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  • « Un concert légendaire » par Classica
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    En mai 1961, l’Olympia reçoit seul sur scène Memphis Slim, l’un des plus authentiques pianistes de blues. Captiver dans ces conditions, sans basse et sans batterie, devant un public nombreux relève de la performance. Vingt-trois morceaux plus tard (dont des classiques, tels que « Beer Drinkin’ Woman », « All by Myself », « Laisse les bons temps rouler », ou un clin d’œil au rock’n’roll, alors débutant son invasion, avec « Shake Rattle and Roll »), les spectateurs sont conquis et applaudissent au robuste talent du pianiste et chanteur dont les longs doigts arachnéens distillent avec énergie les blues qui font alors les beaux soirs des Trois Mailletz, petit club parisien. La restitution impeccable de ce concert confère un aspect presque légendaire à cette prestation roborative. Par Jean-Pierre JACKSON - CLASSICA

  • « Une feria musicale à l’entrain contagieux » par Classica
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    Captées à la Havane et à New York entre 1957 et 1961, les faces incluses dans le coffret de 3 CD « Cuba Jazz » regroupent la crème des musiciens cubains au cours de jam-sessions enthousiasmantes. Les rythmes implacables, les improvisations flamboyantes y génèrent une sorte de feria musicale à l’entrain contagieux dont l’écho n’est pas près de s’éteindre.Par Jean-Pierre JACKSON -CLASSICA

  • « Une partition en tout cas incontournable » par Chants. Songs
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    « C’est peu dire que le long poème de Guillaume Apollinaire, cette Chanson du Mal Aimé, a « habité » Ferré. Il ne posera ses notes sur un poème aussi dense et complexe que des années plus tard : ce sera Une saison en enfer, de Rimbaud. En ce début des années 50, il faudra à Ferré, qui était encore peu connu, un an de travail pour achever sa partition entre mars 1952 et avril 1953. Auparavant, il avait demandé la permission à la veuve du poète, emporté par la grippe espagnole en 1918, l’autorisation de mettre de la musique sur ces vers. Une fois la composition terminée – peu de reprises figurent sur la partition originale comme si l’œuvre avait jailli « spontanément » de l’esprit de l’artiste – Ferré n’était pas au bout de ses peines. Car le comité de radiodiffusion de Radio Monte-Carlo (où travaillait Ferré à l’époque), va garder la partition six mois et elle ne sera déposée à la SACEM qu’en 1954. Et le créateur de La Vie d’artiste ne s’essaiera plus à la musique symphonique jusqu [...]

  • « Une réédition présentée ici avec soin » par Jukebox Magazine
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    Charles Trenet, Georges Brassens, Serge Gainsbourg, Jean Ferrat et d’autres ont mis en musique des poèmes. Personne ne l’a fait avec autant de persévérance et de réussite que Léo Ferré. Son travail sert magnifiquement Verlaine, Rimbaud, Baudelaire, Aragon… De mars 1952 à avril 1953, avec l’aval de la veuve de l’auteur, il compose un oratorio d’après « La chanson du mal aimé » de Guillaume Apollinaire (à qui il doit « Le Pont Mirabeau, 1953). Il propose en vain le résultat à Radio Monte-Carlo, station dont il est un collaborateur. Sa déception est vive. Heureusement, le prince Rainier de Monaco saisit la valeur de l’œuvre et en permet l’interprétation le 29 avril 1954, salle Garnier, concert diffusé par RMC le 3 mai. Léo Ferré dirige l’Orchestre national et les Chœurs de l’Opéra de Monte-Carlo. La première partie offre une composition conçue pour l’occasion, « Symphonie Interrompue », sous-titrée malicieusement « A la recherche d’un thème perdu ». Pour « La Chanson du mal aimé », l [...]

