-
« La daronne du slam » par Causette
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Pionnière du féminisme, elle a inventé l’art du parlé chanté, une sorte d’ancêtre du rap ou du slam. Yvette Guilbert fut, à la fin du XIXe siècle, la reine du café-concert. Ses textes drôles, truculents et engagés étaient, à l’époque, tout à fait d’avant-garde. Et la dame n’avait pas la langue dans sa poche ! Toulouse-Lautrec l’a immortalisée dans ses toiles, Proust lui a consacré un article et Freud est devenu son ami intime. Beau palmarès, la Yvette. Yvette en série. Episode 1 : Je ne sais quoi. Nathalie Joly se penche sur un demi-siècle d’amitié entre Freud et Yvette Gilbert. Les deux zigotos avaient un centre d’intérêt commun : les terres inconnues de la sexualité. Episode 2 : En vl’à une drôle d’affaire. La comédienne revient sur la départ d’Yvette pour New York et la création de son école de chant pour jeunes filles démunies. Episode 3 : Chansons sans gêne. Nathalie Joly explore la carrière cinématographique de Guilbert, qui la démarre à… 61 ans ! A contre-courant des normes [...]
-
« Tout nous séduit » par Le Soir
Catégories : Article de presse ( Article de presse )C’est le septième volume de cette histoire sonore de la littérature française, formidablement racontée par Alain Viala et appuyée par des textes lus magnifiquement par Daniel Mesguich. Ici, on va d’une guerre à l’autre. D’Apollinaire et « Le Feu » de Barbusse à Aragon, Eluard et Desnos, via Proust, Gide, Malraux, Céline, Prévert… La voix grave de Viala, la voix posée de Mesguich, le propos, tout nous séduit.Par J.-C.V. – LE SOIR
-
« Ça vaut le coup d’entendre Francis Lalanne » par Nos Echanteurs
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Ça vaut le coup d’entendre Francis Lalanne » par Nos EchanteursLe simple fait de chroniquer un disque de Lalanne déclenchera son lot de sarcasmes. Pour l’essentiel, on aura tort. Ça vaut le coup d’entendre Francis Lalanne dans l’habit des mots de Léo. Cette voix que nous avons aimé, qui s’empare de ces titres emblématiques que sont « Avec le temps, Les anarchistes, C’est extra, Vingt ans, L’affiche rouge (sur ce titre, convenons que Lalanne en fait sans doute un peu trop : il lalannise !), La mémoire et la mer. Et, en duo avec Ferré lui-même, Pauvre Rutebeuf ». Bon, on tiquera un peu sur cette archive sonore (tirée des Francofolies de la Rochelle 1987) où Ferré annonce le couplet nouveau que Lalanne adjoint au « Temps des cerises » et interprète. Suivent deux amples chansons (10’57 et 8’44) de Lalanne, aussi inédites qu’intéressantes, consacrées à Léo, en « mode Ferré ». (...)Par Fred HIDALGO – NOS ENCHANTEURS
-
« Un parcours sonore original » par Enseignement - Eca
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Pour la philosophe et essayiste Laurence Vanin, la conscience originelle de l’homme d’être un maillon faible au cœur d’une nature potentiellement destructrice a toujours été son moteur. C’est ce qu’illustre sa lecture de l’histoire de la philosophie, de l’Antiquité à Heidegger, en passant par l’ethnologue André Leroi-Gourhan. Au cœur de ce parcours sonore original, accessible aux élèves de terminale et aux néophytes, la question de la technique. Cette dernière permet de redonner à l’homme une puissance qu’il ne possède pas en renvoie ainsi à « sa fragilité créatrice ».Pa M.B. – ENSEIGNEMENT -ECA
-
« Un beau répertoire » par Jazz News
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Un pianiste à bretelles patenté (Eric Bouvelle), un enfant de La Chope des Puces (Roman), un archer tirant sur la corde sensible (Laurent Zeller), leurs comparses Mathieu Chatelain et Laurent Delaveau, une sélection sophistiquée de swing musette… Ça souffle, ça frotte, ça respire, ça prend son temps… et ça fait du bien. Le bon goût devient denrée rare mais heureusement pour nous, Bouvelle, Romane et Zeller en ont encore dans la besace. Ô cher lecteur, foin ici d’expérimentations téméraires mais n’est-il pas bon parfois de se sentir comme à la maison, après un long voyage ? Bon, il faudrait peut-être refaire la peinture de l’entrée, à savoir un ou deux standards joués ici en version pas très originale, mais le reste est si bien agencé… Un beau répertoire, d’élégantes compositions (« La Camarde »), le tout réalisé avec cœur et humilité. « Allo Balthazar ?! Sois tranquille, ton fils Romane et ses copains s’en sortent très bien… »Par Michel MERCIER – JAZZ NEWS
-
« On peut se fier à l’excellence de cette interprétation » par Jazz News
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Voici un cas d’école : comment (et pourquoi) rendre un tel hommage à pareil monument ? en l’occurrence, le cultissime « Manouche Partie » de Jo Privat. Au cinéma on appellerait ça un remake, en musique classique une version, tant on est proche de l’original : tracklisting, arrangements, citations de chrorus… jusqu’au sequencing. Seule différence : l’absence de violon et de clarinette tandis que le tuba remplace la contrebasse. La redondance avec l’original laissera perplexe les possesseurs de l’opus de référence mais tout amateur de swing et de 6e mineure en étant encore dépourvu (en reste-t-il ?) pourra se fier sans crainte à l’excellence certaine de cette interprétation. Le livret – merci à Frémeaux de poursuivre son travail d’éditeur – éclaircira quelques anciens mystères. Enfin l’avantage avec Givone et Swing of France, c’est qu’on peut encore se hâter d’aller les apprécier au concert.Par Michel MERCIER – JAZZ NEWS
-
« Virtuosité et humour vont bien ensemble » par Soul Bag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Sébastien Troendlé est délicieux au piano boogie-woogie, avec une main gauche solide et une droite très bluesy, qui montre qu’il n’a pas oublié cette composante essentielle du genre. Il compose tous ses morceaux avec des titres comme « Woodywood pecker boogie, Tendinite blues ou C’est si bémol », qui montrent que virtuosité et humour vont bien ensemble. (…)Par Christophe MOUROT - SOUL BAG
-
« La capacité à apaiser les maux du monde » par Soul Bag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Quand on aime, on ne compte pas. Tout de même, comptons : jusqu’à trois – ce volume 16 -, et bientôt quatre CD, et nous disposerons de la totalité des quatre-vingt-deux enregistrements réalisés en juin-juillet 1961 par Mahalia Jackson pour une chaîne de télé américaine. Et comptons sur la persévérance de Jean Buzelin, maître d’œuvre de cette intégrale, pour aller jusqu’au bout. Rappelons qu’en trois semaines de studio, la reine du gospel met en boîte environ cinq morceaux par jour, sans aucune redites : sur ce CD, écrit Jean Buzelin, « treize interprétations n’ont jamais fait et ne feront jamais l’objet d’un disque ». Hymnes du XVIIIe siècle, gospel songs de Thomas A. Dorsey et autres « traditionnels » : le spectre est large. Personnellement, et je retiens les titres les plus enlevés (Barney Kessel à la guitare) : ils me rappellent cette autre grande amie de Martin Luther King, Mavis Staples. Malgré la différence des styles (une « diva » d’un côté, une « cogneuse » de l’autre ?), [...]