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« Un chef-d’œuvre qu’il était bon de ressusciter » par Accordéon
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Un CD paru en 1992 mais figurant néanmoins au récent catalogue de Frémeaux. Un chef-d’œuvre qu’il était bon de ressusciter. De l’accordéon, oui, mais pas n’importe lequel : celui de Richard Galliano associé au violoncelle de Jean-Charles Capon. Curieux mélange ? Absolument pas. Outre les compositions inédites de ces deux artites virtuoses (Blues sur Seine, Kitou, Neigerie, Bateau mouche), il faut aussi citer les titres de Toots Thielemans ou Henri Sauget. Cerise sur le gâteau, voici les propos de Galliano, qui figurent sur le livret : « Dans l’esprit d’une grande partie du public, l’accordéon et le violoncelliste appartiennent à deux couches sociales bien distinctes. A travers ce disque, nous avons l’ambition de démontrer que ces deux instruments sont aussi nobles l’un que l’autre ». Bernard DEHARBRE - ACCORDEON
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« Mahalia au sommet de son art vocal » par ABS Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Avec ce volume 11, on est en 1960, Mahalia Jackson est bien cadrée/bridée/formatée chez Columbia/CBS qui lui impose des big bands (symphoniques) conduits par des grands chefs du temps comme le vétéran Percy Faith (8 faces) et un jeune Johnny Williams qui débute (les 10 autres faces). Avec P. Faith, Mahalia chante des hymnes chrétiens et/ou patriotiques (My country ‘tis of thee a.k.a. America) en lieu et place des gospel songs qui lui allaient quand même tellement mieux. C’est pompeux et grandiloquent mais la voix de Mahalia est tellement magnifique qu’on reste sous le charme, même si on est loin des séances Apollo ou Columbia première période. Avec Johnny Williams, c’est un peu mieux, tous les tempos sont lents et les chœurs sirupeux, mais le piano de Mildred Falls et l’orgue de Louise Overall Weaver sont à l’avant-plan, on est à nouveau dans une ambiance gospel avec une Mahalia au sommet de son art vocal qui parvient, avec mérite, à faire (un peu) oublier les chœurs, les cordes e [...]
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« Screamin’Kid » par Blues & Co
Catégories : Article de presse ( Article de presse )De son vrai nom Eugene Craddock, l’icône au cuir noir est né le 11 février 1935 à Norfolk en Virginie et a malheureusement disparu le 12 octobre 1971 dans un hôpital californien. Sous influence de chants religieux, Gene Vincent va transmettre une sensibilité et une émotion qui lui vaudront le surnom de Screamin’Kid. C’est au cours d’une permission de l’US Navy qu’il aura un accident de moto. Sa jambe s’est trouvée encastrés dans l’armature de sa bécane. C’est dans cet état physique douloureux et torturé par la souffrance qu’il débutera la scène du rock and roll . Cela le poursuivra tout au long de sa carrière artistique. Reconnu par tous les puristes, Gene Vincent prendra une des places les plus importantes dans ce domaine par son immense talent, sa sincérité, sa fibre, son feeling et son refus de faire des concessions au show business. Le label Frémeaux&Associés toujours aussi sérieux dans son travail de présentation vous donne la possibilité de vous procurer ce magnifique coffre [...]
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‘I can’t see this CD being taken off the shelf and dusted down very often’ by Bl
Catégories : Article de presse ( Article de presse )‘Volume 10’ closed with Mahalia ensconced in a studio in HollYwood, California in February 1960, and in the company of Percy Faith and His Orchestra. This set opens on the following day, and picks up where the previous release ended. As such, readers may choose to pass over it without any qualms whatsoever – though complenists will of course have to have it. Mahalia’s voice sounds immensely strong and commited on a programme of hymns – not spirituals or gospel – but do you really need her singing ‘My Countryt, ‘Tis Of Thee’ (UK readers may recognise the tune as ‘God Save The Queen’) ? Percy Faith obviously loved pomp, as each track is swamped by strings and brass, and the opening notes of ‘Onward, Christian Soldiers’remind me of the ‘Star Wars’ theme. The resulting album, with Mahalia and Faith enjoying equal billing, was a best seller for Columbia in the USA – on which I cannot comment. That takes us up to ‘Abide With Me’. The remaining tracks do at least include Mahalia’s regula [...]
