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  • « Biguines d’antan de Paris en deux CD » par France Antilles Hebdo
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    En 1993, deux CD retraçant la vie des orchestres antillais à Paris entre 1935 et  sont sortis. Un heureux évènement. Un monument musical historique…Les CD « Biguines » de Jean Pierre Meunier (chez Frémeaux & Associés SA), sont des chefs d’œuvre du patrimoine harmonique contemporain. De la musique de variété, du jazz tel qu’on le pratiquait à la belle époque à Paris, on ne finit pas de rééditer ces 78 tours en CD, ceux de Jean Sablon, Maurice Chevallier, Sydney Bechet,  Stéphane Grapelli entre autres. Manquait au panorama une présence Outre-Mer, une présidence antillaise. Ces deux ouvrages ont été réalisés par deux auteurs complices (dans leur texte explicatif du CD ils se renvoient l’éloge du travail bien fait). D’autant plus que leur démarche se veut complémentaire. L’ouvrage « Biguines » de Jean-Pierre Meunier (co-auteur d’une sublime biographie de Léardé) s’intéresse à la biguine (assurément) mais aussi à la valse et la mazurka créoles. Jean-Pierre Meunier s’est axé sur la péri [...]

  • « Boîtes à souvenir» par l’Express
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    Paru en deux volumes chez Frémeaux & Associés, les spécialistes de la réédition de luxe, Biguine (FA 007 et FA027/Distribution SRI) documente la rencontre magique entre la musique des îles - Guadeloupe et Martinique, encore une fois - et le cadre fertile de la métropole. Ville d’accueil, donc de métissage Paris s’est toujours vantée de cultiver – et d’afficher – un certain goût de l’exotisme. C’est sans doute ce qui lui a valu de devenir, durant les années 20 et 30, la capitale en exil du tango (grâce à Carlos Gardel, notamment), mais aussi de la biguine, qui fleurissait alors sous les doigts du légendaire clarinettiste Alexandre Stellio, sous l’archet de Roger Fanfan, et dans les voix de Crémas Orphélien ou Léona Gabriel. Le public du Bal Nègre et des autres cabarets créoles de Paris était remarquable pour sa mixité, ce qui contraste avec une Amérique où, à la même époque, on vous tabassait pour moins que ça. Mais à bien y penser, cette fraternité était le corollaire naturel d’un [...]

  • « Hommage à Félix Valvert » par Ragga Magazine
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    S’il y a bien une époque où l’on avait envie de danser c’est certainement après la seconde guerre mondiale. Ça se passait à la Coupole le célèbre dancing, avec des costards croisés ou à martingale, panama sur la tête et lait fraise à la pression (le club Med’ de Jerba n’existait pas encore). Plus sérieusement, Félix Valvert joue la musique que le papy boom actuel qui nous arrive de Cuba recycle depuis une décade. Sauf que l’enregistrement présent restitue cette musique dans le temps où elle a été créée avec ses auteurs privilégiés. Et non cinquante ans plus tard avec des relents d’opportunisme dont on pourrait, à loisir, gloser ad vitam. C’est une fois de plus le mérite des archives qui renvoient aux poubelles les plagiats a posteriori susnommés. Bien sûr, il faut, en auditeur consciencieux, dépasser les standards acoustiques de l’époque. Mais ce sont aussi ces conditions particulières qui ont façonné cette musique. On retrouve donc sur ce disque les danses comme la rumba, la guar [...]

