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  • « Du beau monde pour une leçon de swing » par Le quotidien du médecin hebdo
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    Dany Doriz a deux casquettes. Il est depuis les années 1970 propriétaire du plus ancien club de jazz de la capitale encore en activité, le Caveau de la Huchette, haut-lieu mondial du jazz de danse et classique, et vibraphoniste. Son amour pour le vibraphone lui est venu à l’écoute du Modern Jazz Quartet (MJQ), où officiait Milt Jackson, puis avec Lionel Hampton, dont il est le plus fidèle disciple. Dans « Anthologie Dany Doriz All Stars – 1962-2021 » (3 CD, Frémeaux & Associés), cet expert en fines lames et chef d’orchestre fait le bilan de près de 60 ans de carrière. Il a convoqué la quasi-totalité des jazzmen (et jazzwomen) avec lesquels il a partagé cet amour pour le swing et l’âge d’or du jazz dansant. Sur des documents rares, voire inédits, figurent ainsi Stéphane Grappelli, Lionel Hampton, Claude Bolling, Rhoda Scott, le bluesman Memphis Slim, Maxim Saury, mais aussi Manu Dibango, Sacha Distel (le guitariste pas le crooner) ou encore Christian Morin (le clarinettiste pas l’h [...]

  • « Un recueil fort documenté » par l’Adem
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    « Poursuivant son travail si important de conservation du patrimoine sonore, cet éditeur propose un recueil fort documenté de la musique klezmer, avec le but d’en donner des aspects divers du klezmer authentique. Comme souvent avec les musiques des diasporas, celle-ci a des origines diverses. (…) C’est ainsi que cette musique s’est enrichie de tous ces apports, ainsi que du jazz, avec lequel elle avait comme trait commun le travail de l’improvisation entre autres. Dans le présent ouvrage nous entendrons donc des enregistrements d’une grande richesse et qui permettent de suivre l’évolution de cette musique. »Par Cristina Agosti-Gherban – ADEM

  • « Quel bonheur de redécouvrir cet art du swing » par Jazz Nights
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    « Elle n’avait la voix d’Ella Fitzgerald ni la tessiture de Sarah Vaughan. Et pourtant, la chanteuse américaine Blossom Dearie (1924- 2009) connut une carrière fructueuse des deux côtés de l’Atlantique. Que ce fût avec les Blues Stars, grâce au producteur Eddie Barclay ou tout simplement en trio, sa voix fraiche, scintillante et presque enfantine lui ouvrit bien de multiples portes et scènes. Il faut à cela conjuguer le talent et une approche du piano tout en swing. Grâce à Olivier Julien qui coordonna un hommage à Michel Legrand, vous allez découvrir les mille-et-une facettes de Blossom Dearie. Une sorte de compilation en trois disques, quand le puissant producteur américain Norman Granz lui ouvrit les portes de la compagnie Verve. Beaucoup de belles choses et quel bonheur de redécouvrir cet art du swing, sans prétention et avec beaucoup de métier. Comme le dit si bien Patrick Frémeaux : « Une élégance rare et éternelle ». Et, parlant d’élégance, vivement un coffret Julie London  [...]

  • « Une grande carrière dans le jazz » par Jazz Mania
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    « Avec sa voix douce voire enfantine, rien ne semblait destiner Blossom Margerete Dearie à une grande carrière dans le jazz. Mais c’était sans compter sur son réel talent de pianiste. Née à Durham (New York) d’un père britannique et d’une mère norvégienne, elle étudie le piano classique puis découvre le jazz à l’adolescence. Elle s’installe en ville où elle commence une carrière de pianiste avec des groupes vocaux comme The Blue Flames (avec Woody Herman) et The Blue Reys, avant de se faire remarquer par King Pleasure en 1952, avec lequel elle chante en duo un « Moody’s Mood For Love » repris sur le CD1 du coffret. La même année, elle part s’installer à Paris où elle rencontre son futur mari, le saxophoniste belge Bobby Jaspar. Elle apprend la langue française et forme les Blue Stars, un groupe remarqué par Eddie Barclay, qui leur fait enregistrer un premier album sorti en 1955 et dont les 8 titres se retrouvent également ici sur le CD 1. (…) Le 2è CD du coffret rassemble 2 albums [...]

