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  • « Friday night in Samois-sur-Seine ! » par Benjamin Goldenstein
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    « Voici un disque dont j’aurais adoré, même de loin, même de peu, pouvoir penser faire partie de l’aventure. Dès la première écoute, c’est la liberté de ton qui me frappe : la pulsation rythmique sur le 2ème et le 4ème temps, ce jeu qui tient du swing, qui bise le bop, qui touche le funk. Et si jamais il n’y avait pas d’univers Over the Rainbow, qu’à cela ne tienne : il y en a un merveilleux dans ce disque ! Pierre Manetti prend le A train en première classe et passe son troisième dan de Navigo sur son énorme chorus d’après break… Richard signe un « Italian Prelude » de grande classe, qu’on imagine tout à fait en bande-son d’un film du Cinecittà de la grande époque ! Enregistrer des disques, dans la vie d’un musicien comme Romane qui en a près de 20 à son nom, ça doit finir par devenir une sorte de routine, une habitude de vieux garçon en somme… Mais ce disque, avec ses fils, ce partage d’une même passion exprimée avec autant de personnalité par chacun de ces hommes qui se doivent [...]

  • « La crème du rockabilly » par Gilles Verlant / France Bleu
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    « Aujourd'hui, nous allons nous souvenir de l'un des plus brillants pionniers du rock'n'roll et de comment il est mort dans la misère, oublié de tous, à 36 ans seulement – et ça, c'est scandaleusement injuste ! Vincent Eugene Craddock, dit Gene Vincent, dit Gégène, est né en 1935 en Virginie. À 17 ans, il s'engage dans la marine. Trois ans plus tard, il bousille sa jambe gauche dans un terrible accident de moto. Comme il refuse de se faire amputer, on le soigne tant bien que mal mais pour le reste de sa courte vie, Gene Vincent va boiter et souffrir le martyre. Et c'est sur son lit d'hôpital, selon la légende, qu'il écrit les paroles de la chanson qui, en 1956, va faire de lui une star. Si l'on reparle du scandaleux Gene Vincent c'est parce qu'un coffret 3 CD est sorti récemment, qui contient ses 66 premiers enregistrements, tous réalisés entre 1956 et 1958. Autrement dit la crème du rockabilly, réédité et remastérisé, comme on dit, par le musicologue français Bruno Blum pour le l [...]

  • « Laisser le bon temps rouler du début à la fin » par Zicazic
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    « Si Benoit Blue Boy cultive le blues dans la langue de Molière depuis sa première galette de vinyle posée chez Vogue en 1978, l’exercice est nouveau pour son complice du moment, Franck Goldwasser étant pour sa part attaché depuis ses  débuts musicaux à celle de Robert Johnson et à un blues bien plus west coast que parisien … Alors c’est presquecontre nature que l’harmoniciste et le guitariste ont associé leurs instruments mais aussi leurs voix pour une oeuvre commune exclusivement francophone où l’on remarque Stéphane Manaranche à la basse et à la guitare Baryton, Marty Vickers àla batterie et dans le rôle du special guest de luxe un certain Stan Noubard Pacha venu poser sa guitare sur un titre. Inscrites dans le marbre d’un studio de Montreuil à l’approche de l’hiver 2012, les onze compositions, individuelles mais aussi collégiales, ont su offrir aux deux artistes le terrain de jeu naturel pour que leur talent s’exprime pleinement, la gouaille, l’harmonica et les guitares faisan [...]

  • « Une précision et une érudition sans faille » par Salon Littéraire
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    « Dans l'histoire du jazz, le contrebassiste, compositeur et chef d'orchestre Charles Mingus (1922-1979) occupe une place singulière. Par sa personnalité explosive. Sa révolte constante contre le racisme et l'ordre établi. Sa sensibilité d'écorché vif. Son caractère aussi irascible qu'imprévisible, le précipitant dans des colères mémorables dont faisaient les frais aussi bien ses musiciens que le public de ses concerts. Cette personnalité ombrageuse fait mieux que se traduire dans sa musique : elle en est le moteur, elle la sous-tend. Même dans ses compositions les plus apaisées, elle se laisse deviner, sous l'apparente (et provisoire) sérénité, à on ne sait quelle sourde impatience. Musicalement, une sorte de jalon à une croisée des chemins. Profondément marqué par ses racines négro-américaines, blues et gospel tel qu'il le découvrit dès l'enfance à la Holiness Church et dont la transe ne cessera de l'inspirer. Par Duke Ellington, qu'il idolâtre et dont l'influence est manifeste [...]

