« La querelle qui agite les partisans et les adversaires de la "compilation" n’a plus de raison d’être quand il s’agit de la collection "The Quintessence", en tous points exemplaire. En un double CD, l’écrivain et fou de jazz Alain Gerber nous y propose sa sélection, toujours pertinente, des plus belles œuvres gravées par un géant du jazz. (...) » VIRGIN MEGAPRESSE
« La querelle qui agite les partisans et les adversaires de la "compilation" n’a plus de raison d’être quand il s’agit de la collection "The Quintessence", en tous points exemplaire. En un double CD, l’écrivain et fou de jazz Alain Gerber nous y propose sa sélection, toujours pertinente, des plus belles œuvres gravées par un géant du jazz. Après Duke Ellington, Louis Armstrong et Django Reinhardt, il nous invite aujourd’hui à redécouvrir l’immense Lester Young de 1936 à 1944. C’est-à-dire en pleine jeunesse, avant que l’âge, l’alcool et les chagrins n’alourdissent quelque peu sa foulée si légère. Le long texte d’accompagnement écrit par Alain Gerber est à la hauteur de la musique. Ce qui n’est pas peu dire. En une phrase, il y définit ce je ne sais quoi qui défie l’analyse, ce supplément d’âme qui fait toute la différence et permet d’affirmer, comme une évidence, que tel musicien est vraiment unique et essentiel : "Une charge onirique diffuse, une énergie vagabonde circulant entre des sentiments et des impressions, des choses que l’on éprouve et des choses que l’on se représente". Les trente six-titres qui composent cette anthologie amoureuse illustrent à merveille ce que Gerber veut nous dire. Le Président, au sommet de son art funambulesque, y invente, au fil de ses soli faussement désinvoltes, un jazz rêveur où son merveilleux swing de la paresse se conjugue idéalement avec le lyrisme de la nostalgie. 100 % quintessentiel ! » VIRGIN MEGAPRESSE