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  • « J’adorais taper sur quelque chose » par Eddy Louiss
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    Nous avions enregistré sur le toit de la maison, à Tartane, et aussi dans un petit studio du dixième arrondissement…Mon père était tout le temps en train de travailler. Je me souviens du premier magnétophone – à fil ! – qu’on a eu. Mon père jouait de la trompette et de la guitare : le simple fait de chanter une fois en faisant l’accompagnement à la guitare, c’était nouveau. Comme il écrivait des chansons, il a voulu les enregistrer. Il m’a demandé si je voulais le faire mais il avait son propre orchestre…C’est avec son orchestre de danse que j’ai débuté, vers quinze seize ans. Tout le monde était censé jouer de plusieurs instruments. Il y avait un pianiste, un bassiste, un batteur, un trompettiste – mon père – et deux saxes, dont l’un, un guadeloupéen qui se mettait à la batterie quand on jouait des biguines, jouait aussi de la clarinette tandis que l’alto, un Espagnol, jouait du bandonéon pour les tangos. Le bassiste chantait, mon père jouait de la guitare, etc. – tout le monde é [...]

  • «Notre papa à tous » par L’Affiche
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    Tout le monde sait qu’à la libération, la France connut une grande vogue de la musique antillaise. Quelle musique antillaise ? Et qui sont ces grandes familles de musiciens qui ont fait la gloire de la Martinique et de la Guadeloupe, encadré la musique africaine des indépendances (Honoré Coppet) ou inspiré de talentueux rejetons (Eddy Louiss, Kaly) ? Eh bien, voilà un de ces mystérieux inconnus. La musique est à l’image de la pochette : humour, émotion, charme ringard, le tout emballé swing et d’une grande finesse. Pierre Louiss a animé tout les bars et dancings de >Frnce et de Navarre, en passant par la fameuse Cannes à Sucre et le casino de Trouville, il est – vous l’aviez deviné – le père d’Eddy Louiss. Un peu notre papa à tous. Respect ! H. LEE – L’AFFICHE

  • «La suavité cache parfois des réflexions plus profondes » par Jazz Magazine
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    On savait bien qu’eddy Louiss était fils d’un musicien emblématique de la Martinique, mais peu en fait avaient eu l’occasion d’entendre ce père, Pierre Louiss. Deux plages, enregistrées avec le tromboniste Al Lirvat avaient été incluses dans l’anthoplogie « Antilles Jazz » publiée chez EMI, le reste de sa production phonographique demeurait indisponible. Avec ce disque composé d’enregistrements réalisés en France ou par Pierre Louiss lui-même dans le petit studio qu’il s’était aménagé près de Schoelcher après son retour en Martinique, on peut enfin découvrir un artiste sensible, caustique, poète tendre et chef d’orchestre plein d’entrain. Pierre Louis appartenait à une génération de musiciens antillais pour qui la musique était indissociable du jazz. Celui-ci enrichissait les soubassements  rythmiques caraïbes, il donnait du souffle à la chanson française, de sorte que les genres importaient peu : les textes swingaient, les histoires étaient mélodieuses, les musiques incitaient à [...]

  • «Un baladin esthète et idéaliste » par L’évènement du Jeudi
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    Sur la plage de Tartane, dans la commune de La Trinité, dans le nord-est de la Martinique, il était une fois un baladin esthète et idéaliste du nom de Pierre Louiss. Entièrement autodidacte, il se fera connaître en métropole au Potomak Club, rue de Lyon, et dans le fameux cabaret de Montparnasse La Canne à Sucre. Gala, casino, brasserie, dancing à touristes, il faut bien vivre, mais son tempo modeste et fervent, loin de toute compromission mercantile, réchauffe le cœur et traduit le cantique éternel du petit peuple. Un sens aigu de la dérision, sans trace d’acrimonie, nappe ces enregistrements, dont la plupart, totalement inédits, ont été retrouvés parmi les bandes magnétiques conservées par la famille. P.D. – L’EVENEMENT DU JEUDI

