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  • « Musique bouleversante » par Le Monde de la Musique
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    Le travail de compilation de ces faces commercialisées entre 1910 et 1935 est un curieux retour de l’histoire qui réactualise soudain l’intérêt que Liszt, en écho à ses prédécesseurs romantiques et préromantiques, portait à la musique des musiciens professionnels tziganes. Le livret de vingt et une pages montre combien les influences étaient baladeuses entre musiques savantes, musiques de divertissement et traditions populaires, autrement dit entre la cour, la ville et les campagnes, avec pour vecteur les musiciens tziganes, leur incroyable virtuosité et leur sens de la variation. Le texte d’Alain Antonietto, animateur des Etudes tziganes, est passionnant, bourré de mille anecdotes au fil desquelles on se perd un peu mais avec un bonheur constant. Quant à la musique, elle est bouleversante. Chaliapine, Picasso et Jascha Heifetz comptaient au nombre des plus chauds admirateurs du violoniste Jean Gulesco, et Grigoras Dinicu passionna Pablo Casals, Jaques Thibaud et Yehudi Menuhin. C [...]

  • « Un éclairage singulier sur l’actualité des musiques tsiganes » par Le Monde de
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    La compilation consacrée à la musique tzigane du début du XXe siècle par Jean-Yves Patte fournit un éclairage singulier sur l’actualité des musiques tsiganes de ce début de XXIe siècle. On remarquera le « z » de la première, venu en souligner l’exotisme, et le « s » des secondes qui revendiquent une plus grande authenticité. Car certains spécialistes de la musique tsigane sont très pointilleux sur cet usage du « z » qui servirait à signaler la place ambiguë des musiques tsiganes dans l’imaginaire occidental. Les musiques tziganes de la belle époque n’ont certes de tsigane que le nom. Si leurs interprètes sont parfois d’authentique musiciens tsiganes (rien cependant de tsigane chez le célèbre violoniste polonais Jan Kubelik qui interprète Der Zephir en 1905), ils ne font que jouer les airs à la mode vaguement tsiganisés (Fragson, Franz Lehar, Léo Delibes, Offenbach, Puccini, Robert Stolz). Il y est question d’ivresse, de passion et de sensualité (Amoureuse, Fascination, Douce attir [...]

  • « Érudit et passionnant » par Études Tsiganes
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    Après les deux magnifiques coffrets Accordéon amorçant une volonté de reconnaissance, de préservation et de diffusion de tous les patrimoines sonores, Patrick Frémeaux confirme cette orientation en nous proposant cette fois une anthologie des musiques tsiganes de cabaret de 1910 à 1935 : csardas hongroises, horas roumaines, folklore russe, valses viennoises ou pièces de caractères, jouées ici par les grandes figures tsiganes de notre siècle. Les textes et la sélection des titres ont été confiés à Alain Antonietto, spécialiste incontesté et infatigable défenseur des musiques tsiganes, assisté ici de Dominique Cravic, guitariste et grand collectionneur lui aussi. La musique tsigane s’avère être principalement une école de violon. Ce sont les grands primàs (associant virtuosité prodigieuse et style sensuel au lyrisme appuyé) qui feront la renommée des cabarets tsiganes des capitales européennes jusqu’à la fin des années 30 : Bela Berkès, Jean Gulesco, Georges Boulanger, Imre Magyari… [...]

  • « Voici de précieux documents » par Centre Presse
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    Aujourd’hui, la chute du Mur de Berlin et la vogue de la « World Music » nous font redécouvrir les violons tziganes parmi les traditions d’Europe centrale… Mais une fois encore, nous ne faisons que redécouvrir une mode passée. Au début du siècle (de nombreuses séquences de cinéma en témoignent), ce style de musique pseudo-hongrois animait les restaurants chics du monde entier.Certains de ces musiciens étaient « quand même » d’origine tzigane ou slave, et créaient à l’Ouest de véritables clans, dynasties ou écoles de violonistes virtuoses. Alors, puisque le mythe romantique du violoniste tzigane revient en force de nos jours, voici de précieux documents pour comprendre l’ancienneté du phénomène, à la fois sublime et kitsch depuis le commencement ! CENTRE PRESSE, LE COURRIER DE L’OUEST, PRESSE OCÉAN, LE MAINE LIBRE, LA LIBERTÉ DU MORBIHAN, L’ECLAIR