  • « Bon CD de chez Frémeaux » par Trad Magazine
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    Musicien né aux Antilles au début du siècle, Félix Valvert eût son heure de gloire comme directeur d’orchestre tropical, notamment à Paris où il joua longtemps à La Coupole. Avec son « Orchestre typique du hot club colonial » composé de musiciens de plusieurs nationalités latines, il fit découvrir à un public européen friand d’exotisme les musiques d’un autre monde, poursuivant son activité même sous l’occupant nazi. On apprécie ce CD qui fleure bon sa nostalgie d’un monde afro-américain qui restait encore à découvrir et que n’avait pas encore influencé le jazz. Des bons musiciens et un livret soigné retraçant la vie aventureuse de Valvert complète ce bon CD de Frémeaux.  Michel PLISSON - TRAD MAGAZINE

  • « Le plus latino de paris » par Marianne
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    En 1926, Félix Valvert, né à Basse-Terre (Guadeloupe) en 1905, flûtiste au sein d’un groupe amateur, les Chacha Ti-garçons, offre la biguine au public parisien. Un bonheur. Cinq ans plus tard, le voilà chef d’orchestre au cabaret Les Antilles, rue d’Odessa. Commentaire publié dans les guides des plaisir à Paris : « Au fond d’une cour moyenâgeuse, une grande salle où l’on rencontre les plus beaux spécimens de la race noire ». Merci pour eux. Après un crochet par le Palm Beach de Cannes, il est au Melody’s Bar, à Pigalle, auprès du pianiste Cubain Oscar Calle. Une nouvelle ferveur, qui le propulse en 1937 au dancing de La Coupole, temple des musiques Cubaines. Février 1944 : Valvert enregistre deux rumbas avec l’orchestre typique du hot-club colonial. Deux rumbas avec lesquelles un producteur-historien a eu l’excellente idée d’ouvrir un album consacré au Guadeloupéen le plus latino de Paris. Les morceaux qui suivent ont fait la joie des clients du dancing Mimi Pinson, sur les Champs [...]

  • « Balancement de fessiers » par Libération
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    Dans un pétillement de regards, un balancement de fessiers, voici l’évocation d’une époque où la musique n’exigeait rien d’autre que le délicieux. Félix Valvert, Guadeloupéen né au début du siècle, contemporain des Senghor et des Claude Mc Kay, est l’illustrateur de la renaissance noire des années trente – version française. Il a été l’étoile des plus grands cabarets, de la Boule Blanche à a Coupole, de 1926 à la fin des années 60. De ce son merveilleusement swing et chatoyant, le présent recueil présente l’époque cubaine. Les musiciens viennent de toute la Caraïbe ; les rythmes sont pour la plupart des rumbas, mais d’une grande variété de feelings : on y trouve en gestation non seulement le zouk, mais aussi le reggae (guitare de Sol Tropical ou de Mi Mulata), le ska (rythmique de Nague), et même la musique des indépendances africaines. C’est, vu de Paris, un témoin du fantastique big bang des musiques noires dans la première moitié du siècle, avec un livret impeccable et un son s [...]

  • « Jazz Caraïbe» par Libération
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    L’apport des musiciens antillais au jazz a souvent été occulté. Voici donc la première anthologie en deux CDs  qui rend enfin justice à quelques-uns des plus décisifs parmi les pionniers du jazz caraïbe, installés à Paris pendant les années 1929 à 1946. Contient également un livret de quarante pages abondamment illustré. LIBÉRATION

  • « Mêler les mélodies » par Le Monde
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    Guitariste de bal et trompette de casinos, prince du « Café de la Plage » à Biarritz en 1955, Antillais, cultivé (bachelier en 1926, c’est un signe qui ne trompe pas), petit fonctionnaire « ayant mal tourné » - selon ses propres mots – dans la musique, père d’Eddy Louiss, qui chantait avec lui à l’âge de huit ans au dancing d’Arcachon, Pierre Louiss fut, de son vivant, aimé des publics et de ses compatriotes plus qu’un autre. Il fut aimablement méprisé par les producteurs et les bien-pensants, vaguement moqué, passé à l’as, aux profits et pertes des colonies. « Aimablement méprisé » ne convient pas. On le trouvait ringard. Le mot n’existait pas encore. On ne savait pas l’entendre. C’est que Colomb n’avait pas encore découvert les « musiques du monde ». Pierre Louiss écrit des chansons délicieuses. Il est très fin harmonisateur. Sa voix enrouée à un charme de dentelle. Ce disque est gorgé de générosité, de swing, d’amour des gens et de la musique. Son auteur fut un des premiers à e [...]

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