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  • « Il exhale ici un bonheur absolu de jouer » par L’Alsace
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    « Le Big One du pianiste Stan Laferrière adapte à la sauce jazz les fameux “Tableaux d’une exposition” de Moussorgsky. Les fameux thèmes classiques y sont ouvertement « traités comme des standards ». Saxes et cuivres nous régalent tant en section orchestrale qu’en solo. Entre chaque “Tableau”, une variation improvisée est déclinée au piano solo par Pierre de Bethmann. Six parenthèses audacieuses comme pour mieux inviter le big band à s’enflammer de nouveau sur le brasier du swing. Si le mariage entre jazz et classique n’est pas toujours heureux, il exhale ici un bonheur absolu de jouer. Deux journées de studio auront suffi pour « repeindre » l’œuvre de Moussorgsky. D’où la salutaire spontanéité qui a été divinement captée sur cet album. »Par Thierry BOILLOT – L’ALSACE

  • « De première importance » par L’Académie du jazz
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    « Pays ouvert aux rencontres, la Belgique a toujours entretenu des rapports privilégiés avec le jazz et joué très tôt un rôle déterminant dans la diffusion de cette musique : dès 1924, paraît la revue Musique Magazine qui accorde une large place au jazz et huit ans plus tard, Robert Goffin devient le premier critique de l'histoire du jazz avec son ouvrage "Aux frontières du jazz". Rappelons que Django Reinhardt est né en 1910 à Liberchies, dans le pays d'Adolphe Sax, qui dès les années 20 comptait des jazzmen belges de valeur comme le montrent les enregistrements rassemblés par Robert Pernet dans le coffret "Jazz in Little Belgium", (actuellement indisponible).Poursuivant cette voie d'excellence, cette anthologie, concoctée de main de maître par Philippe Comoy, est consacrée à une génération de musiciens belges dont le talent fut révélé au niveau international lors du festival de Knokke-le-Zoute de 1956. On y entend les premiers enregistrements sous leur nom du guitariste René Tho [...]

  • « Une carrière météorique » par ABS Magazine
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    « A priori, la question se posait de savoir si une chronique relative à un crooner blanc du Rockabilly et du Rock ‘n Roll des années 50 avait sa place dans ABS Magazine. Après écoute des trois Cds de ce coffret Frémeaux et Associés accompagné d’un livret très documenté de 24 pages dû à Bruno Blum, la réponse est « oui » tant Buddy Holly, au-delà de son charisme et de son succès avec Peggy Sue et la suite, était influencé par les rockeurs noirs comme Little Richard, Chuck Berry, Bo Diddley… et même Ray Charles. De son vrai nom Charles Hardin Holley et né à Lubbock, Texas, en 1936, Buddy Holly eut une carrière météorique, de 1955 à 1959, enregistrant en ce bref laps de temps 62 faces d’un rockabilly très rock and roll et aux racines R&B et même blues, avec un succès considérable, devenant la coqueluche d’une jeunesse conquise par son talent et son look de timide à lunettes mais la fatalité a voulu qu’il se tue en avion en 1959, il avait seulement 23 ans ! Il jouissait de l’estime de [...]

  • « Un avant et un après » par Pascal Anquetil
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    « J'étais à ce concert de l'Olympia avec mon jumeau Gilles Nous avions 16 ans. Only sixteen !!! Telle une “coupure épistémologique” comme disait le gourou de large d'Ulm Louis Althusser, il détermina dans mon existence d’amateur de jazz un avant et un après. Je garde encore en mémoire l’empreinte fossile du big bang qu’il provoqua en moi. Jamais un enregistrement ne pourra ressusciter l’intensité magnétique que dégageaient sur scène les quatre musiciens, ni reproduire la puissance “physique” du son de cathédrale de Trane au ténor. Jamais il ne pourra aussi restituer la dimension visuelle de ce tsunami sonore, comme ces images d’Elvin Jones, ses grimaces et ses grands moulinets dans l’espace. Comment un disque pourrait-il faire revivre un tel tintamarre incendiaire ? Un grand merci à l'ami Patrick Frémeaux qui grâce à cette publication, me permet de raviver mes souvenirs et de retrouver mes 16 ans !!! » Par Pascal ANQUETIL

