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« Insuffle une vie régénérée aux figures tutélaires » par Libération
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Le pianiste Sébastien Troendlé lâche la bride. Si vous aimez les morceaux syncopés de boogie-woogie, le rag entraînant et les touches qui bondissent, ne sautez pas lundi prochain le concert au Petit Journal Montparnasse. Rag'n Boogie, le disque solo de l'Alsacien époussette l'esprit et dégourdit les jambes. Nous partageons début novembre un pichet dans un bistrôt parisien. Pour lui, "boogie-woogie et ragtime se confondent. Le genre barrelhouse, du nom des bars à alcool qui recrutaient les pianistes, a changé de nom en 1927, par la grâce des basses martelées phénoménales du morceau Pinetop Smith's Boogie-Woogie. Dans la période qui chevauche le siècle dernier (1880-1920), le ragtime, plus mélodique, davantage élaboré, pratiqué par les Noirs cultivés, mieux reçu par la bourgeoisie locale, mélange rythmes africains, antillais et influences européennes (Chopin, Liszt). Bars ou salons huppés qu'importe! Pour les esclaves affranchis de Louisiane, le piano symbolise l'accession à un s [...]
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« Un jazz sans scories » par Le Temps
Catégories : Article de presse ( Article de presse )L’imagerie d’Epinal fait du jazz d’avant-guerre une sorte d’eldorado où il suffisait de tendre les micros vers des créateurs proliférants pour graver dans la cire, à peu près sans discontinuer, du chef-d’œuvre impérissable. La réalité est beaucoup plus confuse. L’ivraie dominait dans le champ populaire d’une production où le jazz constituait, sous sa forme la plus abâtardie, un vernis commercial apprécié mais édulcoré. D’où l’idée du critique Charles Delaunay de fonder, en France où pullulaient les amateurs de ce qu’on appelait alors le « vrai jazz », un label où l’argument commercial serait subordonné à l’intérêt artistique. Ce furent les disques Swing, dont cette anthologie en trois CD sous-titrée « Les premières années 1937-1939 » laisse espérer qu’elle sera suivie d’autre volumes tout aussi palpitants. Parce qu’à la passion dont étaient animés non seulement Delaunay mais toute l’équipe d’allumés du Hot Club de France, Hugues Panassié en tête pas encore discrédité par ses posit [...]
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« Les orchestres des meilleurs jazzmen français » par Django Station
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Un triple CD consacré aux trois premières années (1937 à 1939) du label Swing, créé par Charles Delaunay et Hugues Panassié, la première marque en Europe à enregistrer exclusivement des musiciens de jazz ; 1937 est l’année de la grande exposition universelle ; les deux patrons profitent de la présence à Paris de quelques jazzmen américains de premier plan pour les enregistrer ; on retrouve ici Dicky Wells (6 titres), Bill Coleman (7) ou Fletcher Allen (2) dont les orchestres mêlent musiciens américains et français ( Grappelli et Joseph Reinhardt sont présents sur 5 titres de B Coleman, Roger Chaput dans l’orchestre de D.Wells), et les pianistes Teddy Weatherford(7), Herman Chittison (6) et Garland Wilson (6) ; les orchestres des meilleurs jazzmen français sont bien entendus présents : Alix Combelle (7 titres dont deux avec son Hot four au sein duquel évolue Joseph Reinhardt), Eddie Brunner (là c’est un certain Oscar Aleman à la guitare), Pierre Allier (3 titres dont l’énergique [...]
