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  • « Un bijou » par le Journal de Montréal
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    « Alors, amis (es) de la Toile, qu’est-ce signifie le bonheur? Un dimanche matin plus calme, une ou deux heures de sommeil en plus, le petit déjeuner en famille, oublier les soucis du quotidien. Pour votre blogueur, un petit coup de fil à la famille souvent éloignée, un instant de recueillement loin du brouhaha et le pianiste Bill Evans qui lentement s’installe chez nous et chez vous. Dans cette magnifique collection qui fait presque office de « trésor » national, la maison de disque Frémeaux& associés vient de confier à l’écrivain et homme de jazz, ce condensé autour du pianiste : The Quintessence 1956-1962  2CD. Si Bill Evans était un homme torturé, le bonheur trop peu, la musique nous rend le cœur léger avec Waltz For Debby, My Heart Stood Still, Early Morning avec le trompettiste Chet Baker. Ayant eu l’intelligence de ne pas puiser dans le trop connu, nous retrouvons l’interprète avec le grand orchestre de George Russell, Miles Davis évidemment : Nardis. Un bijou un peu cher, [...]

  • « Le charme du swing musette à la parisienne » Par On Mag
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    « Cette rencontre à Paris est celle deux artistes, et je pèse mes mots, plus les autres qui les accompagnent. Artistes au vrai sens du terme, ceux qui, pour reprendre une formule excellente, vivent non pas de l’art, mais pour l’art. Raul Barboza, tout d’abord, l’accordéoniste argentin le plus parisien, venu en France faire connaître le chamamé de son Argentine du nord-est, sa polka de Corrientes, dont il est aujourd’hui, non pas l’ambassadeur comme on le dit, mais bien le Pape. Son chamamé, danse joyeuse et gaie, mais musique d’un peuple nié, vaincu, humilié, est également triste. C’est la tristesse joyeuse des Guaranis mélangée à la joie triste des vainqueurs espagnols. Inimitable. L’autre, Daniel Colin, accordéoniste-bandonéoniste, l’un des rares qui swinguent vraiment, c’est l’artiste par définition, le seul capable, pour se rendre en voiture d’Ivry, où il réside, à la commune limitrophe (en gros, trois rues) de se retrouver à trente kilomètres et de vous téléphoner pour vous d [...]

  • « Des rythmes d’une complexité ébouriffante » Par On Mag
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    « La ville de Santiago de Cuba, la seconde capitale de l’île, dans la province orientale, n’est pas seulement le berceau de la révolution mais aussi celui des rythmes afro-cubains qui donnèrent naissance aussi bien au jazz, au latin jazz qu’à la salsa, au tango, et à presque toutes les danses de l’Amérique latine. Plaque tournante de l’esclavage, Santiago de Cuba, où l’on acclimatait les futurs esclaves en y mélangeant les origines pour éviter les rebellions, vit naître ces rythmes multiples qui étaient le seul moyen de communication.  Ils y sont restés vivaces à cause du nombre élevé d’esclaves qui marronnaient dans les sierras avoisinantes et à cause des cérémonies de la santoria qui se les transmettaient. En 1992, François Jouffa et François Missen ont enregistré « live », sur un Nagra, ces « sones » (boléros, guarachas, mambos, congas, guajiras et rumbas), chansons populaires de Cuba qui se distinguent par leurs rythmes d’une complexité ébouriffante, avec des instruments rudim [...]

  • « Cette réédition de l’intégrale était une obligation morale. » Par On Mag
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    « Voici, avec Samois-sur-Seine, le cinquième tome de l’intégrale du guitariste manouche Romane. Jusqu’ici, les CDs de Romane étaient devenus introuvables, après la disparition du label Iris Music de Joel Leibovitz, puis de Jean Baptiste Ambroggiani. Ce CD avait été enregistré entre 1997 et 1998 et, je m’en souviens parfaitement, il avait immédiatement séduit tout le monde, à l’exception, évidemment, des râleurs de tout poil qui ne sont jamais satisfaits. Moi, il m’avait enchanté, ce CD, avec sa tradition respectée et ses ouvertures nombreuses sur le monde d’aujourd’hui. En invitant Babik Reinhardt qui, avec « Une Histoire simple », sa composition bien dans l’esprit du New Quintet du Hot Club de France qui allait naître. En invitant Roland Dyens, le guitariste classique (il n’essaie pas d’ailleurs de lui faire jouer du jazz, mais s’applique à travailler les pianissimos) et dont il serait temps, soit dit en passant, de rééditer son instrumental sur Brassens. En invitant le jeune Tho [...]