  • « Quel virtuose classique pourrait se vanter d’une telle facilité » par Télérama
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    L’anthologie de 78 tours des Tziganes de cabarets contient des perles, et des choses très décevantes : George Boulanger, entre autres, compositeur très réputé mais dont la musique, entièrement soumise aux exigences de la bonne société, est proprement pompière. Pour le reste, il s’agit de musiciens et d’ensembles légendaires mais devenus introuvables, les derniers représentants de dynasties de musiciens adulés par les rois, les empereur, tous nos compositeurs et nos virtuoses, et les Parisiens. Les archets de Grigoras Dinicu et de la Kazanova sont diaboliques, leur aisance technique, vraiment étonnante. Quel virtuose classique pourrait se vanter d’une telle facilité, semblant aussi naturelle ? Il faut noter aussi le livret d’Alain Antonietto, qui vaut à lui seul l’achat du coffret : vingt pages serrées d’intelligence et de passion.Alain SWIETLIK – TÉLÉRAMA

  • « Deux heures de musique qui quittent leur étiquette d’ ‘Introuvable’ » par Trad
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    Heureuse initiative que celle de relever les talents de quelques uns des anciens maîtres du genre : on retrouve ici quelques pièces rares d’un puzzle musical (probablement impossible à reconstituer intégralement) qui éclaire sur l’art et la manière d’une époque récente et pourtant très éloignée de notre quotidien. La valeur de ces documents n’en est que plus grande, bien qu’on aurait tort de les considérer comme incontournables. Le propre de ce genre musical, appelé ici musique tzigane avec un Z, « comme une arabesque fougueuse de l’archet… » (on a frôlé de près la référence à Zorro) est d’être en perpétuelle transformation et dans une étroite dépendance avec le cadre de prestation ; précisions que le cadre est ici celui des salons et des milieux mondains, contexte déterminant dans le choix de la formation orchestrale (du type orchestre de chambre qui s’adjoint le cymbalum) et des critères d’interprétation (ligne mélodique confiée au violon et dans un sens du phrasé des plus démon [...]

  • « Un amoureux consacre sa vie à suivre les sillons et sillages de ce peuples fan
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    « World music » est au vocabulaire musical ce que truc ou bidule sont à la langue française (et encore, je ne suis pas xénophobe !). Tout est « world music » sinon même « dance music » et voilà précisément ce qui va me servir. Je vais en profiter pour faire passer au catalogue de la « world » des choses ou des, disons, créatures (ça c’est précis mais je n’ai pas pu trouver plus vague et moins désuet, c’est mon travers) comme les Tziganes (Frémeaux Associés), Pola Negri (Chansonphone/Mélodie), Marlène Dietrich (Chansonphone/ Mélodie) ou Zara Leander (Chansonphone/Mélodie). Ainsi le recueil « Accordéon » de deux coffrets CD avait définitivement consacré l’entrée du musette pas enore traditionnel (mot condamné à la déchéance) et pas vraiment ethnique (du moins de notre point de vue ethnocentriste) dans le monde de la world. On y croisait déjà le jazz (le swing musette des années trente et quarante) et par conséquent quelques gitans et manouches. Or les revoici, les Tziganes, dans un [...]

  • « Romances tziganes » par Figaro Magazine
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    Si vous avez aimé Latcho drom, le film de Tony Gatlif, découvrez un autre aspect souvent dénigré de la musique des « gens du voyage » : celle des orchestres tsiganes. Valses, mazurkas et czardas, de plus en plus teintées de jazz, faisaient rêver toute l’Europe au temps où ses frontières n’existaient que sur les cartes. FIGARO MAGAZINE

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