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« Raúl Barboza ‘En Vivo en la Argentina’ » par Mondomix
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Le chamané est un style musical original née de la rencontre au XIXe siècle dans la province argentine de Corrientes d’Indiens Guaranis, d’émigrés moraviens, tchèques et juifs et d’esclaves noirs. Le chamané a emprunté à ces trois cultures pour devenir la danse préférée des pauvres mestizos ruraux. Originaire de Corrientes, l’accordéoniste Raúl Barboza a fait connaître cette musique en France il y a une quinzaine d’années et ce DVD célèbre son retour en Argentine en 2001 avec un concert donné à la Trastienda de Buenos Aires. Produit avec un grand luxe de moyens (pas moins de huit caméras) par Silvia Di Florio, qui avait déjà réalisé Il Sentimento de Abrazar, un portrait du musicien, En vivo en la Argentina marque le triomphe au pays natal de ce virtuose généreux et inspiré.JP.B. – MONDOMIX
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« CD-Audio » par Croire aujourd’hui
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Entre le blues et le rock’n’roll, ces chanteurs sont bouleversants. L’amplitude sonore de leur voix semble naturelle, jamais forcée. Même quand ils crient, c’est l’âme qui soupire. Derrière eux, des orchestres de très haute tenue. Un document magnifique.P.C. - CROIRE AUJOURD’HUI
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« The greatest blues shouters 1944-1955 » par Prestige Audio Video
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Après ses compilations, toutes superbes, sur le blues de la Nouvelle-Orléans, des hillbillies, de Californie, de Chicago, du Delta, Frémeaux et Associés nous offre une compil’ de choc, celle des crieurs de blues (Blues Shouters) dont la voix, tonitruante, avec ou sans micro, dominait la masse sonore d’un big band comme ceux de Count Basie, de Jay McShann, d’Illinois Jacquet, de Cootie Williams ou de Lionel Hampton. Ce sont ces « hurleurs » connus (Big Joe Turner, Wynonie Harris, Jimmy Rushing, Eddie « Cleanhead » Vinson, Jimmy Witherspoon, Sonny Parker) ou oubliés (« H-Bomb » Fergusson, Piney Brown) qui forgèrent le rock’n’roll et non pas quelque Presley. Ecoutez-les pleurer ou/et rire (« Ils m’ont fauché mon lit en cuivre, et ma nana était dedans ! »). Le blues, quoi ?Michel BEDIN – PRESTIGE AUDIO VIDEO
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« Un blues fort en gueule » par Regards
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Dans l’histoire du blues, certains artistes occupent une place de choix, car ils ont autant participé à la genèse du rock que de la soul. Ainsi Wynonie Harris, infernal interprète de « Good rockin’tonight », adulé aussi bien par Elvis Presley que James Brown. Un blues fort en gueule, mais aussi d’une sensualité explicite, qui sentait la sueur des bas-fonds et des bordels de la Nouvelle-Orléans et plus largement du Sud des Etats-Unis. A retrouver dans cette compilation Louis Jordan ou bien Big Joe Turner, ces « héros oubliés du rock’n’roll » selon la belle formule de Nick Tosches, on sent monter la fièvre et l’ont renifle l’alcool vénéneux qui courait dans leurs veines lors de leurs prestations sur le devant d’un vieux rade des « quartiers chocolat » de l’Amérique ségrégationniste.MARTOV – REGARDS
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« Boogie Woogie Piano » par Bulletin du Hot Club de France
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Voilà plus de dix ans, Frémeaux avait publié un double CD consacré au piano boogie de la période 1924-1945 (FA 036), la chronique parut dans le Bulletin 439. Le présent volume 2 agrandit la panorama avec 42 enregistrements de la décennie suivante, en commençant toutefois par une interprétation antérieure, It’s all right baby, chantée par Big Joe Turner accompagné par Pete Johnson. Elle provient du concert « From Spirituals to Swing » de décembre 1938, un événement qui contribua au renouveau du boogie-woogie. Le jeu précis et vigoureux de Pete Johnson se retrouve ensuite en solo dans Kaycee feeling. Lui succède l’autre grand maître ès boogie, Albert Ammons, dans un style aussi dynamique et swinguant mais plus fleuri sur Albert’s special boogie et, plus loin, sur Lady be good. Meade Lux Lewis, associé habituellement aux deux précédents, ne possède pas la fluidité de ses confrères (Medium boogie et Bush Street boogie, en fin de CD). En revanche Jimmy Yancey séduit par so [...]
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« Le Guide sonore des oiseaux de France » par Enseignement catholique
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Le guide sonore des oiseaux de France, dessine en un CD un paysage sonore des espèces sédentaires ou migratrices familières de nos régions. Destinés à « tous ceux qui savent que vivre la nature, c’est avant tout l’écouter », les 99 enregistrements réunis ici (de l’accenteur mouchet au verdier d’Europe) sont numérotés et classés par ordre alphabétique. Ce qui permet à l’auditeur, muni du livret explicatif de 24 pages, de programmer sur son lecteur de CD la (ou les) voix qu’il souhaite entendre. ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE
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« Abdullah Ibrahim » par Jazz Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Il a 44 ans, se fait appeler Abdullah Ibrahim depuis une décennie, évolue en exil, à l’abri de l’apartheid, et donne ici, en France, l’un des concertes les plus majestueux de sa carrière, un concentré de lui-même, une déclaration musicale à cœur ouvert. « Tout » Abdullah Ibrahim est là, contenu dans 75 minutes de progression solitaire au gré de mélodies populaires sud-africaines, au fil de chants d’église revisités, aux rythmes d’une hymnodie festive métamorphosée, à la force d’un swing déchaîné, d’une profondeur harmonique chargée d’un sens inédit. Le Duke et Monk, ses meilleurs alliés, sont là, sous-jacents. L’Occident « savant » est présent également, par touches délicates, jamais parvenues pour autant. Pas une seconde on ne perd le fil de sa pensée. Une splendeur, un défi lancé à l’avenir du jazz…L.S. – JAZZ MAGAZINE
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« The Greatest Blues Shouters - 1944-1955 » par Les Inrockuptibles
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Au cours de la décennie précédant l’avènement du rock, son fils bâtard, le blues, pétait encore des flammes. A partir de 1940, et durant quinze années, de la Californie à Kansas City, des chanteurs énergiques et chaleureux maintinrent haute la tradition vocale issue des beuglants de la prohibition et autres lieux de plaisir. Pour séduire le public le plus large possible, il convenait qu’un chant (soit le sucre des crooners, soit la sueur du blues) se fraie son chemin en devant de scène. L’évocation historique offerte ici fige dans l’histoire l’instant attendrissant où les Noirs américains parviennent à une relative aisance économique, où des vocalistes se démènent toutes cordes vocales dehors, poussés au cul par de joviales sections de cuivres et où, pour séduire le chaland, le jazz se fait parfois appeler rhythm’n’blues. Dans à peine plus d’une décennie, le rock’n’roll blanc renverra aux marchés ethniques beaucoup d’étoiles filantes de la sueur et du rythme. Mais les meilleurs (a [...]