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« Raphaël Faÿs nous enchante par sa fougue créatrice » par Les Dernières nouvell
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Après « Andalucia » en 2006 et « Extremadura » 2009, le guitariste Raphaël Faÿs, habituellement assimilé à la Musique manouche, consacre un troisième opus au flamenco. « Mi Camino Con El Flamenco » se révèle être un florilège de toutes les formes de danse flamenca, allant de Bulérias en Fandangos, se dandinant au passage sur diverses Rumbas. La passion que voue ce guitariste à ce style de Musique est immense, en témoigne sa filiation directe avec des artistes incontournables comme Paco De Lucia, et nous pouvons en entendre quelques exemples probants dans les titres Rio Ancho ou Maestro Paco. Nous pourrions d’ailleurs, maladroitement peut être, y trouver une certaine ressemblance avec le disque culte « Friday Night in San Francisco » où évolue trois magiciens de la guitare Jazz et Flamenca (Al Di Meola, Paco De Lucia et John McLaughlin). Ici, la richesse mélodique des compositions tient une part énorme dans le déroulement de cette œuvre magistrale où fantaisie et lyrisme ne font [...]
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« Retour sur six décennies d’une carrière exceptionnelle » par le Hot Club de Fr
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Dans le piano de Claude Bolling » est, depuis peu, trouvable en DVD : il consiste en un documentaire écrit, monté et réalisé par Vincent Perrot, journaliste et animateur bien connu de la radio et de la télévision, passionné notamment de cinéma mais aussi amateur de jazz. Il tenait de la gageure de condenser en une heure et demie six décennies de la carrière d’un artiste prolifique tel que Claude Bolling qui, rappelle le livret, enregistra 180 albums, composa 110 musiques de films, 150 chansons, donna plus de 1000 concerts à travers le monde avec son fameux Big Band, joua avec d’éminents musiciens classiques : impressionnant parcours qui lui valut une célébrité couronnée de maintes récompenses. Le document, conformément à l’usage, est constitué d’extraits de films et de concerts entrecoupés de nombreuses interviews, avec, de-ci de-là, de sobres commentaires en voix off par Vincent Perrot. La partie réservée au jazz ne manquera pas de retenir l’attention de nos lecteurs puisque le [...]
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« Le maestro du piano comble notre corps et notre esprit » par L’Humanité
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Embrassant bop et biguine dans une même étreinte, le maestro du piano comble notre corps et notre esprit. Il concilie autorité dans le jeu et invitation au déhanchement. En 4 CD, sont regroupés 5 de ses disques, enregistrés en trio entre 1992 et 2013. Avec Eric Vinceno à la basse et Jean-Claude Montredon à la batterie, sauf pour le CD 1 où Serge Marne est derrière les fûts et cymbales. De son hallucinante technique, le modeste géant guadeloupéen ne fait nul étalage. En chaque note, se nichent vive sensibilité, sagacité musicale et swing pétillant. Outre ses propres compositions et celles d’artistes actuels, Alain Jean-Marie revisite des pièces d’éclaireurs antillais – Robert Mavounzy, Al Lirvat, Eugène Delouche, etc. Ce corpus, qui appartient au patrimoine culturel vivant de France, mais aussi du monde, devrait être disponible dans les conservatoires, écoles et autres lieux de transmission. »Par Fara C. – L’HUMANITE
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« Un témoignage rare et authentique » par BCUL Le Blog
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« L’album Tibet : musique et prières aux monastères des Bonnets Jaunes a été réalisé par François Jouffa entre juin et juillet 2010. A Tashilhunpo, près de Shigatsé, il nous restitue l’atmosphère de la fête du déroulement de la Grande Thangka (le Festival de l’Ensoleillement du Bouddha). L’auditeur est littéralement plongé dans l’ambiance des lieux et entend ainsi successivement les enfants, les chants des pèlerins, l’appel des trompes et les prières des moines. Enfin, François Jouffa nous fait encore voyager au Monastère de Ganden et au Monastère de Séra d’où il nous partage les joutes oratoires philosophiques de bonzes érudits. Un témoignage rare et authentique. »BCUL Le Blog (Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne)
