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  • Le résultat est d’une indéniable fraîcheur Le Monde de la Musique
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    « En 1678 un texte interdisant les danses d’esclaves à la Martinique fait mention d’un instrument à cordes intitulé banza, Bania, banjer, bangoe, bangie, banshaw, banjar : le mot sera allègrement déformé au fil des années par des observateurs désignant une sorte de luth dont la caisse de résonance est constituée d’une gourde coupée en deux et couverte d’une peau tendue. Au cours du XIXe siècle, les Blancs s’emparent de cet instrument noir et le normalisent sous le nom de banjo 5 cordes. Que fut la musique des premiers banjoïstes noirs ? On n’en sait rien. Il n’en reste que le répertoire édité des minstrel shows, inspiré des musiques entendues dans les plantations et qui assura au cours du XIXe siècle la diffusion de l’instrument jusqu’auprès de la bourgeoisie anglaise. La maison Arhoolie a eu la bonne idée de rouvrir les principaux recueils édités entre 1851 et 1887 et de confier l’interprétation de ce pot-pourri de musiques noires et de danses d’origine européenne à différents ba [...]

  • Un recueil encore sans équivalent par Jazz Magazine
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    « Patricia Highsmith ayant quitté notre univers d’énigmes sans attendre la grande lumière de l’an 2000, on ne saura pas de sa bouche si le Western Swing – dont un haut lieu fut sa ville natale de Fort Worth – était pour quelque chose dans son art de la claustrophobie avec suspense. On peut toujours supposer que cette country music blanche mâtinée de jazz et de blues accompagne incognito l’un ou l’autre des sombres destins explorés par la romancière. Mais il est plus sage d’en douter : celle-ci préférait l’Europe à l’Amérique malgré un penchant pour le “vieux jazz” et avait cessé de vivre au Texas à six ans, un peu avant qu’y triomphât la “Hot Dance Hillbilly Music”…L’anthologie “Western Swing, Texas 1928-1944” ne manque pas de suspense mais ne saurait induire en erreur. Ce qu’on y entend relève plutôt d’un dévergondage assumé avec entrain par des orchestres composés d’anciens artistes de minstrel shows (Bob Wills) ou de gardiens de troupeaux prêts à tout dans les grands espaces de [...]

  • Il ne suffit plus de savoir monter à cheval par Le Monde de la Musique
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    « La musique de cow-boy est un mythe. De cette éphémère épopée, on ne retire en guide de tradition musicale qu’une poignée de chansons probablement chantées a capella, empruntées à l’Europe ou à la côte Est et dont les textes étaient plus ou moins adaptés aux préoccupations de nos cow-boys, par leurs soins ou par ceux du gazetier local. L’imagination collective fit le reste. Dans les années 20, on rechercha d’authentiques cow-boys et on leur fournit un accompagnement “décent” pour chanter la belle épopée à la radio, sur disque ou pour le cinéma muet. L’avènement du cinéma parlant change la donne. Il ne suffit plus de savoir monter à cheval pour y apparaître. Les cow-boys chantants Gene Autry, Tex Ritter et autres Roy Rogers deviennent de purs produits hollywoodiens. Ils gagneront au fil des années 3à et 40 leurs lettres de noblesse, au prix d’une définitive confusion stylistique, à Nashville, la capitale de la country music. C’est ce que nous raconte Gérard Herzhaft, l’auteur de L [...]

  • D’une modernité sans âge, d’une universalité à l’état brut par Les Inrockuptible
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    « Country & Western. “Si le cowboy avait eu dans son enfance une belle voix, il l’aurait en tout cas perdue à hurler après les troupeaux.” D’après cet adage, cette compilation de ballades et chansons de vachers pourrait se confondre avec des bêlements de binious ancestraux, avec de laborieux marmonnements archaïques. Les compositions se révèlent pourtant ici d’une modernité sans âge, d’une universalité à l’état brut. La plupart de ces ballades puisent dans les airs du folklore irlandais, passés dans le domaine public, avec des improvisations vocales héritées du yodle, pour des histoires de saloon, de whisky frelaté, de duel au pistolet, d’agilité au lasso, de vaches pansées, de squaws scalpées… Buffalo Bill ou Calamity Jane gagnaient ainsi leur vie l’hiver en interprétant leurs aventures estivales. En 1925, le label Victor décide de graver ce type de ballades en 78t – dont l’impeccable Whooper-Ti-Yi-Yo –, enregistrant d’authentiques cowboys comme Jules Verne Allen ( !). Quatre ans [...]

