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« Un immortel du piano à bretelles » par le Quotidien du Médecin
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Toujours dans l’inconscient, mentionner le nom de Marcel Azzola. 90 ans, c’est revenir aux Trente Glorieuses, aux bals musette, à une certaine insouciance et à ce cri du coeur lancé par Jacques Brel lors de l’enregistrement de « Vesoul » : « Chauffe Marcel ! ». Cependant, il ne faudrait pas oublier que ce virtuose de l’accordéon a eu l’occasion de jouer avec de grands musiciens comme Stéphane Grappelli, Django Reinhardt, Maurice André, et d’accompagner notamment Yves Montand, Juliette Gréco et Mouloudji. « Marcel Azzola – 1951-1962 (Frémeaux & Assocciés) passe en revue ses propres compositions, les classiques du musette, de la musique dite « savante » qu’il affectionnait, de la chanson, et sa reprise de standards internationaux. Un immortel du piano à bretelles.Par Didier PENNEQUIN - LE QUOTIDIEN DU MEDECIN
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« Quel casting ! » par Jazz Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Il n’y a pas de précurseurs, il n’y a que des retardataires » (Jean Cocteau). Sous-titrée « Musique expérimentale, génies, visionnaires, révolutionnaires, incompris et innovateurs excentriques », la double compilation « L’Avant-Garde 1888-1970 » (Frémeaux & Associés / Socadisc) réunit entre autres Erik Satie, Duke Ellington, Pierre Boulez, Pierre Henry, Ornette Coleman, Yoko Ono, Sun Ra, John Cage et Frank Zappa. Quel casting ! Liner notes signées Bruno Blum.Par JAZZ MAGAZINE
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« Il porte au plus haut l’art du trois temps à danser » par Jazz Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Marcel Azzola aura toujours défendu la réputation de son instrument face au mépris du classique et du jazz pour lequel il éprouvait la plus grande considération. À lecture de « Marcel Azzola, parcours d’un musicien atypique » de Claude Lemire que vient de publier l’Harmattan, on ne cesse de croiser le jazz, Dizzy Gillespie qu’il entendit à Pleyel à Richard Galliano et Antonello Salis avec qui il croisa le fer en trio. Bien que menant une carrière aux cadences infernales, dans les studios où les directeurs artistiques des séances d’accordéon invitaient leurs poulains à faire de l’abattage, comme sur la route et les scènes de bal, où il fallait tenir la cadence, il a assumé les exigences du métier tout en tenant la vulgarité à distance. Écoutez la mazurka « Rue de la Chine » qu’il cosignait en 1951 avec son ami guitariste Didi Duprat (seul signataire du délicieux « Douce Réflexion »), ses reprises des valses de Jo Privat et Baro Ferret, Michel Péguri ou Gus Viseur. Il y porte au plu [...]
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« Un bon complément à l’indispensable 1923-1943 qui l’avait précédé » par Jazz M
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Sous-titré « New York – Paris – Boston », ce volume 2 consacré à Sidney Bechet l’accompagne de ses derniers séjours américains à son installation en France où il enregistre pour Vogue jusqu’en 1958. Voilà donc un bon complément à l’indispensable « 1923-1943 » qui l’avait précédé il y a un quart de siècle dans cette collection alors à ses débuts. Ceux qui dédaignent les années françaises ont là de quoi se procurer des plaisirs nouveaux qu’ils regretteront bientôt d’avoir boudés, car Bechet avait trouvé auprès des orchestres de Claude Luter et André Réwéliotty de quoi mettre en valeur sa musicalité et son charisme. Mais le second des deux CD n’oublie pas d’évoquer les parenthèses américaines chez Blue Note ou le live au Storyville de Boston (1951-1953), occasion de rapprocher les parties de batterie de Manzie Johnson en 1951 et Zutty Singleton en 1952 (formidable trio avec Lil Hardin sur « Limehouse Blues ») de celles de Baby Dodds sur « China Boy » au Town Hall en 1946 et Kenny Cla [...]
