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  • « Le choc musical des Caraïbes avec l’Amérique » par Lettres des Amériques
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    Autant sensuel et sucré que vif, enlevé et hypnotique, le mambo a quelque chose qui parle autant aux sens qu’aux idées. Son succès ne tiendrait-il pas au précipité chimique né du choc musical des Caraïbes avec l’Amérique, celle du jazz et de l’entertainment, de la cristallisation des feux latents de l’Afrique et de l’énergie américaine, au mariage de la peau des tambours et des cuivres. Avec ses airs machistes, la dextérité et la synchronisation des mouvements qu’elle implique, la chorégraphie du mambo est compliquée, tellement difficile qu’elle sera vite supplantée par le cha-cha-cha. Le mambo est une danse où les mouvements de hanches sont typiques des danses des Caraïbes. LETTRES DES AMERIQUES

  • « Un autre incontournable. » par Rock and Roll Revue
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     Conçu de la même manière que le premier, sous forme de coffret 3 CD’s, avec des versions originales ou marquantes des reprises d’Elvis de la période, ce qui permet d’intéressantes comparaisons (Little Richard est grand vainqueur à ce petit jeu), ce deuxième volume reprend le cours de la carrière elvisienne en 1956-1957, après “When My Blue Moon Turns To Gold Again” qui terminait le précédent opus. On constate l’évolution du bientôt King vers d’autres styles que le Rockabilly, puis le Rock’N’Roll pur et dur des débuts, le Gospel, la Country, les chansons de Noël ou la Variété. Bruno Blum signe un intéressant livret, s’étendant sur la société et le milieu musical américains de la période. Même si vous possédez déjà ces enregistrements, comparer immédiatement originaux et versions d’Elvis est un incontestable plus. Qui peut se vanter d’avoir aussi les originaux ou les versions de Bernard Hardison (“Too Much”), Jane Froman (“I Believe”), David Hill (“I’m All 38 - Rock and Roll Revue [...]

  • « Documents radio, et extraits de concerts à la clé » par Le Monde
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    Avec deux volumes déjà parus, 1957-1960 et 1960-1962, Frémeaux & Associés poursuit son travail d’exploration du patrimoine avec intelligence. L’idée d’associer les titres originaux et les versions chantées par des tiers permet de mieux cerner l’univers d’un Serge Gainsbourg ou d’un Claude Nougaro, à qui l’éditeur consacre un volume (Nougaro et ses interprètes, 1955-1961). Gainsbourg est éclairé par les Frères Jacques, Philippe Clay, Juliette Gréco, mais aussi par des voix plus rares, comme celle d’Hélène Martin, féministe et cruelle, complice de Gainsbourg au temps du cabaret Milord l’Arsouille et qui reprenait en 1961 Ronsard 58. Documents radio, et extraits de concerts à la clé. Véronique MORTAIGNE – LE MONDE

  • « Au service des jeunes pionniers du rock hexagonal » par l’Enseignement
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    Boris Vian est catégorique : le rock’n’roll, en France, ça ne marchera jamais, ou, à la rigueur, dans une version comique. Il se lance donc dans l’écriture de Rock and roll mops et autres Rock hoquet. Big Mike (Michel Legrand) met en musique. Henry Cording (Henri Salvador) entre en studio en compagnie du gratin du jazz de la capitale. Et le succès est immédiat. Boris Vian persiste avec Magali Noël (Fais-moi mal Johnny !) et signe avec Rock Failair (Requins drôles). Après quoi, il garde le rythme mais renonce aux sarcasmes pour mettre sa plume au service des jeunes pionniers du rock hexagonal. Il adapte des tubes d’outre-Atlantique pour Danyel Gérard (D’où reviens-tu Billie boy ?) ou Gabriel Dalar (39 de fièvre). Ce chapitre de l’histoire de la chanson occupe un gros tiers de cette anthologie de 64 titres gravés par Boris Vian et ses interprètes – des plus connus (Juliette Gréco, Mouloudji…) aux plus obscurs (Lona Rita, Stephen Bruce…) – dans les années cinquante. René TROIN – L’EN [...]