  • Il était une fois les chansons de l’ouest par Jukebox Magazine
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    « Il fut un temps où, par manque d’informations, le public désignait la country comme la musique cowboy. Tout bien pesé, ce n’était pas si mal vu, dans la mesure où ce que nous appelons aujourd’hui country est, à l’origine, l’amalgame de plusieurs styles, sensibilités et tradition. Cette magnifique compilation, trente-six morceaux pour se plonger dans un univers qui a toujours été mythique, riche en héros, en aventures. Le western titille l’imagination des enfants, et de certains adultes, depuis des décennies, dans tous les pays. Voici la bande sonore idéale pour accompagner nos rêves de grands espaces. » Jean-William Thoury – Jukebox magazine

  • Bon voyage ! par L'Affiche
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    « “Le Pony-express réduit ses tarifs et change ses horaires. Dix jours à San Francisco : bons cavaliers recherchés. Jeunes, squelettiques, ayant soif d’aventures et souhaitant découvrir l’Ouest avec un grand “O”. 560 dollars par mois – orphelins de préférence…”Ça tombe bien. Parce que de l’autre côté de l’Atlantique, le rouquin qui vient de déposer une bombe dans les toilettes du pub où la reine devait faire un discours sera bientôt orphelin de son Irlande natale… Un dernier pied de nez aux habits rouges, et le rouquin entonne le “Dying Seaman” (comme son papa, avant qu’il ne se perde en mer). Sans savoir que moins de dix ans plus tard, ce “Dying Seaman” deviendrait “Dying Cowboy” dans la bouche d’un garçon-vacher dialoguant avec son feu de camp… On a dépassé les années 80 (de 1800). Le rouquin est tenté par les dernières caravanes allant vers l’Ouest. Mais chanter à l’unisson, même avec des compatriotes, ça n’est pas son truc. Il fait quelques années au Pony-Express, juste assez [...]

  • Excellente série de rééditions des différents styles de country music par Trad M
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    « Patrick Frémeaux avec l’aide de Gérard Herzhaft continue son excellente série de rééditions des différents styles de country music. Cette fois-ci le double CD qu’ils nous proposent est dédié à la musique dite western, c’est-à-dire aux chansons et ballades cow-boys. Ce style fut si populaire à une époque que la musique country rime pour beaucoup de gens avec musique de cowboys. Le premier CD est consacré aux chanteurs qui ont pratiqué le métier de cowboy : Carl T. Sprague, Jules Verne Allen et Mac McClintock entre autres, tous interprètes qui avaient appris leur répertoire à la source en travaillant comme vacher. Ces chansons sont bien souvent des airs du folklore irlandais et écossais sur lesquels les cowboys avaient mis leurs propres paroles. Ces morceaux sont bien souvent interprétés dans un style très dépouillé avec un accompagnement minimaliste mais sont d’une réelle beauté. Le second CD nous fait découvrir les cowboys chantant du cinéma western des années trente. On a du ma [...]

  • Mériterait de rentrer au répertoire de tout jazzman par Jazz Classique
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    « Il s’agit en quelque sorte du ‘making of’ du fameux CD du même nom, enregistré en 1992 par le Claude Bolling Big Band et Stéphane Grappelli. Sans vouloir minimiser l’apport évidemment considérable du violoniste, j’ai envie de dire que Claude Bolling fut le principal artisan de cette réussite dans la mesure où il en fit, en amont, un remarquable travail d’arrangement qui plut manifestement à son invité. Vers la fin du film, on l’entend regretter de n’avoir pas accordé plus de place aux originaux par rapport aux standards du jazz. Ce regret ne m’a pas effleuré un instant. D’abord, parce que j’ai pris autant de plaisir que le soliste à (re) découvrir les habits neufs, taillés sur mesure, de Minor Swing, Just One Of Those Things, Blues Skies, Lusch Life… Ensuite, parce qu’il y a deux très beaux originaux. De partout et d’ailleurs, notamment, mériterait de rentrer au répertoire de tout jazzman qui cherche une belle ballade en dehors des sentiers battus.Comme la musique, l’image est c [...]

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