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  • Un chant qui restera à jamais juvénile et gaiement swinguant par Jazz Magazine
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    « “A-Tisket A-Tasket, my little basket… C’est ainsi (balançant un petit panier jaune garni par les fées et qu’une de ses chansons allait bientôt rendre célèbre) qu’on aime imaginer, sortant de son orphelinat de New York, cette toute jeune fille née en Virginie. Timide comme une bergère et délurée comme une arpète ; émue comme une communiante et résolue comme un fondé de pouvoir, elle remporte en 1934 un concours de chant d’amateurs où elle éblouit Chick Webb qui l’engage…” Elle n’avait même pas dix-huit ans et aurait été bien incapable d’imaginer qu’un poète français, plus d’un demi-siècle plus tard, ferait d’elle un aussi charmant portrait (Jacques Réda in Autobiographie du jazz, éd. Climats). Et commence à travers ces deux CD la rapide et douce ascension d’une voix presque enfantine d’abord entourée de la petite foule d’un big band qui, à la mort du batteur-leader, Chick Webb, deviendra le “famous orchestra” de la chanteuse elle-même. Ici point encore d’exploits techniques mais [...]

  • Une phase de transition par Jazz Magazine
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    « Avant les indispensables Tommy Flanagan et Paul Smith, Ella avait abondamment travaillé avec un pianiste pas moins singulier et tout aussi remarquable de pertinence harmonique : Ellis Larkins, que son talent (précoce : à onze ans il jouait dans un orchestre) et son élégante discrétion cantonnèrent au rôle d’accompagnateur de vocalistes. D’où ici, regroupés en un premier CD, dix-neuf standards où prédomine la signature des frères Gershwin, alternance de softitudes ciselées par le duo et de ballades aussi primesautières (mais sans excès) que Makin’ Whoopeei ! ou Nice work if You Can Get it. Le second disque dévoile, à travers un même nombre de thèmes, le versant orchestral du travail de la chanteuse en compagnie des leaders aussi différents que Sy Oliver, Bill Doggett, André Previn et Benny Carter. Soit des contextes moins duveteux, voire plus roboratifs (certains diront “vulgaires”, notamment à cause de quelques interventions vocales très “pop” de l’époque), que les écrins plus o [...]

  • L’Abbesse de Castro revisitée par INA Pro
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    « “Il faut secouer la vie, autrement elle nous ronge”, disait Stendhal. Dans L’Abesse de Castro, publié en 1839, soit trois années avant sa mort, le romancier recrée la vie pleine de passions, d’énergie et d’instinct qu’il appréciait tant chez les Italiens. Ce texte, enregistré pour l’ORTF par Jean Piat en 1956, nous est restitué aujourd’hui dans un coffret de 3 CD édité par les éditions Frémeaux & Associés et l’Ina. » INA Pro

  • Quel choc ! par Jazz Around
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    « La saga Django se termine donc avec ce coffret de deux CDs qui clôture toute la production discographique du génial manouche. Quarante CDs au total où le déchet, les faces incomplètes, les documents rares et les faces de moindre qualité se comptent dans une mesure raisonnable. Il s’agit là d’une aventure qui a commencé en 1996, sans garantie d’arriver à son terme. Et pourtant, “ils” l’ont fait, “ils” l’ont lancée, “ils” l’ont réussie et “ils” méritent la reconnaissance de tous les amateurs de jazz manouche, le style de jazz à la française reconnu en premier sur la scène internationale, et en particulier aux USA. “Ils”, ce sont Daniel Nevers, directeur du projet, et Patrick Frémeaux, le producteur. Coup de chapeau à eux. C’est une réussite sans précédent. Quel chemin parcouru, quels enchantements sonores du premier volume à celui-ci, sur lequel on peut entendre un Django en forme et en bonne compagnie – ses potes Français, Arthur Briggs, Duke Ellington, etc. – sur les vingt-quatr [...]

