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  • «Réveille l’esprit » par Daily Books
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    « Premier concert parisien du pianiste cofondateur (avec Art Blakey) des Jazz Messengers et initiateur du soul jazz, Horace Silver est ici en quintet. Les cinq morceaux proposés sont des compositions d’Horace Silver et nous sommes en présence d’un jazz qui a pour moi la particularité de s’écouter sans toujours s’entendre. Je veux dire que vous écoutez le vinyl ou le CD de manière plus ou moins discontinue et que ce qui vous touche, vous émeut à la première audition n’est pas nécessairement ce qui vous touchera à la seconde. Est-ce assez clair ? Il me semble que la première raison de ce phénomène est bien sûr le fait que les compositions ont le même auteur, une seconde raison vient de l’unité du quintet (Horace Silver : piano, Junior Cook : saxo ténor, Blue Mitchell : trompette, Gène Taylor : contrebasse, Louis Hayes : batterie). Et cette unité est des plus manifeste dans The Preacher, un morceau que les responsables de Blue Note trouvaient trop « Dixieland ». Étrange car à la deux [...]

  • « Eclectisme et extrême sensibilité pour cet hommage à Fats Waller » par Jazz Ma
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    Marc Benham confirme avec cet hommage à Fats Waller un éclectisme qui, associé  à ce masque de pingouin déjà arboré sur son précédent « Herbst », tient du sourire selon Martial Solal. Mais c’est autre chose que ce dernier salue chez Benham : « technique, feeling, sens harmonique, invention mélodique, il a su incorporer à son langage, pétri de tradition, toutes les avancées. ». Ses compositions « Boxing Day » et «  Tes zygomatiques » ont en tout cas des atours très solaliens, et témoignent d’un bagage classique qui s’exprime dans le détaché et le feutré des premières notes du disque. Comme conçu pour jouer Liszt, le poids du son ménage fermeté, délicatesse et facilité à l’accélération du débit, le rubato se laissant soudain corrompre par un rythme shuffle, puis plus soudainement encore par le stride de « Viper’s Darg » (Fats Waller). Ailleurs (« Black and Blue » ou, écart vers James P. Johnson, « Carolina Shout »), il imprime mille détours au stride de la main gauche et mille autre [...]

  • « Un jazz de chambre qui ré-enchante nos oreilles » par Jazz Mag
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    L’occasion de redécouvrir un groupe dont on ne parle plus beaucoup aujourd’hui bien qu’il fut remarquable à plus d’un titre. Crée au début des années 50, le MJQ trouva rapidement son effectif définitif, soit une stabilité de quarante ans, exceptionnelle dans l’histoire d’une musique où le personnel des formations changea souvent au gré du succès, des orientations musicales ou les disponibilités des musiciens. Le pianiste John Lewis en assura vite la direction et définit très tôt le « son » de l’orchestre en inventant une sorte de « jazz de chambre » aux antipodes du hard bop naissant. Le succès ne se fit pas attendre et ces enregistrements de trois concerts donnés à l’Olympia en 1960 et 61 montrent un orchestre en pleine maturité qui ne sacrifie pas l’invention sur l’autel de l’efficacité. Des standards revisités, bien sûr, mais aussi des compositions du pianiste qui, à côté de pièces déjà connues à l’époque (« Django » ou plusieurs morceaux de la musique qu’il avait écrite pour l [...]