  • « Un disque perdu réédité… » par Chasse Marée
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    Embarqué sur les navires des Messageries maritimes de 1924 à 1960, le marseillais Louis Brauquier était aussi un poète (CM 17) qui se plaisait à évoquer sa vie de marin, ses rencontres et les souvenirs des ports visités. Gérard Pierron a mis en musique et interprété ses « poèmes d’escale » avec des arrangements de Richard Galliano qui l’accompagnait à l’accordéon, au bandonéon et au piano. Un disque paru en 1990 au Chant du Monde, introuvable depuis longtemps et heureusement réédité par Frémeaux & Associés parmi d’autres « Trésors perdus » - c’est le titre de cette « Rétrospective 1981-2013 » où l’on entendra aussi nombre d’autres chansons, souvent inspirées par la Loire et par d’autres voyages de ce « Terre-neuvas des foins » (l’expression est un titre de son complice et également parolier Allain Leprest) embarqué « dans son vieux bateau de 2 CV » plus souvent qu’en mer ! Gérard Pierron, délicat, chante et sert le poète sans jamais tirer la couverture à lui. Par CHASSE MAREE

  • « Avec les Haricots Rouges ce n'est jamais triste » par Jazz Hot
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    « Après la réussite de French Melodies, les Haricots Rouges poursuivent leur évolution. Nous ne sommes plus dans le strict genre New Orleans de leurs débuts mais ce n'est pas moins réjouissant et c'est sans doute plus adapté aux goûts du jour. Ce sont des morceaux lancés par le cinéma que transforment ces meilleurs espoirs masculins. On ne reconnait plus trop les Haricots dans ce vigoureux «Ghostbusters». Christophe Deret s'y fait entendre brièvement en solo. La tradition Haricots n'est pas rejetée pour autant, il suffit d'écouter «Bye Bye Baby» tiré de Les hommes préfèrent les blondes, avec ses collectives menées par Pierre Jean au cornet et un excellent solo de clarinette. Il y a un beau duo clarinette et piano sur «Moon River». La touche antillaise qui fait partie du C.V. des Haricots se goûte dans «Qué sera sera» exposé par Montebruno avec les contrechants parfaits de Deret. Pierre Jean y prend un bon solo de piano. Pour ce qui est de «The Green Leaves of Summer» les Haricots [...]

  • « Alain Goraguer méritait cet hommage » par Jazz Hot
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    « Alain Goraguer (1931), chef d'orchestre et arrangeur, a étudié le violon avant de se consacrer au piano. A Nice, en 1952, il rencontre Jack Diéval qui le fait venir à Paris et le prend comme élève. Accompagnateur de la chanteuse Simone Alma en 1955, c'est grâce à elle qu'il rencontre Boris Vian. Boris et «Gogo» deviennent très amis. Directeur artistique chez Philips, Boris lance Goraguer, pianiste de jazz, dans des disques en trio que nous trouvons dans le CD1. On relira le texte de Boris Vian, «Go...Go...Goraguer» dans le Jazz Hot n°114 (octobre 1950). Pourquoi ignore-t-on le fin musicien Alain Goraguer dans les milieux du jazz ? Parce que sa carrière s'est vite orientée vers les variétés (de qualité). Le consommateur de variétés d'hier comme d'aujourd'hui a une écoute globale et lorsqu'il y a un chanteur ça gomme l'habillage qui pourtant fait le morceau. Un Gainsbourg confiait au mieux une ligne mélodique et parfois des accords. C'est l'arrangeur, ici Goraguer, qui fait tout l [...]

  • « Pour mettre une bonne ambiance dans vos soirées » par Daily Passions
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    « (…) Je pense que beaucoup de jeunes amateurs de jazz ne connaissent pas ou à peine ce groupe qui, depuis le début des années 60 et dans le droit fil du grand Claude Luter, a promu le jazz New Orléans. Celui où le batteur peut avoir des dés à coudre au bout des doigts et faire swinguer en tapant sur une planche à laver…. Vous pouvez regarder la série TV intitulée Treme… (…) Là, nos Haricots Rouges récidivent. Après French Melodies (aussi chez Frémeaux & Associés) les six compères font subir à des musiques de films les instruments de leur jazz. Et, à mon humble avis, il se produit deux choses. D’une part, cette musique vous entraîne et, d’autre part, vous ne reconnaissez pas tout de suite la musique du film que vous avez vu. Le premier point est tout ce qu’il y a de plus normal, le New Orléans se parade, se dandine, se sautille… Pour le deuxième, je vous donne deux exemples The green leaves of summer du film Alamo, en français Le bleu de l’été, vous allez reconnaître la ligne mélo [...]

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