  • « The heart of Cuban music » by R2 (Rock’n’Reel)
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    In 1992, fearful of the impact that the onslaught of rock and especially rap music from mainland America was having on the music of Cuba, French ethnomusicologist François Jouffa travelled, with his analogue tape recorder, to the island’s second city of Santiago de Cuba, known as ‘The Queen of son’, the style that has been called ‘the heart of Cuban music’ – and recorded the seven groups that feature on the fifteen tracks here. Covering traditional boléro, guaracha, mambo, guajira, conga, and rumba in order, less-sophisticated styles than has often been the case, and with the treble sound of the tres much to the fore, there is also an astonishing and very différent rendition of the standard ‘Guantanamera’. Of course, four years later Ry Cooder arrived in Havana and introduced the world to the Buena Vista Social Club. The rest is history, but this very listenable and roosty set certainly presents the listener with a « what if ? » conundrum. Norman DARWEN – R2 (ROCK’N’REEL)

  • „Hodges, Carter, Carney, Hawkins und Bechet mit beeindruckenden Beispielen vertr
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    Die französische Firma Frémeaux & Associés hat bereits einige Doppel-CDs unter einem bestimmten Motto veröffentlicht. Die vorliegende Ausgabe ist dem Saxophon im klassischen Jazz vorbehalten. Natürlich endete der bereits in der Mitte der vierziger Jahre. Aber er wurde auch noch danach von diversen Gruppen mit Saxophonisten gespielt, die ihm treu geblieben waren. Das vorab zu der etwas irreführenden Zeitangabe. Die erste CD beschränkt sich auf die stilbildenden Saxophonisten. Der erste ist Sopransaxophonist Sidney Bechet, der aber überwiegend seinen Einfluss im traditionellen Jazz hinterlassen hat. Sein starkes Vibrato ist zusammen mit seinem kräftigen Ton in späterer Zeit manieriert geworden. In der Swingzeit hat er jedoch relativ wenig Einfluss auf die Entwicklung gehabt. Anfangs war das Saxophon sowieso mehr ein Novelty-Instrument, dem man nicht allzu viel Ausdrucksstärke zutraute. Das änderte sich erst mit dem Tenorsaxophonisten Coleman Hawkins, der das Instrument zu einem einf [...]

  • « Une étoile de première grandeur » par On Mag
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    « Ceux qui connaissent le bistrot-concert Aux Petits Joueurs et, notamment ses fameuses Nuits Duvel du swing gitan, apprécient ce violoniste de talent qui accompagne, en fidèle Grappelli de service, les guitaristes Angelo Debarre, Rodolphe Raffalli, Romane, les frères Ferré et autres, programmés ou qui arrivent à l’improviste. Et qui y accompagna le regretté Patrick Saussois. Pour son premier CD (nul doute qu’il y en ait d’autres, car, manifestement Daniel-John Martin a bien des choses à dire), il a choisi de se faire accompagner par la fine fleur du swing manouche actuel : Samy Daussat, un habitué, lui aussi, des Petits joueurs, flamboyant à la guitare, Mathieu Guinot, un autre pilier des Petits Joueurs, à la guitare rythmique, sauf sur le « Minor Swing » de Django, indispensable sur un CD de ce style, où c’est lui qui est leader. Et enfin, Claudius Dupont, le bassiste incontournable du genre. A part le coup de chapeau de « Minor Swing », tous les morceaux, paroles et musiques (c [...]

  • « De vrais frissons en les écoutant » par ON MAG
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    « Quiconque est allé « dedans » le sud de la Louisiane, comme ils disent là-bas, du côté de Lafayette, gardent un souvenir ému de l’hospitalité et surtout de la francophilie délirante (car, enfin, la France si hospitalière en paroles les a toujours abandonnés en actes) de ces Acadiens chassés du Canada par le Grand Dérangement. Ils étaient restés dans cette Louisiane rugueuse, parmi moustiques, serpents et « cocodriles » et ont gardé, en dépit de l’abandon de l’Hexagone, leur langue et leur façon de vivre, très françaises. Voici les frères Michot. Ils sont trois, Rick et Tommy, qui chantent en s’accompagnant, le premier au violon, le second à l’accordéon et, sur « Le Blues de Carroll County » à l’harmonica. Le troisième Michot est Patrick Jr, qui ne chante pas mais les accompagne à la guitare. Ce ne sont pas des professionnels de la profession, comme dit Jean-Luc Godard, c’est sans doute pourquoi on a de vrais frissons en les écoutant. Rien de fabriqué, de lisse et de techniquemen [...]

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