<< 1 ... 329 330 331 332 333 >>
  • « Mingus revivifie les fondamentaux du jazz » par Jazz Mag-Jazzman
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    Durant toute sa vie de rebelle écorché vif, Mingus aura été à la recherche d’une identité impossible, toujours menacée, parce que brouillé par la malédiction de la bâtardise. Impossible donc de fixer l’image d’un seul Mingus. Dès que l’on croit l’attraper, elle se dédouble, se démultiplie, se trouble et nous échappe. Comment rassembler les pièces éparses et contradictoires d’un tel puzzle ? Par l’écoute de son œuvre. Pleine de bruit et de fureur, toute sa musique est le reflet éclaté, baroque, luxuriant  de cette quête désespérée d’unité. C’est une musique de colère et de tendresse, violemment engagée dans son temps et enracinée dans l’expressionnisme du blues et du gospel. Ce florilège Frémeaux est pour l’essentiel tirée de disques régulièrement disponibles sous leur pochette d’origine (« Oh Yeah », « Blues and Roots », « Ah Hum », « Mingus Dynasty », « Pre-Bird », etc.) et qui devraient figurer dans toute bonne discothèque. Concocté par Maître Alain Gerber et Docteur Alain Terci [...]

  • « Travail et expérimentation en orchestre » par Jazz Mag-Jazzman
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    Jazz Workshop, ça vous dit forcément quelque chose. « Workshop » signifie « atelier », un mot qui a surgit dans le jazz après les débuts du bop et qui sous-entend travail et expérimentation en orchestre. Dès l’été 1953, Charles Mingus et Max Roach ont leurs Friday Night Jazz Workshops au Putnam Central Club de Brooklyn auxquels participent notamment Theolonius Monk, Art Blakey et probablement Miles Davis. En septembre, pour leur label Debut, les Mingus et Roach y enregistrent un septette à quatre trombones (J.J. Johnson, Urbie Green, Willie Dennis et Kai Winding) qu’ils publient sous le titre de « Jazz Workshop ». Par la suite, le contrebassiste réutilisera le terme pour ses formations et contribuera en 1955 à l’album Savoy « Composers Jazz Workshop » réunissant des œuvres de Wally Cirillo, John LaPorta, Tao, Teo Macero et Mingus lui-même. La même année, sur les pochettes du label Victor RCA, le terme « The Jazz Workshop » prend la forme d’un élégant logo où certains connaisseurs [...]

  • « On aurait aimé y être » par Jazz Mag-Jazzman
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    Au sein de Charlie Parker All Stars dont la rythmique reste assurée par Al Haig, Tommy Potter et Max Roach, Kenny Dorham a donc remplacé Miles Davis et il n’y a pas lieu de s’en plaindre. Les retransmissions hebdomadaires du Royal Roost se poursuivent jusqu’au 12 mars 1949, avec la participation, deux soirs, de Lucky Thompson (ts), Milt Jackson (vib), des scatteurs Dave Lambert et Buddy Stewart sur quelques titres, peut-être Miles sur Night in Tunisia. Ainsi, comme le dit Alain Tercinet dans son livret bilingue de 38 pages fort détaillé, nous est offert « un véritable journal de bord » du quintette dont les apparitions radiophoniques sont ponctuées d’évènements divers tels la seconde rencontre avec Machito et son Afro-Cuban Orchestra (Okiedoke) suscitée en studio par Norman Granz, la captation radio d’un concert JATP au Carnegie Hall avec Fats Navarro (tp), Tommy Turk (tb), Sonny Criss (as), Flip Phillips (ts), Hank Jones (p), Ray Brown (b) et Shelly manne (dm). On peut moquer les [...]

