<< 1 ... 349 350 351 352 353 >>
  • « Des morceaux qui respirent l’amitié, la beauté, la sobriété » par On Mag
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    « Le guitariste de swing manouche Pierre « Kamlo » Barré (Kamlo - le Gentil en rom - étant son nom « de voyage », comme Django l’était pour Jean Reinhardt), Kamlo Barré donc, est ce que j’appelle avec infiniment de respect « un artiste », et ils ne sont pas si nombreux que ça. Un artiste, c’est-à-dire quelqu’un qui vit avant tout pour la musique, et accessoirement, de la musique. Les CDs qu’il a sortis se comptent sur les doigts d’une main, et encore. Mais ce sont tous des bijoux. Sur celui-ci, il a réuni d’autres artistes, aussi discrets et talentueux que lui, et certains qui me sont particulièrement chers Tout d’abord, les frères Reinhardt (rien à voir avec Django, sinon le talent), une pompe d’enfer, d’une puissance et d’une précision rares. Nous les avions rencontrés avec le grand guitariste Romane, lui aussi, un habité par le swing manouche. Ensuite, le prodigieux Claude Mouton à la contrebasse. Ecoutez ses solos à l’archet sur «Valse du Sud » ou sur « Valse pour Jeannette », [...]

  • « Les esprits curieux ne peuvent pas y rester indifférents » par On Mag
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    « Je dois reconnaître avant tout que, comme la plupart de mes lecteurs, je ne suis pas grand connaisseur de la musique japonaise. Et je vous prie de m’en excuser. C’est pourquoi la présentation que je fais de ce CD doit être relativisée. Car cet album, qui se veut une sorte d’encyclopédie musicale des musiques japonaises, regroupe toutes sortes de compositions, gagaku pour la noblesse de cour, théâtre no, théâtre kabuki, musiques d’accompagnement pour les fêtes. Les musiques japonaises sont codifiées pour tel ou tel événement, tout comme chez nous, où il ne viendrait à l’idée de personne de chanter « Jingle Bells » à un enterrement, ou un requiem à la plage. Cela commence par un Sakura (Cerisier en fleurs) symbolisant la beauté éphémère, une musique pour le koto, un instrument à treize cordes. Puis un morceau pour le shamisen, un instrument à trois cordes, et la flûte shinobue. Et ainsi de suite. Défilent devant l’auditeur toutes sortes d’instruments, de flûtes, ou de percussions [...]

  • «Ceux qui s’intéressent à ces cultures seront fascinés par ces documents extraor
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    « Qu’on ne s’y trompe pas. Ce double album est avant tout une collection de documents culturels et non pas un objet artistique au sens où nous l’entendons habituellement. Ceci posé, reste que le double CD (et son admirable livret !) se lisent et s’écoutent comme un formidable livre d’aventures. C’est une plongée dans un monde post-esclavagiste qui nous permet d’entrevoir ce qu’a pu et ce qu’a dû être la vie des esclaves afro-américains. Une vie déculturée, sans perspectives d’avenir, s’accrochant aux lambeaux des religions ancestrales et les mariant avec les religions et les idées politiques nouvelles dans un syncrétisme étonnant. Cela nous donne une idée de ce que furent les fameuses bamboulas de Congo Square à New Orleans, qui donnèrent naissance au jazz, et surtout les clés pour comprendre le mouvement rastafari qui donna naissance au reggae. Les rites de possession, le vaudou, les zombies, ont toujours fasciné le public. On les entend ici à l’œuvre, indéniablement africains, f [...]

  • « Un grand et beau CD qu’on réécoute » par On Mag
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    « La musique étant essentiellement un art collectif, on peut estimer que le solo de piano, ou de tout autre instrument, déroge à la règle. C’est vrai, et c’est d’autant plus risqué, car là, on se trouve face à soi-même et surtout face à tous ceux qui ont essayé avant vous. Et Dieu sait combien, parmi eux, il y a eu de génies. Passer après Chopin, Liszt, Satie, certes, est redoutable, mais également passer après Thelonious Monk, Bill Evans, Erroll Garner, Art Tatum, James P. Johnson, Claude Bolling ou Keith Jarrett, ce n’est pas simple non plus. Marc Benham ose et il a un style qui lui est bien particulier. Imaginez le stride de Fats Waller (un sorte de boogie-woogie acrobatique où la main gauche semble sauter d’un bord à l’autre) qui lui aurait été enseigné par MacCoy Tyner ou Chick Corea. Il réinterprète, à sa sauce, des grands standards (« Just You Just Me », « Angelica » du Duke, « That’s All », « Tea for Two ») ou bien joue ses propres compositions, dont trois délicieuses « He [...]

