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  • « Une période magique où Webster campait sur le toit du monde » par Le Son du Mo
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    Entamant, dès 1940, des allers et retours entre de petites formations ou les grands orchestres de Duke Ellington ou Count Basie, le saxophoniste ténor Ben Webster, pur produit de la scène de Kansas City et qui, son existence durant, paya son tribu à l’alto de Johnny Hodges, bénéficia, si l’on peut dire, du surnom de « brute », pour l’approche virile des thèmes sur lesquels il portait son dévolu, en particulier grâce à l’usage d’une embouchure double lip. Sa sensualité, dans les ballades, lui permet pourtant de s’asseoir à la droite de Dieu (Coleman Hawkins) et à parité avec le Saint-Esprit swing (Leste Young). Ce double album rend compte – aux côtés de Cozy Cole, Art Tatum ou Michel Legrand – de cette période magique où Webster campait sur le toit du monde. Par Christian LARREDE – LE SON DU MONDE

  • « Une anthologie remarquable » par Le Son du Monde
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    Roi du zydeco (genre musical louisianais en créole français, mêlant des influences de rhythm and blues et d’expression folklorique) ? Pour l’occasion, le titre n’est pas usurpé, au bénéfice d’un chanteur et accordéoniste – sa cape, sa couronne, e ses dents en or – auquel John Mellencamp, Paul Simon ou Rory Gallagher ne manquèrent pas de rendre hommage. Mêlant le deux-temps de la musique cajun et la valse, cette personnalité extravagante tourna le dos à la plantation de canne à sucre, plongea dans les racines blues de Lightnin’ Hopkins et entraîna à sa suite une génération de musiciens. Une anthologie remarquable (figure ici « Clifton’s Blues », par lequel tout a commencé), et le portrait en sueur et rythmes frénétiques d’un pionnier, créateur d’un idiome propre.Par Christian LARREDE – LE SON DU MONDE

  • « Un rôle primordial dans l’émergence du rock & roll » par Le Son du Monde
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    La disparition récente de Fats Domino rappelle le rôle primordial qu’il joua dans l’émergence du rock & roll. Cette compilation (120 des 200 enregistrements Imperial de Domino) se charge de d’établir un lien entre le bleu des origines et l’adoption du vernaculaire afro-américain par la jeunesse de l’Amérique triomphante des années cinquante. S’il n’a pas été l’unique artisan de ce phénomène, sa bonhommie lui a permis d’entrer dans les salons américains sans effrayer les classes moyennes blanches que l’hypersexualité d’un Little Richard ou le culot affirmé d’un Chuck Berry rebutaient. Par LE SON DU MONDE

  • « J’ai quasiment l’intégrale de Django en coffrets édités par Frémeaux & Associé
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    J’ai commencé à écouter la musique de Django en même temps que j’apprenais la guitare, quand j’avais vingt ans et que j’habitais vers Montmartre, à côté du Clairon, un café ou jouaient des guitaristes manouches. J’ai essayé de comprendre comment ça se jouait, mais je n’y suis bien sûr pas arrivé tout de suite. Il a fallu très longtemps avant que ça marche ! Les disques de Django, il y en a des millions. A partir de là, j’ai acheté tout ce que j’ai pu trouver sur lui, notamment en compact, car à ce moment-là, au début des années 80, les vinyles n’existaient quasiment plus, et que c’était presque une honte d’en avoir encore. Sur ce coup, les fabricants nous ont bien eus. On s’est fait enfler, je leur en veux à mort ! On a été con, on a marché, les vinyles sont devenus un truc de collectionneur alors que ça a un son quinze fois meilleur. J’ai quasiment l’intégrale de Django en coffrets édités par Frémeaux & Associés. Par SAN SEVERINO

  • « C’est virtuose, romantique, plein de sensibilité » par San Séverino
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    Tous ces albums sont bons. Au tout début où j’écrivais mes chansons, vers la fin des années 90, ce guitariste de jazz manouche m’a plu parce que non seulement il joue la musique de Django, mais il compose des mélodies splendides. C’est virtuose, romantique, plein de sensibilité. Je pourrais en parler des heures !Par SAN SEVERINO

  • « 3 heures de chansons à apprécier… » par Big Bear
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    3 CDs et un livret de 28 pages, avec l’historique de Bruno Blum, accompagné de photos. Plus la peine de présenter Joan Baez, tout le monde la connaît et a entendu une ou plusieurs de ses chansons. C’est pas moins de 50 titres de cette chanteuse qui incarne l’esprit Folk et de liberté depuis les années 60 que l’on peut entendre dans ce coffret, une américaine très engagée et dont la voix est tout de suite reconnaissable. Joan Baez est le symbole d’une génération qui aurait tendance à disparaître, hélas. Fin 60 et début des années 70, c’est avec Bob Dylan que la jeune génération se réveilla et se posa la question « pourquoi aller à la guerre pour des grands patrons et des politiciens » ! Cet esprit est parti dans les années 80 avec la disparition des Hippies et des non violents, pour laisser place à la peur dans le monde (on rêvait peut-être à l’époque mais aujourd’hui, ce n’est pas mieux, où est le rêve … ) … Joan Chandos Baez est née près de New York le 9 janvier 1941 (eh oui, déj [...]

  • « Fermez les yeux, nous sommes dans la nature » par Big Bear
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    57 mm d’enregistrements réalisé par Pierre Huguet de la forêt congolaise en 1990. Pour ceux qui aiment le silence des bois et écouter les oiseaux que l’on entend mais que l’on ne voit jamais. Fermez les yeux, nous sommes dans la nature. Il est vrai que cet enregistrement est fait pour les gens des villes car pour ma part, et certains qui habitent dans la campagne profonde, c’est toutes les nuits que l’on entend le peu de vie sauvage qui reste. Nous profitons de ce moment tranquille pour sortir et croyez-moi, c’est parfois angoissant. Cet enregistrement est donné dans la cadre d’une exposition qui se déroule d’octobre 2017 à janvier 2018 au Musée du Quai Branly (Paris) où l’on peut retrouver 325 œuvres de collections publiques sur les arts des Peuples de la Forêt Equatoriale Atlantique. Par Yves GUSTIN -BIG BEAR

  • « La première star noire universelle » par Libération
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    « A sa mort le 24 octobre, les médias ont réservé les grands espaces. Il y a de quoi! La gloire de Fats ne se borne pas aux célébrissimes Blueberry Hill, ou Ain’t That a Shame. Soulevé par la marée rock du milieu des années cinquante, le rythm’n’blues du Louisianais enjambait déjà les genres. Le succès s’amplifie. Des émeutes annoncent les concerts. Fats le rassurant devient la première star noire universelle. Pop, jazz, rock, blues : tous les publics, tous les classements l’accueillent. En 1962, le festival de jazz d’Antibes invite le fédérateur. Voici 126 titres, preuve de la production fertile, populaire, et diversifiée d’Antoine Dominique Domino, le rescapé, en 2005 - sur son toît - de l’ouragan Katrina ! Né en 1928 pour que chaloupent les hémisphères. »Par Bruno PFEIFFER - LIBERATION

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