« La violoniste Mathilde Febrer a parfaitement accompli la mission qu’elle s’était fixée, rendre hommage à la figure tutélaire du violon jazz qu’était Stéphane Grappelli (1908 – 1997) dès le premier album sous son nom! De formation classique et convertie au jazz depuis longtemps (Daniel Colin, Alexandre Lagoya, Charles Aznavour, Claude Bolling, Led Zeppelin, Renaud, Henri Salvador, Rodolphe Raffalli ou encore Sanseverino), elle produit son premier album sous la direction artistique du producteur Kenichi Takahashi pour le label Respect Records. Elle est accompagnée par Alain Jean-Marie au piano, Yves Torchinsky à la contrebasse, Julien Charlet à la batterie, Jean-Marie Ecay à la guitare, Samy Daussat à la guitare manouche et Christophe Lampidecchhia à l’accordéon. Un petit clin d’oeil à la Partita N°1 de J.S. Bach, quelques incontournables du Maître lui-même, Les Valseuses, Milou en mai, des standards qu’il affectionnait, I’ll Remember April, The Jitterbug Waltz de Fats Waller, des coups de chapeau au partenaire Django, Daphné ou Si tu savais de George Ulmer, quelques compositions personnelles de la violoniste elle-même, Japan Feeling, Blues For Stephane, Ballade de l’Espérance, Valse Du Grand Paris, une relecture décalée de Douce France de Charles Trenet font de cet album une pépite que chériront tous les aficionados. »
Par Dominique BOULAY – PARIS MOVE