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Lettre de François Jouffa à Patrick Frémeaux
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Nous avons bien reçu notre nouveau CD de nos enregistrements au Tibet. C'est un bel objet, un bon disque. Pour nous, en plus, très émouvant. Cinq ans déjà ! Incroyable, le Tibet fermé aux étrangers, sauf aux groupes encadrés, s'était ouvert quand nous sommes arrivés, et s'est refermé depuis. La Maison de la Chine à Paris, qui nous avait vendu billets de train, d'avion et autres prestations de porteur, guide et voiture, nous avait prévenus que -jamais- on ne passerait la frontière avec un sac de bandes magnétiques, un lourd Nagra de 15 kg avec des micros, sans compter le matériel photographique de Sylvie Jouffa. C'est pour cette raison qu'on avait choisi de tenter le coup en arrivant par le train Pékin-Lhassa, sachant que les passages de police et douane en gares sont beaucoup plus "bordéliques" que dans les aéroports. Et, miracle !, alors que presque tous les passagers étaient fouillés, pas nous. Je nous revois marcher entre deux rangées de militaires chinois, sacs chargés à l'é [...]
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« Des productions totalement indispensables » par Rock & Folk
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Que retenir de ce coffret 3-CD ? Sans doute pas la partie franco-française déjà si magnifiquement traitée en 2010 par Thierry Liesenfeld sur le label Saphyr avec « Rock And Roll A La Française », 6CD couvrant les années 1956-1959 en 172 titre, un mastering à tomber par terre et, en prime, un somptueux livre de 240 pages riches en documents d’époque. Non, aujourd’hui cette nouvelle anthologie Frémeaux vaut surtout pour son troisième CD qui, et c’est une première, met en lumière les productions québécoises totalement indispensables pour qui s’intéresse un tant soit peu aux origines du rock en français. C’est une réalité, le Québec a immédiatement réagi à l’éclosion du mouvement popularisé par Elvis, dès 1956 donc, et sans se poser de questions sur l’approche de ce nouveau style. Alors qu’en France l’humour est le plus souvent de mise pour essayer de l’imposer (Henry Cording, Mac Kac, Moustache…), de l’autre côté de l’Atlantique la déflagration est telle que la réaction se fait enten [...]
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« Un moment rare et irrésistible » par Classica
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Il n’est pas nécessaire sur la qualité exceptionnelle de ce Live In Paris de Nat King Cole inédit : capté le 19 avril 1960 à l’Olympia en compagnie du grand orchestre de Quincy Jones, le professionnalisme, la classe, le charme de l’un et l’autre opèrent sans faille et font de ce disque inespéré un moment rare et irrésistible. (CHOC) CLASSICA
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« L’inépuisable génie improvisateur du Bird » par Classica
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Consacré aux années 1950-1951, l’intégrale Charlie Parker se poursuit. Un duo avec Coleman Hawkins, les traces providentielles de la tournée en Suède, les faces latines avec Machito, des séances en studio pour Norman Granz et les prestations avec des cordes au Birdland constituent l’essentiel de cette nouvelle livraison. La variété des contextes mais aussi l’inépuisable génie improvisateur du Bird rende ce nouveau coffret au son magnifiquement restauré aussi miraculeux que les précédents, et auusi indispensable que ceux qui feront suite. (CHOC) CLASSICA
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« Taillé pour l’éternité » par Jazz News
Catégories : Article de presse ( Article de presse )En trois disques on retrouve « Mama Africa », la grande dame qui lutta contre l’Apartheid, de ses premières années à Johannesburg jusqu’à son exil new-yorkais, après avoir figuré dans le film réquisitoire Come Back, Africa. En clair du terriblement swing « Baby Ntsoare » avec les Manhattan Brothers aux ballades plus afro-soul comme « Nomeva », en passant par sa version du classique « Mbube » (le lion est mort ce soir…) à une vision clair obscur de « House of Rising Sun ». Taillé pour l’éternité. JAZZ NEWS
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« Une somme de ressources considérable et de premier ordre » par Soul Bag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Composées de titres réédités disponibles sous diverses formes d’artistes souvent très connus, les anthologies Frémeaux réservent peu de surprises. Mais outre un son de qualité, elles s’assortissent de discographies complètes et de livrets descriptifs documentés (ici, Jacques Demêtre et Jean Buzelin), véritables « petits livre d’histoire » qui abordent les contextes sociaux et culturels des différents thèmes explorés. Prises globalement, elles forment donc en quelque sorte les volumes d’une encyclopédie qui mine de rien ne cesse de prendre de l’ampleur, et constitue aujourd’hui une somme de ressources considérable et de premier ordre. Comme l’indique son sous-titre, ce double CD est une étude via les textes du blues de la montée du racisme, et surtout de la ségrégation qui a conduit à la lutte pour les droits civiques à partir des années 1950. Bien avant cela, dès les années 1920, le bluesman intégraient ces thèmes à leurs chants mais cela restait quasiment sans écho en dehors de l [...]
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« Un grand monsieur du saxe » par Le quotidien du médecin
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Saxophoniste-ténor, Barney Wilen(né Bernard-Jean à Nice en 1937 dans une famille franco-américaine, décédé en 1996 à Paris) s’est principalement fait connaître lorsque Miles Davis l’a appelé au sein de son groupe pour tourner en Europe en 1957 et surtout graver la musique d’« Ascenseur pour l’échafaud », le film devenu légendaire de Louis Malle, le seul survivant de la séance étant le pianiste René Urtreger, 80 ans. Afin de (re)faire connaissance avec ce musicien qui a eu l’occasion de côtoyer les plus grands jazzmen de cette époque, il faut se plonger dans « Barney Wilen - Premier chapitre 1954-1961 » (Frémeaux & Associés). Dans ce triple CD, on redécouvre des extraits de ses participations à des enregistrements très connus, comme, outre « Ascenseur », les musiques des films « les Liaisons dangereuses » (avec les Jazz Messengers d’Art Blakey) ou « Un témoin dans la ville ». Et on appréciera avec un grand intérêt des moments moins connus, voire inconnus, comme ses prestations au F [...]
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« Une pièce incontournable pour les amateurs de chansons et de musiques » par Ch
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Bécaud a tellement marqué la chanson française que l’on a oublié un peu qu’il a suivi une formation classique très jeune. Avec la sortie du coffret Opéra d’Aran, on redécouvre une de ses œuvres un peu tombée dans l’oubli.En 1962, Gilbert Bécaud a 35 ans et déjà quelques grands succès derrière lui, y compris à l’étranger. Ainsi, un an avant, les Everly Brothers ont fait un tube de la version américaine de Je t’appartiens, sous la titre de Let it be me. Cette année-là, il compose ce qui deviendra « son » tube, Et maintenant. « Monsieur 100 000 volts », comme on le surnomme déjà, travaille comme un fou, compose, fait moult rencontres. Et c’est au cinéma, pour ses premiers pas à l’écran en 1956, dans Le pays d’où je viens, de Marcel Carné, que Bécaud évoque pour la première fois l’idée de signer cet Opéra d’Aran. De l’idée au produit fini, il faudra quelques années que Bécaud mettra à profit pour peaufiner cet opéra avec la fine équipe de librettistes formée par Jacques Emmanuel, Lo [...]