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« Au-delà du portrait, une période passionnante pour les sciences » Par Enseigne
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Louis Pasteur, fils de tanneur, avait tout loisir d’observer les peaux se transformer sous l’effet des micro-organismes. « Il en retirera la leçon que, même après la mort, les matières continuent de se métamorphoser, d’échanger entre elles et donc de vivre. » Sa passion pour la biologie est-elle née ainsi ? Célèbre pour avoir mis au point le vaccin contre la rage, il a aussi fait avancer la connaissance de la fermentation, des bactéries, de la contagion et de l’asepsie… Au-delà du portrait, l’ouvrage d’Erik Orsenna, lu par le comédien Xavier Béja, permet de revenir sur cette période si productive de la recherche en biologie et en médecine.Par M.B. – ENSEIGNEMENT ACTUALITE
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« Des volées de notes multicolores » par Jazz Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )"Stupeur, incrédulité, tristesse. Depuis la mort de Michel Petrucciani, on n’avait pas connu une telle onde de choc émotionnelle à l’annonce du décès d’un musicien de jazz français. Foudroyé par une crise cardiaque dans la nuit de dimanche 18 février, Didier Lockwood revenait du Bal Blomet où il venait de croiser son archet avec celui du violoniste israélien Sanya Kroïtor. Pascal Anquetil se souvient… (…)"Par JAZZ MAGAZINE
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« Une remarquable compilation chez Frémeaux & Associés » par Rock & Folk
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Les violons atonaux de « I Am The Walrus » ? Ravel ! Les paysages planants dessinés par Pink Floyd ? Xenakis ! L’AVANT-GARDE, Une innovation musicale est-elle encore envisageable ? Il faudrait pour cela aller plus loin que le dodécaphonisme, sérialisme, bruitisme ou free jazz…« Une démoralisation dernière achevait de faire de cette armée un troupeau sans foi, sans discipline, qu’on menait à la boucherie… Là-bas, vers Vouziers, une fusillade venait d’éclater, entre l’arrière-garde du 7ème corps et l’avant-garde des troupes allemandes. »EMILE ZOLALes avant-gardes sont condamnées, par définition. Comme dans la scie de Guy Béart : « Le premier qui dit la vérité… Il doit être exécuté. » Avant-garde, on l’aura compris, est étymologiquement un terme militaire. Etre à l’avant-garde, s’est s’exposer et en prendre plein la tronche. Ce n’est que depuis le 19ème siècle qu’on utilise le concept au figuré, l’opposant à l’académisme. Intéressant de s’en souvenir aujourd’hui qu’il n’y a plus d’ [...]
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« Un très beau document sonore » par Blues & Co
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Si Pete Seeger, Joni Mitchell, Woody Guthrie, Judy Collins, Tom Paxton, Buffy Ste Marie représentent le mieux la culture contestataire folk de l’Amérique, issus de cette mouvance, Bob Dylan et Joan Baez en seront les deux ambassadeurs les plus marquants du vingtième siècle. Depuis toujours, Joan Baez a su mener avec brio sa carrière professionnelle. Son engagement politique a fait d’elle une militante respectée par les hommes de progrès. Joan Chandos Baez est née le 9 janvier 1941 à Staten Island (New York) d’Albert Baez, physicien, originaire de Puebla (Mexique) et de Joan Bridge, enseignante née à Edimbourg en Ecosse. Elle a deux sœurs : Pauline et Mimi devenue chanteuse qui sera mariée avec le chanteur-compositeur Richard Farina, mort dans un accident de moto en 1966. Mimi décédera en juillet 2001 d’un cancer. Joan typée hispanique sera confrontée au racisme dans sa jeunesse et non reconnue par la communauté mexicaine qui lui reproche de ne pas parler espagnol. Rebelle et comba [...]