  • « Une musique intime, confiante, rayonnante » par la Terrasse
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    Une affaire de famille. Ces deux frères-là, Didier le violoniste, fils spirituel de Stéphane Grappelli, et Francis le pianiste, « enfant de Bill Evans », bien qu’ayant joué sur scène quelques centaines de fois, n’avaient jamais encore co-signé le moindre album. C’est chose faite avec « Brothers » qui sort sur le label Ames/Frémeaux & Associés. Un disque où la musique coule en toute évidence : intime, confiante, rayonnante.Par JLC – LA TERRASSE

  • « Este remarcable trabajo » por Tango Reporter
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    Esta caja de cuatro CDs contiene una seleccion de temas arreglatos para guitarra solista y escritos por cuatro notables compositores e interpretes de la musica popular argentina del siglo XX : Abel Fleury, Atahualpa Yupanqui, Astor Piazzolla y Eduardo Falu. Si bien estos compositores manifiestan marcadas differencias en sus estilos, los cuatro comparten la inquietud comun de expresar el sentir y la pasion de la musica popular de su patria. La amplia seleccion tematica incluida en estos cuatro CDs cubre la colorida variedad musical que se despliega por el pais y que va desde el folklore norteno hasta la surena milonga pampeana, abanico musical en el que se incluyen la zamba, la chacarena, la vidala, y el ciudadano tango. I,terpretados todos los remas Falu, Yupanqui y Fleury por Carlos Martinez y los de Piazzolla por Maximo Pujol, dos virtuosos guitarristas que vuelcan su sentimiento en los 67 surcos de este remarcable trabajo que no debe faltar en ninguna discoteca privada de [...]

  • « Un jazz de chambre intemporel » par Jazz Magazine-Jazzman
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    Bien qu’il ne soit pas natif de la Cité du Croissant, le clarinettiste Evan Christopher est, à n’en pas douter, l’un des représentants majeurs du style New Orleans tel qu’il est pratiqué à l’heure actuelle. A savoir un style qui, pour s’être abreuvé de la tradition puisée aux meilleures sources (Dodds, Noone, Bigard, Bechet, entre autres), ne s’est pas pour autant cristallisé, mais a su intégrer d’autres influences sans rien renier de son passé. Tel est le mérite de ce musicien. Et son originalité. Au point qu’il parvient à faire siens des univers aussi dissemblables que ceux de Django (« Dango A La Creole ») ou Bechet (« In Sidney’s Footsteps »). Ici, il convoque comme « grands témoins », Jelly Roll Morton et Tommy Ladnier, emprunte à Creamer et Layton, mais pour les renouveler, deux standards, Way Down Yonder et Dear Old Southland, développe surtout, à travers des compositions originales, le souvenir d’une ville qui tente de renouer avec son lustre musical. La pièce qui donne so [...]

  • « Dimey dominait la musique des mots » par Médiapart
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    « Bernard Dimey dominait la musique des mots. Rivière à tout moment disponible, son esprit courait sur des papiers de toutes sortes afin de rédiger le texte d'une chanson. Le bonhomme a d'abord désiré devenir écrivain, mais le succès de ses ritournelles a tôt fait de modifier son destin. Qu’à cela ne tienne, il a bâti sa vie sur la fantaisie, décidant par exemple à trois heures du matinde quitter Paris pour La Rochelle, en mobylette. L’époque était à l’insouciance et les platanes souvent regrettaient leur maladresse. Au fil des ans les compositeurs ont choisi d’inventer par eux-mêmes leurs paroles. Ainsi s’est évanoui le nom de celui qui dessinait le costume à quatre épingles des chanteurs, une robe titi chic aux chanteuses.  L’anthologie qui hommage à Bernard Dimey révèle un univers de l’entre deux : le conformisme des années cinquante n’a plus sa raison d’être et la dérision n’a pas encore établi son lit de camp. L’humour donne un habit de lumière à l’endurance, un courage quoti [...]

  • « L’émotion à chaque plage » par Vibrations
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    Parce qu’elle incarna l’équilibre absolu entre le fado classique et sa modernisation, Amalia Rodrigues occupe une place fondamentale dans la conscience collective portugaise, qui justifie le titre de ce double CD, retraçant ses premières années. Il s’ouvre par quatorze titres d’un live à l’Olympia en 1956, où son chant empreint d’un tourment sublimé illustre la fatalité souvent associée au fado. Mais des titres plus enlevés, avec des éléments caribéens, illustrent la riche ascendance du genre, très bien contée dans le livret de cette compilation suintant l’émotion à chaque plage. Bertrand BOUARD-VIBRATIONS

<< 1 ... 329 330 331 332 333 >>