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« Un polyrythmicien essentiel » par Jazz news
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Frappe ravageuse, jeu de balais incendiaire, drive catalyseur : Elvin Jones aura dû batailler avant d’imposer son style et de révolutionner la batterie dans cette période cruciale entre la mort de Bird et l’avènement de Trane. Arrivé de Detroit à New York, le cadet de la famille Jones (entre Hank et Thad tous les deux présents ici) va en effet être souvent considéré comme un interlocuteur plus que comme un accompagnateur et susciter des réticences parmi ses pairs. C’est le concert au Village Vanguard avec Sonny Rollins qui va donner au batteur la dimension de dynamiteur à suivre et le pousser dans les bras d’un John Coltrane prêt à faire trembler les murs. Vingt et un titres – tous évidents et certains même un peu cachés comme cette magnifique séance en Suède avec Tommy Flanagan – et deux magnifiques textes des deux Alain (Gerber et Tercinet) pour ne rien oublier de ce polyrythmicien essentiel.Par Bruno GUERMONPREZ – JAZZ NEWS
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« Un récital pas comme les autres » par soul Bag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Quand on cherche, on trouve. Et voici qu’arrivé, dans son intégrale de Mahalia Jackson, au début de l’été 1961, jean Buzelin déniche l’ensemble des titres enregistrés en juin juillet par la Reine du Gospel pour une chaîne de télévision américaine. Et ça n’est pas rien : 82 morceaux, dont voici les 21 premiers, pour la plupart inédits en dehors de leurs diffusions à l’époque dur le petit écran. Certes, la qualité sonore ne vaut pas celle d’un véritable studio de maison de disques, mais elle est fort correcte. Et surtout, on est loin d’assister à un récital comme les autres. D’une part, Mahalia Jackson est parfois accompagnée d’un trio jazz impeccable ; d’autre part, son répertoire comprend des hymnes anciens qu’elle n’a jamais gravés avant ou après ; et enfin, comme l’écrit notre ami et voisin de colonnes Jean Buzelin, « sa voix extraordinaire atteint ici une plénitude exceptionnelle, une ampleur magistrale, une ferveur bouleversante ». On attend à présent les trois autres volumes [...]
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« Eblouissant d’invention » par Classica
Catégories : Article de presse ( Article de presse )L’intégrale Charlie Parker regroupe des enregistrements radio à Boston, à Portland avec Stan Kenton, au Carnegie Hall et au Birdland, des séances Verve en petite formation et avec un grand orchestre arrangé par Gil Evans. Ce sont les dernières années d’un langage alors neuf, éblouissant d’invention, d’une liberté qui aujourd’hui encore frappe par son autorité et son extraordinaire fécondité.Par Jean-Pierre JACKSON - CLASSICA
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« Pédagogique, patrimonial, esthétique » par Jazz Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Jean-Michel Davis que l’on a vu servir la cause du clavier percuté dans sa dimension historique en revisitant les vieux maîtres du xylophone (Novelty Fox), titre sans ambiguïté un disque à triple portée : pédagogique, patrimoniale et esthétique. Il ouvre ainsi son propos sur le bois du marimba avec « Stardust » dont il revisite les éléments d’un solo de Lionel Hampton pour introduire « My Romance » et conclut son album au vibraphone par un arrangement du « Crystal Silence » de Chick Corea. Entre-temps, en bonne compagnie, il tire son chapeau avec une grande tendresse à des vibraphonistes (Victor Feldman, Red Norvo), mais aussi à Miles Davis, Jimmy Raney, Vernell Fournier, Pixinguinha, Kenny Wheeler, Mike Stern… signant aussi quelques originaux. Ses compositions, ses arrangements et ses solos, qui ont en commun une belle facture, font l’objet de deux recueils de partitions chez Henri Lemoine : « 3 Ballades Pop et 10 études pour vibraphone jazz »Par François MARINOT – JAZZ MAGAZINE
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« Des chefs-d’œuvre dans une production au cordeau » par Jazz News