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« Le Quartet du Hot Club de France, revisité jazz actuel » par Libération
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« RP Quartet le lundi 16 mars au Café de la Danse, pour la sortie officielle du CD Poney Jungle, sur le label Frémeaux et Associés. Les deux leaders-virtuoses de la formation manouche, Bastien Ribot (R), violon - et Edouard Pennes (P), guitare, gambadent avec félicité de Monk (audacieux Brilliant Corners ré-arrangé superbement), à la relecture du Take The A Train, de Duke. Distribuant au passage les clins d’oeil à Coltrane, Mingus, Strayhorn et Wayne Shorter. En ouverture, décoiffante composition du violoniste. La section rythmique : Rémi Oswald (guitare) et Damien Varaillon (contrebasse) complète le carré qu’on qualifierait volontiers de Quartet du Hot Club de France, revisité jazz actuel. »Par Bruno PFEIFFER – LIBERATION
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« Les trésors enchanteurs de Gérard Pierron » par Ouest France
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Les trésors enchanteurs de Gérard Pierron. Depuis près de cinquante ans, cet artisan de la chanson met en musique des poèmes et des textes qui nous parlent des racines des hommes. Et pour Gérard Pierron, les racines des hommes s’ancrent dans les profondeurs fraternelles de la terre et de la mer. On doit à ce discret et humble compositeur l’excellente mise en musique du poète terrien et beauceron Gaston Couté (1880 - 1911), pour laquelle il a obtenu le prestigieux Grand Prix de l’Académie Charles Cros, et d’être nommé Événement de l’année par l’hebdomadaire Télérama. Il a également porté sa création sur des auteurs un peu moins connus comme Louis Brauqier (1900 - 1976), poète maritime et peintre né à Marseille. Plus près de nous, c’est pour le regretté Allain Leprest qu’il compose, et plus récemment pour l’auteure et interprète, Céline Caussimon, pour sa chanson « La corde ». On aura compris que Gérard Pierron avance dans la vie et dans sa création comme un ethnologue. Grâce à se [...]
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« Un vrai régal !!! » par Couleurs Jazz
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« La démarche est passionnante : adapter la pensée et les structures du jazz classique (standards, comédies musicales de Broadway, big band ellingtonien) ou plus moderne (Thelonius Monk, Charles Mingus, Wayne Shorter, John Coltrane), voire des compositions de Debussy ou Bernstein à l’instrumentation restreinte du quartet à cordes manouche (un violon, une contrebasse et deux guitares), tout en en respectant le swing et en évitant l’écueil de la relecture d’un répertoire bientôt séculaire, celui du quintet du Hot Club de France. Elle n’est pas simple, non plus ; on peut la comparer à la réduction de la substance de l’orchestre symphonique classique à son plus petit dénominateur commun, le quatuor à cordes. Il y faut donc de l’intelligence, de la virtuosité, de la complicité, toutes qualités que l’on retrouve chez ces quatre garçons dans le vent*, qui ont su capter l’impalpable esprit de liberté et d’interaction capable de sublimer les difficultés techniques de cette aventure musical [...]
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« Goraguer voit ainsi justice rendue à ses premières années » par Paris Move
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Né le 20 août 1931 à Rosny-sous-Bois, Alain Yves Réginald Goraguer signa une partie de son œuvre sous les pseudonymes de Paul Vernon, Laura Fontaine et Milton Lewis. Pianiste de jazz, il fut surtout reconnu en tant qu’arrangeur musical, mais composa aussi nombre de musiques de films. Son nom est associé aux grands noms de la chanson française, parmi lesquels Serge Reggiani, Boby Lapointe, Jean Ferrat et Serge Gainsbourg. À Saint-Germain-des-Prés (où il accompagnait la chanteuse Simone Alma), il rencontra Boris Vian. Ils écrivirent ensemble “Je Bois”, “La Java Des Bombes Atomiques”, “Fais-Moi Mal Johnny” (pour Magali Noël) et “Ne Vous Mariez Pas Les Filles”. C’est Goraguer qui composa la musique du film “J’Irai Cracher Sur Vos Tombes” (1959) et collabora avec Vian à la réalisation des premiers enregistrements d’un certain Henry Cording (qui n’était autre qu’Henri Salvador). Devenu ensuite le principal arrangeur des chansons de Boby Lapointe (depuis “Aragon et Castille” en 1960 ju [...]