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« Une référence incontestable » par Le Salon littéraire
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« S'agissant des violonistes de jazz français, le plus fréquemment cité, même par les profanes, celui dont le nom vient spontanément à l'esprit est Stéphane Grappelli. Non sans raison. Le temps, qui rectifie parfois les perspectives, a permis de mesurer tout ce que le fameux Quintette du Hot Club de France lui devait, à part égale avec Django Reinhardt à qui on eut longtemps tendance à en attribuer le succès. Il aura fallu la longue carrière ultérieure du violoniste pour que justice soit rendue à son talent et à son originalité. En creusant un peu auprès des amateurs, les noms de Didier Lockwwod, de Jean-Luc Ponty, voire de Pierre Blanchard viennent s'ajouter à celui de Grappelli. Bien plus rarement évoqué, Michel Warlop (1911-1947). Oubli injuste. Lui aussi joua et enregistra avec Django, lui aussi fit partie des pionniers qui acclimatèrent chez nous les sons et les rythmes venus d'Outre-Atlantique. Et son influence ne fut pas mince, même si, comme c'était le cas dans les années [...]
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« Ce style et ce son de New Orleans si singuliers » par Tout Prevoir
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« On peut faire confiance à Frémeaux & associés pour soigner aussi bien les archives du jazz que celles de la musique du monde ou de la chanson française. (…) Sidney Bechet avec ses plus grands succès : Petite fleur, bien sûr mais aussi tant de raretés oubliées. C’est Olivier Franc qui l’interprète au saxophone soprano et le batteur Daniel-Sidney Bechet, le fils, qui ravivent ce style et ce son de New Orleans si singuliers. »Par Olivier BRUNEL – TOUT PREVOIR
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« Inestimable ! » par Tout Prevoir
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« On peut faire confiance à Frémeaux & associés pour soigner aussi bien les archives du jazz que celles de la musique du monde ou de la chanson française. (…) Autre trésor, en trois CD, les premières années du label Swing (1937 à 39) créé avant-guerre par Charles Delaunay, secrétaire du Hot Club de France. Revoici, magnifiquement transférés des 78 tours originaux : Django Reinhardt, Stéphane Grappelli, Bill Coleman, Garland Wilson et tant d’autres. Inestimable ! »Par Olivier BRUNEL – TOUT PREVOIR
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« Une vraie et grande bonne nouvelle » par Atlas Sonore / Kiblind
Catégories : Article de presse ( Article de presse )La « Place du Pont » - en réalité la place Gabriel Péri -, dans le 7e arrondissement, est l’un des endroits les plus passionnants de Lyon. Carrefour entre la rue de Marseille, la rue Paul Bert et le cours Gambetta, elle est le témoin privilégié de l’histoire récente lyonnaise et de son immigration. Des multiples apports des différentes populations venues s’installer ici, il en est un qui reste méconnu de la plupart des Lyonnais : l’extraordinaire production des années 70/80/90 dans le domaine de la musique nord-africaine. Le Centre des Musiques Traditionnelles Rhône-Alpes a choisi de faire la lumière sur ce qui reste une des aventures culturelles les plus foisonnantes, à Lyon, de la fin de siècle passé. Pour rendre hommage à cette facette oubliée de la vie artistique lyonnaise, le CMTRA fait coup double avec la sortie d’une anthologie en 3CD, Place du Pont Production (en association avec Frémeaux & Associés), et une exposition, « Place du Pont Production, des chansons du Maghreb à [...]
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« C’est l’orgasme » par Rock & Folk
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Bruno Blum (qui n’est pas une connaissance) a fait un travail grandiose sur ces trois CD consacrés à la guitare électrique. Par son choix très sûr et son goût impeccable, il impose un éclectisme idéal. Ainsi défilent, via un mastering parfait, T-Bone-Walker, Lonnie Johnson, Sister Rosetta Tharpe, Django Reinhardt, Tal Farlow, Elmore James, Lowell Fulson, mais aussi Johnny Guitar Watson (incroyable « Space Guitar »), Link Wray, Joe Maphis, Barney Kessel, Kenny Burrell, Albert Collins, Scotty Moore, Wes Montgomery et ses solos en octaves, Cliff Gallup, etc. La disparité entre les genres peut énerver certains clients, c’est précisément ce qu’on aime dans ce coffret puisque dans le fond, il n’y a qu’un seul genre qui compte : la bonne musique, ici omniprésente.Par Nicolas UNGEMUTH – ROCK & FOLK