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Attention, double témoignage historique : celui d’un premier film retraçant à l’orée des années 70 l’histoire du jazz avec, excusez du peu, Armstrong, Ellington, Jo Jones, etc. Celui aussi du regard d’Hugues Panassié et son clan sur ce jazz qu’il contribua grandement à forger, en France mais aussi outre-Atlantique. La musique du film, magnifiquement rééditée et agrémentée d’inédits, est à l’image de cette histoire : elle grouille de curiosités parfois un peu vieillies, souvent puissamment fraiches. La compilation vire sans ambages à la succession de chefs-d’œuvre pour les amateurs de blues grâce à des morceaux d’anthologie de Sister Rosetta Tharpe, Memphis Slim, John Lee Hooker ou Willie The Lion Smith, qui sont ici à leur sommet dans une production au cordeau.Par Pierre TENNE – JAZZ NEWS
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“Some fine jazz and lots of blues and gospel” par Blues & Rhythm
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Louis Panassié, son of the pioneering French jazz researcher Hughes Panassié obviously has a thing for jazz drummers – on this release there is a long solo by Jo Jones, taking over organist Milt Buckner’s version of « Caravan » almost entirely, New Orleans drummer Zutty Singleton has three short totally solo tracks (though the longest, “New Orleans Drums” is certainly interesting), and both Michael Silva (probably just as he had settled in France) and Cozy Cole also have one solo piece. Once those have been dealt with though, what is left is some fine jazz – with several names of interest to blues lovers – and lots of blues and gospel. Louis and Claudine Panassié intended to document many of the jazz greats who were still around at the time, but they also bought a “professional” tape recorder to ensure that the sound would be adequate - here it is certainly more than that, and even at the time, quality meant that there were two albums of music featuring on the soundtrack released [...]
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“This is one of those albums I am glad to have heard” par Blues & Rhythm
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Mel Tormé, Franck Sinatra, Rosemary Clooney, Julie London, Ertha Kitt, Bing Crosby… aren’t these the kind of artists that we rejected in favour of the blues? They are all here, along with the likes of Nat “King” Cole supplying one still enduring definition of cool. The idea behind the set is to show how Latin music Invaded America, particularly in the 1950s – of course, much of this music is “Latin-Lite”, a laid-back tinge of the exotic added to a mainstream artist’s repertoire. It was obviously effective though – I can clearly recall my parents singing snatches of numerous of these tracks around the house when I was a kid. Mind you, it is notable that when Chano Pozzo (sic) tums up with James Moody on “Tin Tin Deo”, the music immediately becomes a little fierier, and Slam add some welcome humour courtesy of “Ti-Pi-Tim”, even if Chuck Berry’s “La Jaunda” does fit in perfectly with the prevailing ethos. Personal taste, of course… Of course, it is necessary to look at this kind of m [...]
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“This is a fine set showcasing the power of Mahalia’s vocals” par Blues & Rhythm
Catégories : Article de presse ( Article de presse )This is the second volume in Frémeaux series within a series’ containing the recordings Mahalia made for the Television Enterprise Corporation (TEC) between mid-June and early July 1961. “Part one” was reviewed in B&R 317 and the context and details of these sessions were given there. Mahalia is accompanied by her long-time pianist Mildred Falls with less frequent musical accompaniment courtesy of organists Edward C. Robinson, and Louise Overall Weaver-Smothers, plus jazzman Barney Kessel (sounding very like Big Bill Broonzy in some places) and a West Coast jazz section of Red Mitchell on bass and Shelly Manne on drums. The repertoire for this set – based on the official order of the films rather than chronological order – consists mainly of grandiose hymns, allowing Mahalia to show the full majesty of her vocal delivery, though I confess I do prefer the spirituals such as “Just A Closer Walk With Thee” and, surprisingly perhaps, “When The Saints Go Marching In”. I was expecting [...]