  • “Excellent if not unique” by The Art Music Lounge
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    “Gadjo Combo is yet another small jazz group modeled after the Stéphane Grappelli-Django Reinhardt Hot Club Quintet of the 1930s, their music occasionally updated rhythmically to reflect some later pop music influences. They are excellent if not unique, largely due to the improvising abilities of lead guitarist and leader Marc Joubert and violinist Philippe Plassard, who also plays guitar and electric guitar at times. As usual, there are no drums in this band, again reflecting the aesthetic of the original Quintet. (...) With all that being said, this is a fun disc to listen to, largely because of Joubert’s and Plassard’s solo abilities. Of course, Joubert isn’t nearly as good as the two best Django clones of the past 40 years, Frank Vignola and Biréli Lagrène, but he’s good enough to hold your attention. By contrast, I’d almost put Plassard on the same level as Grappelli; all he really lacks is that little bit of fire that sometimes got lit under Stéphane, pushing him to some of [...]

  • « Un coffret qui se feuillette un peu, beaucoup, et surtout passionnément ! » pa
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    « George Gershwin fait sans nul doute partie du patrimoine sonore de l’humanité depuis déjà quelques lustres. Mais ce coffret de trois albums revêt une double importance, puisqu’il nous permet, d’une part de revisiter une grande partie de l’oeuvre impressionnante de ce talentueux artiste beaucoup trop tôt disparu, à l’âge de 38 ans, d’une tumeur cérébrale, mais il nous fournit ausi l’occasion d’écouter parmi les meilleurs interprétations de celle-ci: Rhapsody In Blue, en 1924, Concerto pour piano en Fa, en 1925, Un Américain à Paris, en 1928, Girl Crazy, en 1930, Porgy & Bess, en 1934… avec comme interprètes: Nina Simone, Errol Garner, Bill Evans, Sarah Vaugan, Duke Ellington, Billie Holiday, Aretha Franklin, Chet Baker, Miles Davis, Ella Fitzgerald, Louis Armstrong, Oscar Peterson, pour ne nommer que les plus connus.Le génial George Gershin a touché à tout et a réussi dans tous les domaines: comédies musicales, pièces de concert, opéra, et il est aussi bien interprété par les sol [...]

  • « La genèse d’une légende » par Paris Move
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    « Phénomène aussi universel que difficilement saisissable dans toutes ses acceptions hors des U.S.A., le regretté Johnny Cash connut une trajectoire singulière (et bénéficia d’une aura et d’une reconnaissance “bigger than life”). (…) En 72 titres, Bruno Blum dresse un panorama significatif du registre de Cash à ses tout débuts. Les 31 premières plages proviennent de sa période fondatrice au sein de la légendaire écurie Sun, où débuta la même année que lui un gommeux prénommé Elvis Aaron, dont l’ascension compta bientôt parmi les plus fulgurantes d’un show-biz encore confit dans les rengaines pour thés dansants. Avec le recul historique, il est cependant aisé de discerner que, bien que venant communément du même substrat social et culturel, ces deux petits Blancs sudistes n’appartenaient pas vraiment à la même catégorie. Ou plutôt, s’ils en partageaient l’héritage commun, ils avaient chacun sa propre façon de l’exploiter. Le dosage détonant entre rhythm n’blues noir et plouquerie h [...]

  • « Des instants de bonheur pour tous » par Christophe Rodriguez
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    « Maintenant que les bars et clubs de jazz ont officiellement le droit d’accueillir des clients et des suicides, il faut absolument les encourager avec ces mois de pandémie. Que ce soit le Upstairs (rue Mackay), Le Dièse Onze (rue St-Denis) ou La maison du jazz à Laval, celle de Montréal ayant fermé ses portes, la note bleue sera donc au rendez-vous. À défaut de festivals et de voyages, il faudra certainement attendre encore un peu, allons jeter une oreille dans l’un des derniers clubs de jazz à Paris : Le caveau de la Huchette.  Propriétaire de cet endroit mythique depuis les années 70, le vibraphoniste/Dany Doriz (1941) fait l’objet d’une rétrospective avec que du beau monde. Après avoir écrit sur une anthologie du Caveau (1965-2017) il y a quelques années, le patron se fait donc plaisir avec moult rencontres. Qu’il soit en big band, en petite formation, celui qui fut influencé par le regretté Lionel Hampton, maitre en la matière ne lésine pas sur le swing. Des instants de bonhe [...]

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