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  • « L’homme noir à peau blanche » par D.N.A.
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    Scott Joplin était à la Choucrouterie ; Avec ses copains modestes et géniaux, Clarence « Pinetop » Smith et John Hammond. Sébastien Troendlé réussit avec « Rag’n Boogie » le pari audacieux de ressusciter l’âge d’or du ragtime et du boogie-woogie dans une ambiance canaille.C’est un coup de génie que de s’emparer de ce pan essentiel, injustement délaissé sur le Vieux Continent, le ragtime et son cousin le boogie-woogie. Sébastien Troendlé, pianiste aguerri formé à Bâle et mordu jusqu’au bout des doigts de rag’n boogie, redore ici les lettres de noblesse de l’incontournable révolution de Scott Joplin. Ce petit prodige afro-américain s’empare des pianos qui trônent dans les maisons de Blancs nettoyées par sa mère, et ose à l’âge adulte l’impensable : vivre de sa musique et évincer la case « métier manuel » propre aux Noirs dans l’Amérique du XIXe siècle. Et il aura réussi brillamment sa petite et si nécessaire révolution. La voix sera libre au boogie-woogie, blues, jazz et rock’n roll [...]

  • « Léger comme une robe de soie » par Médiapart
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    « Mireille et son parolier Jean Nohain... Ce balancement spécial que l'on nomme le swing est ici léger comme une robe de soie. Les mots ne sont futiles qu'en apparence. Un monde où se meuvent des ombres: Et la tendresse en angoisse est changée. Quelque chose de la Règle du jeu se devine derrière la malice et le goût du populaire. Bientôt surgira Trenet: plus haut, plus vite, plus fort. Mais il y eut le temps de Mireille et Nohain. Disponible encore chez le bijoutier de la chanson, Frémeaux et associés. »Par Frédérick CASADESUS

  • « Ces concerts parisiens qui ont marqué l’histoire » par L’Echo Républicain
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    « Ce sont d’infatigables défenseurs du patrimoine sonore de l’Humanité. Les éditions Frémeaux ne se lassent pas de faire découvrir au public les plus belles plages musicales du passé, avec toujours un grand sens de la pédagogie. Ces esthètes ont eu la bonne idée de lancer récemment une collection appelée Live in Paris qui vise, comme son nom l’indique, à préserver et présenter des concerts historiques captés dans la capitale au cours des décennies passées. Ces enregistrements ne sont pas toujours complètement inédits. Ils sont passés entre les mains des fans, par fois avec une qualité pas optimale. Rien de tout ça ici. Comme toujours chez Frémeaux, la reproduction sonore est parfaite. Ça saute aux yeux (ou plutôt aux orei l les ) à l’écoute de vieilles bandes du trompettiste Miles Davis, captées en mars et octobre 1960. Dans une ambiance pas vraiment chaleureuse (le saxophoniste John Coltrane est sifflé à chacune de ses interventions), le quintette pousse toujours plus loin les ex [...]

  • « Le big band allie la fantaisie, la bonne humeur à l'efficacité » par Médiapart
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    « A la vitesse d'un cheval au galop dans les rues de Paris: Quincy Jones. Le double-album qui paraît ces jours-ci donne l'aperçu de ce que les américains pouvaient offrir en 1960. Un brin désargenté, le compositeur et trompettiste cherchait le moyen de relancer sa carrière. En ce temps-là, dominait parmi les mélomanes de France l'idée que le jazz est un genre majeur et les jazzmen noirs des artistes aussi respectables que Beethoven et Ravel. Quincy Jones et son orchestre ont gravé trente pièces de musique. Frank Ténot et Daniel Fillipachi, jeunes gens entreprenants, ont produit l'enregistrement pour le label d'Eddy Barclay.  Dans le grand studio de l'avenue Hoche, dont il suffisait de prononcer le nom pour qu'aussitôt le prestige et le confort tiennent la première place dans une phrase, le big band allie la fantaisie, la bonne humeur à l'efficacité. Un style ici s'affirme: Jones a le sens public. Un samedi, quoi de plus dynamique? »Par Frédérick CASADESUS – MEDIAPART