  • « Indispensable » Par Sur la route de Memphis
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    « Concoctée de main de maître par Gérard Herzhaft, qui signe aussi un livret des plus intéressants, cette anthologie de 3 CD’s offre une sélection des meilleurs moments (entre 1940 et 1961) de la longue carrière d’un pianiste / chanteur, hélas souvent oublié de nos jours. Pourtant, Memphis a influencé nombre de pianistes de boogie, d’interprètes de blues, voire de rock’n’roll. Indispensable donc. Par Bernard BOYAT – SUR LA ROUTE DE MEMPHIS

  • « In-dis-pen-sable ! » Par Sur la route de Memphis
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    « Que voici une compilation (3 CD’s) qui porte bien son nom ! Indispensable, en effet, sauf pour ceux possédant l’intégrale Charly en coffret 12 CD’s, que cette rétrospective de l’oeuvre des premières années, les meilleures, d’un des géants du rock’n’roll, au style si caractéristique. Le tout nanti de la griffe Frémeaux habituelle, en particulier le livret de Bruno Blum qui contient des entretiens avec Bo, des détails que j’ignorais sur lui et des explications claires et à portée de tout le monde sur les origines et la constitution de son rythme. In-dis-pen-sable ! »Par Bernard BOYAT – SUR LA ROUTE DE MEMPHIS

  • « Des conditions d’écoute excellentes, comme toujours chez Frémeaux » par Trad M
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    A l’écoute de ce coffret consacré à Boris Vian, on se rend compte combien les chansons, textes et musiques de ce créateur, auteur de plus de cinq cents chansons, ont conservé leur qualité et leur modernité. On pourrait penser que les morceaux, crées il y a une cinquantaine d’années, seraient devenus désuets. Il n’en est rien. Qui aujourd’hui oserait écrire « le petit commerce » qui fustige les marchands de canons, sans même parler du « Déserteur » ? Cet humour acide, railleur (J’suis snob) voire corrosif, qui sous-tend nombre de textes de Vian – comme ceux de Léo Ferré sans même parler de Georges Brassens – on aimerait bien le retrouver chez les jeunes et moins jeunes chanteurs français. En termes de censure, les lois du marché sont bien plus puissantes que la censure des années 1950 qui, elle, pouvait plus ou moins se contourner ou s’estomper avec le temps. Aujourd’hui, tout est permis, dit-on. Rien n’est moins sûr. Ecouter ces chansons des années 1950, c’est prendre un coup de j [...]

  • « Cet irréprochable, superbe et indispensable florilège… » par Lion
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    Né dans le New Jersey en 1929, décédé à New York en 1980, William John « Bill » Evans commença l’étude du piano à sept ans. En 1954, il débuta dans l’orchestre du clarinettiste Jerry Wald avec qui il enregistra ses premiers disques. En 1956, il entre dans l’orchestre de George Russell et crée son premier trio avec Teddy Kotick (b) et Paul Motian (dr). En 1958, il est appelé par Miles Davis avec qui il enregistre plusieurs disques dont le mythique « Kind of Blue ». Sur les deux Cd de ce coffret, Alain Gerber a sélectionné et présente, avec Alain Tercinet (livret de vingt-huit pages), vingt-six titres gravés entre 1956 et 1960. Sur douze plages, Bill Evans est entouré de formations diverses : Hal McKusick, Juliann Adderley, Miles Davis, Art Farmer, Chet Baker, mais c’est sur les quatorze titres en trio qu’il donne le meilleur de lui-même et que l’on peut au mieux apprécier son génie. Plusieurs musiciens se sont succédés au sein  du premier trio de 1956 (Sam Jones, Paul Chambers, Chu [...]

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