en arrière-plan chez des bluesman, jazzmen, prédicateurs et soul men qui von [...]