  • « Pour tous les amateurs de Ferré » par Chants… Songs
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    « En sortant le coffret Intégrale Léo Ferré et ses interprètes 1947-1956, les éditions Frémeaux & Associés nous font revivre les débuts d’un artiste tôt engagé et qui a signé, dès ses débuts, quelques chansons majeures du répertoire. En prime, un CD offre les versions de ses grands interprètes, avec certaines raretés. Né en août 1916 à Monaco, Léo Ferré a mis du temps à trouver sa voie, même si, dès son plus jeune âge, il dirigeait, comme il l’a raconté, « des orchestres imaginaires » sur les remparts de sa ville natale. Dès 10 ans, il composa sa première musique sur Soleils couchants, de Verlaine, et, trois ans plus tard, le Kyrie d’une messe à trois voix. S’il a suivi d’abord des études de droit – il a reçu un diplôme de l’école libre des sciences politiques en 1939 – Ferré rêvait de musique : il s’est produit pour la première fois, sous le pseudonyme de Forlane, le 26 février 1941, au Théâtre des beaux-arts de Monaco. Si Ferré s’est ensuite produit dans plusieurs cabarets paris [...]

  • « Porte trace de la mécanique parfaite d’un récital du crooner » par Chants… Son
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    « Quand « The Voice » se produisit à Paris, dans les années 60, cela a laissé quelques traces discographiques. Frank Sinatra – Live in Paris 5/7 juin 1962 nous fait faire un joli saut dans le passé. En juin 1962, Frank Sinatra se produit  pour la première fois à Paris, d’abord au Lido et ensuite à l’Olympia. Il a 46 ans et signe des concerts pour des organisations caritatives voulant aussi se refaire une image après avoir été accusé d’être mêlé à des histoires de mafia. Une organisation très impliquée à l’époque dans le petit monde du show business américain. Collaborateur de longue date de l’Olympia, Jean-Michel Boris raconte ainsi son arrivée : « On l’attendait et on savait que ce n’était pas un « client » facile. Je crois que son avion avait du retard. …/… Et puis soudain s’encastre dans la rue Caumartin une immense limousine, six portes, noire, rutilante. Trois ou quatre gardes du corps en descendent. Costard, lunettes noires, look des Blues Brothers. Ils jettent un coup d’œil [...]

  • « Poignant » par Jazz news
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    Philippe Lesage et Teca Calazans, une paire qui a beaucoup œuvré pour Frémeaux, à travers de remarquables compilations sur le Brésil, se consacrent au nuevo tango, rénovation incarnée principalement par Astor Piazzolla. Une bande-son plus abstraite, moins bal pop, qui fait la part belle aux instrumentistes, longtemps au service du chanteur ou noyés dans la masse orchestrale. À l’heure des années 1950, les grandes formations typiques font place à des formats plus réduits, qui offrent plus d’espace à chacun. Comme dans le magnifique Quinteto Real du pianiste Horacio Salgan ou le génial Cuarteto du bandonéoniste Anibal Troilo. Poignant.Par JAZZ NEWS

  • « Il y a un Django après Reinhardt » par Jazz News
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    La nouvelle station de cette intégrale répond à la redoutable quadrature du cercle qui soit : comment prendre son élan et son allant sur les pré-requis de Django sans se retrouver les doigts gélifiés par le dogme. Il y a trois lustres, le Parisien Romane proposait la résolution de ce théorème avec une fraîcheur et une constance remarquables : la rectitude de la pompe rythmique des frères Yayo et Fanto Reinhardt, comme une assurance tous risques ; la contrebasse primesautière de Pascal Berne ; et, un peu partout ailleurs, la guitare, volubile mais pas bavarde, légère mais pas frivole, de Romane. Respectueusement mais avec déterminisme, ce dernier pointe une évidence, sensuelle, et sophistiquée : il y a un Django après Reinhardt. Et si la musique ne manque pas d’air, c’est qu’elle côtoie les cimes.Par Christian LARREDE – JAZZ NEWS

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