  • Essentiel pour les fans du trompettiste de jazz le plus génial de son temps par
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    « A l’instar des deux volumes précédents, celui-ci est essentiel pour les fans du trompettiste de jazz le plus génial de son temps. Ici, on est encore dans une période où la grande variété n’a pas encore pris le dessus dans le répertoire de Louis Armstrong. Un bémol tout de même pour les duos vocaux avec Jack Teagarden. Même si “Satchmo” sort vainqueur de toutes ces confrontations, il n’en reste pas moins que le manque de swing et la mièvrerie de Teagarden gâchent le plaisir. Heureusement il y a des faces où Teagarden se contente de jouer (très bien) du trombone, sans parler des quatre titres avec Billie Holiday et le Sy Oliver Orchestra de 1949, ainsi que deux compositions en compagnie d’Ella Fitzgerald (1949) et une avec Louis Jordan (1950) qui contribuent grandement aux plaisirs de l’auditeur. » Robert Sacré – Jazz Around

  • Plaisir garanti de bout en bout par Jazz Around
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    « Un double CD de jazz de la Nouvelle Orléans avait déjà fait le point sur les premiers balbutiements de ce courant “New Orleans”, entre 1918 et 1944, au travers de ses chantres noirs et créoles. Il s’agissait là d’un document remarquable, émouvant et tellement utile pour les historiens, ainsi que pour tout amateur qui veut creuser jusqu’aux racines. Aussi, il faut saluer ici cette suite qui couvre les années de “revival” avec des musiciens peu enregistrés ou trop peu réédités comme Bunk Johnson, George Baquet, Kid Ory, Paul Barbarin, Kid Reno, George Lewis, Mutt Carey, Albert Nicholas, Kid Thomas, Oscar Celestin, Lizzie Miles et bien d’autres créateurs de ce style musical alors appelé à un si grand et bel avenir. On rejoint l’avis de Patrick Frémeaux et Claude Colombini pour parler de “gumbo jazz”, tant les mélanges et les synthèses de genres se superposent : ragtime, blues, marches, musiques de danse, chansons légères et rythmes religieux. Les quarante-trois reprises sont pour l [...]

  • Le meilleur des antidotes à la nostalgie d’un âge d’or fictif... par Les Inrocku
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    « Cette poignée de rengaines sanglantes et désolées renvoie l’image d’une Amérique hyperréaliste.Naissance d’une nation Etats-Unis. Longtemps avant d’entrer en maison de retraite, les folksongs avaient des fourmis dans les jambes, une araignée au plafond et le feu dans le pantalon. Gens de sac et de corde, malfrats légendaires et filous insaisissables, les premiers héros du folk sont en cavale, sautant de blues en country et de pseudonyme en surnom avec un art consommé du brouillage de pistes. Ainsi Stackalee (ou Stagolee, ou Staggerlee), qui pour une sombre histoire de chapeau volé flingua un certain William Lyons un soir de décembre 1895 à Saint Louis, Missouri. Repris par à peu près tout le monde, de Jerry Lee Lewis à Tim Hardin et de James Brown à Bob Dylan, le blues qu’il inspira échoua récemment sur le Murder Ballads de Nick Cave. Mais longtemps avant que des thèses d’ethnomusicologie ne lui soient consacrées (ainsi que d’impressionnants articles de Greil Marcus, qui depuis [...]

  • Cette mine musicale pousse à la redécouverte et à la relecture de l’histoire des
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    « Folk Songs “Old Time Country Music”, voilà un double CD, complété d’un livret (livre ?) qui raconte les débuts d’une histoire bien actuelle car elle se renouvelle encore aujourd’hui. Les esquisses de la folk music américaine (de 1926 à 1944) sont quasiment toutes présentes sur ce coffret, à l’importance qui n’est pas seulement archéologique. Chansons qui tiennent toujours la route (beaucoup sont toujours reprises) et qui étaient à l’origine d’un tas de choses (le protest-song date bien des années trente ; la guerre du Vietnam, c’était bien après…). Cette mine musicale pousse à la redécouverte et à la relecture de l’histoire des USA, et on en oublie bien des clichés à son écoute. Tout comme aujourd’hui, le blues n’avait pas de couleur, et la souffrance qui l’engendrait était le fait de pauvres trimmers de toutes races (un duo se nomme même les “Two Poor Boys”). Les chansons de cette époque, magnifiquement conservées sur ces CD, tenaient seules ; avec une instrumentation minimale, [...]

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