  • « Absolument indispensable » par Jazz Hot
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    « Cette anthologie de la collection The Quintessence de Frémeaux & Associés réunit quelques vingt-cinq pièces parmi les plus représentatives de l’œuvre enregistrée de Max Roach entre 1951 et 1960. Ces faces, à raison d’une, voire deux plages, pour la période 1951-1956, concernent surtout les années 1957-1960 (dix-sept faces, dont 9 pour la seule 1958) et permettent d’entendre le batteur en tant que sideman au sein de différentes formations mais également en tant que leader de groupes qu’il dirigea ou co-dirigea pendant cette décennie. Le musicien n’est plus l’inconnu de 1943 qui accompagnait Coleman Hawkins ; même en tant que sideman, dès le début des années 1950, sa personnalité s’est affirmée et sur chacun de ces enregistrements son autorité ne cesse de grandir, devenant un soliste accompli, même lorsqu’il se contente d’accompagner. Ainsi, sur les trois premières faces, en trio de piano, que ce soit avec George Wallington, Thelonious Monk ou Bud Powell – qu’il pratique depuis de [...]

  • « Ils n’ont pas perdu de leur tempérament et de leur joie de vivre » par Chant..
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    « Depuis cinquante ans, les Haricots rouges célèbrent un jazz New Orleans hexagonal. Pour marquer une si longue carrière, ils offrent une ballade en French melodies assez savoureuse. Créé en 1963, la groupe Les Haricots rouges a vendu plus d’un million d’albums dans le monde et assuré les premières parties des Rolling Stones, comme de Brassens. Après un si long parcours sur bien des scènes, il fête dignement cinquante ans de scène où ils s’affichent tels des Frères Jacques du swing en revisitant des classiques de la chanson française : Trenet comme Sœur Sourire et son tube Dominique; Gainsbourg comme Fugain ou Paolo Conte. Musicalement, le groupe n’a rien perdu de son sens du jazz et habille joliment bien des titres, leur donnant même un seconde vie. Ainsi avec Chez Laurette, de Michel Delpech et Toute la musique que j’aime, d’Hallyday, une des surprises de cet opus. Certaines interprétations vocales ne sont pas bouleversantes d’originalité : il n’est jamais facile de reprendre Ga [...]

  • « Eternelle nouveauté du Grand Siècle ! » par Lire
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    Si vous avez entendu Marcel Bozonnet donner lecture de La Princesse de Clèves, vous n’avez pu oublier votre émotion. DanS la pénombre d’une mise en scène dépouillée, sa diction conférait au texte de Mme de Lafayette une présence si intense que la salle s’enfonça dans un silence impressionnant. Précipitez-vous chez votre libraire pour acheter l’enregistrement des Lettres et des Mémoires de celui qui fut l’un des plus fameux libertins du Grand Siècle. L’ancien directeur de la Comédie-Française y est, comme a son habitude, magistral. Même chaleur dans la voix, même limpidité, même retenue des émotions, même noblesse. Grâce à une si rigoureuse contrainte dans la lecture, à une si scrupuleuse discipline au service d’une langue magnifiquement maîtrisée, la vie est là, somptueuse, avec ses emportements. Eternelle nouveauté du Grand Siècle ! JS - LIRE

  • « Louis triomphe » par Libération
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    « Louis Armstrong, indétrônable. Ainsi l'a déclaré Dizzy Gillespie au festival de Newport en 1970 : "si Louis n'avait pas existé, nous ne serions pas là". A tout Seigneur priorité. L'intégrale commandée par Frémeaux et Associés au spécialiste Daniel Nevers, aborde le Volume 12 (3 disques par livraison ; nous arrivons donc au trente-sixième CD). Le Néo-Orléanais caracole. Le voilà dans un enchaînement de pièces enregistrées pour le film New Orleans. Les studios de Hollywood ne retinrent quasiment rien des plages gravées entre l'été et fin 46, heureusement trop relevées pour le navet. On reconnaît les instruments de Barney Bigard, de Lucky Thompson, le piano du sous-estimé Arthur Schutt, la voix écorchée de Billie Holiday sur plusieurs titres (The Blues are Brewin', magnifié).Friandise en prime, les acetates d'un concert au Carnegie Hall en 1947, retrouvées pour l'occasion. La veine! Satchmo  noustransporte sur treize morceaux, avec deux formations (le sextette du clarinettiste Edmu [...]

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