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‘There are some truly fascinating sounds’ by Blues & Rhythm
Catégories : Article de presse ( Article de presse )When looking at the antecedents of jazz and the blues, the kinds of things that musicologists have tended to consider have been the songs of the so-called ‘primitive’ churches, ring shouts, work songs and celebrations – all of wich are included on this double CD set, so it is small wonder that the notes on the back of the sleeve make the contentious point that these sounds ‘probably come closest to the legendary bamboulas held in New Orleans’ Congo Square in the nineteent century…’ that is of course debatable, but many of the tracks here certainly fit with the descriptions of music from the ninetenth century. There is a large percentage of ritual music – largely call and response vocals with drums – but the opening two numbers are the oldest pieces of Jamaican music known to still exist, a rough-sounding ensemble version of the mento, ‘Linstead Market’, combined with ‘Sweetie Charlie’. The notes state that it is sung by American actresses Nina McKinney and Ida James (who later app [...]
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« Un choix judicieux » par l’ornithologue
Catégories : Article de presse ( Article de presse )…L’œuvre nous fait revivre successivement le paysage de Macchia, paysage typique des régions méditerranéennes et nous nantit d’un chant particulièrement long du Merle noir, « Turdus merula », du chant puissant de la Fauvette mélanocéphale, la Mésange bleue… En bord de mer, le Rossignol philomèle se fait entendre de même que le chant très « staccato »du Chardonneret élégant, « Carduelis carduelis ». Vient ensuite une incursion en montagne avec le Coucou gris, le Faucon crécelle, puis nous nous retrouvons dans la cour de la ferme dont les potagers et buissons mais aussi les bâtiments sont le domaine du Geai des chênes, du Rouge-queue noir, du Rouge-gorge familier, de l’Hirondelle rustique et du Chardonneret élégant omniprésent. La cinquième partie du CD, qualifiée de « Rossignol toscan » nous livre une séquence de 8’08’’ extraite d’un enregistrement de plus de vingt minutes de ce chantre des buissons, le Rossignol philomèle. Je ne peux résister au plaisir de vous livrer le texte déc [...]
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« Voix de mer » par Enseignement Actualité
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Les « magnétophones qui se souviennent de ces voix qui se sont tues » (dixit Léo Ferré) nous ramènent dans le premier tiers du siècle dernier, au temps des terre-neuvas et des cap-horniers. Grâce à Jean Chuinard, Jean Morgan, M. Gicquel et Georges Aubin. Le premier, descendant d’une lignée d’armateurs, puise dans ses images d’enfance pour évoquer « les belles années de la pêche », où la vie des marins était dure, certes, mais « il ne faut pas exagérer ces histoires de misérabilisme ». Pourtant, les dires des trois autres témoins, embarqués à 12 ou 14 ans, concordent, qui parlent de bateaux « infestés de rats », où « on s’éclairait au moyen de l’huile de foie de morue […]. Ça faisait une fumée d’un mètre, et le matin tout le monde crachait noir », où « des camarades tombaient à l’eau [qu’] on n’essayait même pas de retrouver ». Leurs paroles ont été recueillies, au tournant des années 70, par des enseignants Freinet et leurs élèves, dans une France alors en pleine frénésie de coll [...]
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« Un disque de très haut niveau » par Soul Bag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Dans le blues français aussi, « quand les Hommes décident de prendre la main, la volaille calte ». Dans le rôle des durs, Benoit Blue Boy et Franck Goldwasser n’ont aucun mal, tant leur légitimité est évidente. Dans le rôle de la volaille, les auditeurs de ce disque auront une part à jouer, s’égaillant d’abord en tout sens sous l’effet du choc auditif puis se rassemblant pour écouter les deux maîtres du poulailler. Benoit est en pleine possession de sa verve légendaire, ses rythmes sont faussement paresseux, ses harmonicas restent sudistes, ses textes sont loin des clichés, même s’ils parlent de relations interpersonnelles et sentimentales, remplis d’humour mordant, souvent sombres, et il prouve encore une fois qu’il est le meilleur français. Il a des challengers, Lenny Lafargue, Raoul Ficel, CadiJo, mais il reste le maître, utilisant naturellement, les sons, les syllabes, les rimes, pour tomber juste, un exercice pas si évident que ça. Franck Goldwasser, qui a déjà chanté un titr [...]