  • «La fine fleur des orchestres martiniquais et guadeloupéens » par Politis
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    Si le zouk a conquis en quelques années une audience dépassant très largement le cadre des îles où il est né, les musiques qui le précèdent, et le nourrirent, demeuraient largement inconnues. Elles avaient pourtant été enregistrées, dès les années trente, mais il semblait que faire revire une histoire musicale antillaise n’ait aucun intérêt pour les compagnies phonographiques ou pour les pouvoirs publics. Aujourd’hui, heureusement, des initiatives de producteurs indépendants viennent combler cette lacune. Frémeaux & Associés proposent deux coffrets de 2 CD reprenant les meilleures faces gravées à Paris par la fine fleur des orchestres martiniquais et guadeloupéens. On y redécouvre le charme des voix féminines et l’enchantement des clarinettes meneuses de mélodies, hors de tout doudouisme. On y entend notamment deux des plus grands instrumentistes de l’entre-deux guerres : Alexandre Stellio, Martiniquais, et Eugène Delouche, Guadeloupéen à qui, par ailleurs, deux recueils sont enti [...]

  • « Une saga essentielle» par Le Figaro
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    Le Titi réagit à notre dossier « Que reste-t-il de Montparnasse » (notre édition du 10 Mai). Un éclairage qui nous apprend que le carrefour Vavin était aussi le quartier antillais de la capitale. « Au carrefour Montparnasse, écrit Simenon dans « La tête d’un homme », la vie battait son plein, il était midi et demi »…A la façon de Balzac exprimant les hasards de la rue Pangevin, Simenon réduit, lui, La Coupole de 1931, depuis Décembre 1927 l’établissement de proue de Montparnasse ; Le film qu’en 1932 Duvivier tire de « La tête d’un homme » montre le bar « américain » de la brasserie. De belles dames en chapeau cloche juchées sur de hauts tabourets trinquent avec de beaux messieurs à nœud pap’. Arrive Maigret. Encore qu’il soit « de la génération de la brasserie et des bocks », la vieille école, le commissaire essaye un Manhattan mais sans toucher aux olives que Bob, le barman, pose devant lui…Dans ce coin de Paris, note Simenon, la proportion est de quatre-vingts pour cent d’étrang [...]

  • «Le fameux Bal Nègre » par Ecouter Voir
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    Du côté des « musiques sœurs » du jazz, il convient de noter l’extrême importance des musiques antillaises qui firent les belles nuits de la capitale pendent l’entre deux guerres. Ces musiques étaient magiquement distillées dans plusieurs cabarets dont le plus célèbre était le fameux Bal Nègre de la rue Blomet. Établissement fréquenté par certains surréalistes (Prévert, Desnos, Marcel Duhamel) et si bien chanté par le poète André Hardelet « Des Vénus en flammes de punch / Frottaient la biguine créole / Leur doux contact a fait dresser / - O Blomet Street – des auréoles/ Sur nos espoirs à caresser ». Les plus fameux musiciens antillais « parisiens » de l’époque ont pour noms : Alexandre Stellio et Eugène Delouche ( tous deux clarinettistes, compositeurs, et chefs d’orchestre ), Ernest Léardée (violon), Al Lirvat (trombone), Robert Mavounzy (saxophone). Les rapports entre les musiciens antillais et le jazz furent fréquents. Ainsi le saxophoniste robert Mavounzy, tenu par Charles Del [...]

  • « Strongly recommended » by Duke Ellington Music Society
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    One becomes a fanatic Ellington collector because it is such a thrill to listen to alternate takes. The lesser-known alternate slips into the groove which the very familiar original has made in one’s soul, and the differences make it sound « fresh ». I had the same experience when I listened to the first track of this CD, Harlem. It sounds as if we are listening to one of the many alternate recordings by the Ellington orchestra. The tempo changes are slightly different and very satisfying. The clarinet solo and the trombone parts are impeccable. This grand opening selection is followed by a fine arrangement of Ring Dem Bells ; a swinging and slightly arranged Things Ain’t What They Used To Be ; an Adelaïde Hall version of Creole Love Call ; a impressive piano solo by Claude Bolling, Caravan. These 8 tracks were all recorded in Paris on 24 May and 2 July 1999. Track 9, a swinging Harlem Air Shaft was recorded in May 1990 and track 10, Moon Mist, with Stephan Grappelli doing Ray Nan [...]

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