  • « Des pièces d’anthologie » par L’Alsace
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    « Chanteuse de cabaret du siècle dernier, Yvette Guilbert (1865-1944) est ici respectueusement remise au goût du jour par Nathalie Joly. Drôles et touchantes, ces « Chansons sans gêne » dévoilent des vies de femmes serviles ou insoumises. Des pièces d’anthologie. »Par Thierry BOILLOT – L’ALSACE

  • « Marc Benham réussit une vision personnelle » par Pianiste Magazine
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    Fats Waller ne fut pas seulement un jovial fantaisiste : il fut aussi un formidable pianiste. Les plages qu’il enregistra en piano solo demeurent des joyaux admirables de ductilité et d’entrain. Renouveler leur approche exigeait d’abord une bonne connaissance de leurs détours et de leurs difficultés, mais aussi, et c’est là que Marc Benham réussit, une vision personnelle. Il fait ressortir avec pertinence les ombres romantiques qui s’y dissimulent et parvient en outre à ajouter une fantaisie nouvelle à celle du grand Fats. Le redoutable « Carolina Shout » de James P. Johnson, dont Fats Waller fut un exceptionnel interprète, y révèle ainsi de nouvelles beautés. Là où le pari est plus hautement remporté encore, c’est avec « Les Barricades mystérieuses » de Couperin où Marc Benham nous amène à songer que le piano de Fats Waller ne représente pas seulement un style interprétatif mais un esprit.Par Jean-Pierre JACKSON – PIANISTE MAGAZINE

  • « Un pur délice » par Le jars jase jazz
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    « Après " Herbst " voici le deuxième album de Marc Benham, de nouveau seul face au piano. Le manchot est de retour sur la pochette. Un animal fétiche forcément satirique tant l'artiste n'est pas manchot, justement. Formé au classique, fan de stride, né dans les années Disco, Marc Benham fait le pont entre Tin Pan Alley et les mangas. Il s'empare ici d'un génie cosmicomique du Jazz, le pianiste et compositeur Theodore Fats Waller. Contrairement à Jason Moran qui, à partir du même sujet, produisit un pudding indigeste à base de sirop de synthétiseur et de nappes de voix sucrées, Marc Benham nous offre un Saint Honoré fondant et croquant, un pur délice fait maison. Que les compositions soient de Fats Waller ou de lui même, Marc Benham fait chanter le piano, nous raconte des histoires joyeuses ou tristes mais toujours légères, d'un rythme impair sur lequel rien ne pèse ni ne pose. Pour un hommage aussi respectueux à la tradition mais sans copie, rien de tel que les éditions Frémeaux e [...]

  • « Un tandem créatif » par Paris On the Move
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    « Dans notre bel Hexagone, le premier tremplin de promotion pour ce qu'on appelle désormais les artistes en émergence n'a pas toujours été la Nouvelle Star. Dans les années 60-70, les Maisons de la Culture lancées par Malraux constituèrent un creuset fécond pour une expression musicale en marge des circuits établis. C'est là que les Variations, Magma, Ange et autres Moving Gelatine Plates se firent d'abord les dents. C'est également ce réseau qui diffusa, en formule ciné-club, le fameux film de Gébé "L'An O1", et dans sa foulée, tout un courant de nouvelle chanson post-soixante-huitarde. Dans l'ombre de figures tutélaires comme François Béranger, Catherine Ribeiro et Colette Magny, quelques jeunes artisans y poursuivirent ainsi une carrière aussi modeste que persévérante. L'éditeur Le Chant Du Monde prenait alors souvent le relais des majors de l'époque pour diffuser ces propagateurs d'utopie. S'étant rencontrés en 67, David Jisse et Dominique Marge (nom prédestiné s'il en fut) co [...]

  • « Strictement indispensable » par Classica
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    Le 12e volume de l’intégrale Charlie Parker est strictement indispensable. Outre des séances en studio essentielles, dont celle au saxophone ténor avec Sonny Rollins et Miles Davis, de très nombreux enregistrements radio parfaitement restaurés, il comprend le célébrissime concert au Massey Hall de Toronto (notre discothèque idéale n°4), dans une qualité sonore supérieure à tout autre édition. Par ailleurs, le livret documenté d’Alain Tercinet éclaire pertinemment le contexte de ces années fabuleuses. On n’hésite pas : on puise dans ses économies  Par Jean-Pierre JACKSON - CLASSICA

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