  • On démultiplie les petites peurs comme un moyen de retrouver un sens à sa vie it
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    "Peur du changement climatique, de la pollution, des maladies : pour le philosophe, l’absence de grand récit qui réconforte crée une angoisse de vivre. Quitte à craindre les risques du progrès ?Petite inquiétude ou grande angoisse, rationnellement fondée ou savamment entretenue, la peur accompagne notre quotidien. Ce qui fut, et reste, l’arme de prédilection des populismes de tout poil est devenu un instrument de persuasion publicitaire pour une société hygiéniste et une inépuisable mine d’or pour la production hollywoodienne. Vivons-nous dans une société trop timorée ? Nous sommes-nous laissés gagner par une culture de peur ? Le philosophe Pierre-Henri Tavoillot, maître de conférence à l’université Paris-Sorbonne, vient de consacrer un triple CD (Frémeaux & Associés) à cette question.(...)Cette projection opérerait aussi au niveau collectif ?C’est peut-être cela qui caractérise notre société contemporaine. Au point de vue collectif, où nous n’avons plus de grand récit réconfortan [...]

  • Attaché à nos libertés par Over Blog
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    Un abécédaire en forme de bilan. Sensible, humble, celui d’un homme apaisé, d’un militant resté attaché à nos libertés et qui n’a pas peur d’en appeler encore à la résistance, à l’espoir. Et comme espoir, raisonnablement pessimiste : «j’ai tendance à croire que tout finira mal»… Comment pourrait-il en être autrement, dans ce monde converti de force au néolibéralisme et qui détruit tout, de la nature aux liens sociaux, de la vie humaine à la vie tout court. Et pourtant, l’espoir, la volonté de vivre, l’assurance qu’au plus fort de la confrontation qui nous est assignée, l’invraisemblable sortira, l’improbable surgira. La mondialisation, affirme Edgar Morin, nous conduit à la Catastrophe. (...) A l’image d’Héraclite, il nous faut toujours chercher l’inespéré, et combattre l’ignorance en sachant que la Vérité est du côté des humbles, toujours, non du côté des élites, qui ont littéralement vendu leurs âmes. Il faut, nous dit Edgard Morin, poétiser nos vies au sens où un Rimbaud l’ente [...]

  • « Un témoignage bouleversant » par Jazz News
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    Longtemps introuvables, les deux disques ici rassemblés par les soins attentifs de Laurent Verdeaux pour Frémeaux & Associés constituent des pièces d’histoire en même temps que d’exaltation. Tout commence en 1972, alors qu’un Hugues Panassié vieillissant jette ses derniers feux dans une bataille d’enregistrement de la « vieille école » du jazz américain. Il en retire entre autres merveilles ces deux disques, qui furent les derniers du grand The Lion Smith, l’un des pères du piano « stride ». En duo avec le batteur légendaire de Count Basie, ces sessions testamentaires laissent tout simplement pantois. Ébaubis. Chaque parcelle de son est gorgée de swing, sonnant à deux comme un orchestre ou dans l’intimité méditative d’un standard d’un autre siècle, ces deux musiciens jouent comme rarement, se racontent et se donnent : un témoignage bouleversant. Par Pierre TENNE – JAZZ NEWS

  • « Une anthologie très utile » par Jazz News
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    Comme le rappelle Bruno Blum dans les généreuses notes du livret de cette très utile anthologie, La Nouvelle-Orléans était, et demeure à plus d’un titre, une ville créole comme La Havane. C’est donc assez naturellement que le jazz fut un langage commun à nombre de musiciens de Cuba (et vice et versa avec Dizzy Gillespie et Charlie Parker). Après les déferlante rumba et chacha qui inondèrent particulièrement les États-Unis, ce fut au tour du boléro et du cancion de se laisser amadouer par le jazz, notamment au cours des descargas enflammées que le disque ne se privait pas d’enregistrer abondamment. C’est Cachao, contrebassiste et arrangeur très doué et passé par l’orchestre de Machito, qui domine le propos avec la moitié de la sélection et personne ne s’en plaindra, bien que les orchestres de Julio Gutierez, Nino Riviera ou Walfredo de Los Reyes, dédiés à la danse, montrent de belles dispositions et d’intéressants solistes. Par Bruno GUERMONPREZ – JAZZ NEWS

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