On connaissait la suite « Gillespiana » interprétée en grand orchestre parue en 1961. Ce double album exceptionnel permet de l’entendre en quintet sur la scène de la salle Pleyel en 1960. L’aubaine est superbe. Composée par Lalo Schifrin, cette suite trouve dans cette réduction une clarté lumineuse qui la rend plus impressionnante alors que la même suite en studio et grande formation éblouissait déjà par sa perfection formelle. Comme le deuxième CD offre la prestation l’année suivante à l’Olympia du même quintet, on se précipite pour profiter de cette fête de la musique judicieusement captée pour illuminer les temps à venir.
Par Jean-Pierre JACKSON – CLASSICA