  • « D’une finesse rare » par On Mag
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    « Près de trois heures de jazz, de blues, de rock, de country, et même de calypso sur un thème (à ce niveau, ça devient un genre) : la route. Ce sujet de la mythologie américaine, au même titre que le cow-boy aux yeux bleus ou la blonde aux gros seins, que le milliardaire à cigare ou le gratte-ciel, est placé sous le signe de la « Route 66 », qui débute chacun des trois CDs dans une version différente (Nat King Cole, Bobby Troup, Chuck Berry) et qui clôt le dernier (Nelson Riddle). Sur le premier CD, côté jazz, on trouve, outre le « Route 66 » de Nat King Cole, un Chet Baker de choc, « The Route » avec un Art Pepper (as) qui a pris du super, tout comme Richie Kamuca (ts), Pete Jolly (p) ou Leroy Vinegar (b), ainsi qu’un curieux Dizzy Gillespie mettant en boîte, avec Percy Heath (b) et Milt Jackson (vib) le « Swing Low Sweet Chariot » pour en faire un « Swing Low Sweet Cadillac ». Ainsi qu’un Arne Domnérus, avec James Moody, de toute beauté (« Car Rider »). Côté blues, il y a Light [...]

  • « Des œuvres légendaires désormais inscrites dans notre patrimoine » par RFI
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    « Il est indéniable que les cultures africaines ont façonné l'imaginaire américain et défini les contours de la musique populaire née de la diaspora noire. Entre 1920 et 1960, 40 années d'évolution sociale ont accompagné les soubresauts de l'histoire. Les artistes, et notamment les musiciens, se sont fait l'écho de la lutte incessante pour le respect des droits civiques en composant des œuvres légendaires désormais inscrites dans notre patrimoine. De Louis Armstrong à Duke Ellington, de Wilmoth Houdini à Lord Kitchener, la force expressive des instrumentistes d'alors révélaient une volonté farouche de s'approprier un héritage ancestral que des décennies d'esclavage avaient abîmé. Si le continent africain fut longtemps un territoire fantasmé par les créateurs, il est toujours resté le cœur battant de la communauté noire outre-Atlantique. Le dessinateur, producteur, guitariste, conférencier et photographe, Bruno Blum, est aussi l'auteur de nombreux ouvrages consacrés aux racines cul [...]

  • « Un bel hommage à un répertoire intemporel savoureux » par Chants…Songs
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    Avec Chansonnettes, Rodolphe Raffalli signe un hommage  aux chansons populaires. Le résultat est inégal mais l’homme est  vraiment un sacré guitariste. Né en mai 1959 Rodolphe Raffalli s’est dévoué à la guitare dès l’âge de 8 ans ! Nourri par l’univers de Django, il a, au fil des années, fréquenté les manouches des puces de Saint-Ouen (Ninine et Mondine Garcia) et ceux du "Clairon des Chasseurs" à Montmartre, avant de marier cet univers à celui du jazz d’outre-atlantique. Avec Chansonnettes, il promène son médiateur avec un certain bonheur sur de grandes mélodies populaires. Si toutes les compositions ne sont pas toutes saisissantes, il se dégage de l’opus une vraie générosité et un swing indéniable, notamment quand il revisite I Will Wait For You, de Jacques Demy et Michel Legrand ou encore donne une version surprenante et forte de Est-ce ainsi que les hommes vivent ?, poème d’Aragon et musique de Léo Ferré.  De même quand il donne sa version du célèbre Milord, de Piaf, où tout s [...]

  • « D’authentiques trésors musicaux » par Mondomix
    Catégories : Article de presse ( Article de presse )

    Après la Jamaïque, les Bermudes ou les Bahamas, le label Frémeaux poursuit son exhumation des merveilles des Caraïbes. Honneur cette fois aux Iles Vierges, anglaises pour une partie d’entre elles, américaines pour l’autre, et trépidant toutes au milieu du siècle passé aux rythmes joyeux du calypso, venu des îles voisines de Trinité et Tobago et ici mêlé au quelbe, style populaire d’ascendance africaine. Comme pour les îles voisines, le succès d’Harry Belafonte en 1956 créa un appel d’air pour les artistes locaux, dont certains partirent enregistrer aux Etats-Unis, comme Lloyd Prince Thomas, Mighty Zebra ( le très politiquement incorrect « Englishman’s Diplomacy ) ou les Fabulous McClevertys et leur désopilant « Don’t Blame on Elvis ». Célèbres aujourd’hui pour d’opaques comptes bancaires, les Iles Vierges ont donc aussi recelé d’authentiques trésors musicaux.Par B.B.- MONDOMIX

<< 1 ... 349 350 351 352 353 >>