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  • « Un lever de rideau captivant » par Médiapart
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    « C'est un coffret d'émotions, qui reflète un paysage d'entre deux mondes. Claude Nougaro commence une carrière à la fois remarquable et périlleuse par l'écriture de chansons pour des femmes et des hommes que l'on nomme en ce temps-là des artistes interprètes. Lucienne Delyle ou Lucette Raillat nous rappellent que "le réel, suivant le mot de Lacan, c'est quand on se cogne"; une inspiration populaire, audacieuse comme à regret, se trouve incarnée par Marcel Amont- dont il faut témoigner ici de la vraie modestie, de la gentillesse aussi; la figure de Philippe Clay, grande gigue à peine sortie de French Cancan, nous laisse entrevoir un désordre passionnant que les engagements réactionnaires ultérieurs, hélas, ont étouffé; de jeunes premières apparaissent: Jocelyne Jocya, Pierette Bruno, chantent La Folle Chanson, Dent de lait, titres éloquents; la présence de Doris Manier, de Florence Passy donnent l'impression de lire un récit de Modiano. Comme si cela ne suffisait pas au bonheur, i [...]

  • « Un document exceptionnel » par On mag
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    « Ce triple album est avant tout un document exceptionnel. Le premier CD est divisé en deux parties : tout d’abord les chansons de Boris Vian chantées par lui. Des chansons avec un ton différent, une forme nouvelle d’humour, un antimilitarisme forcené et un goût avide de la liberté.Boris Vian vit au milieu de la jeunesse, plus ou moins dorée, du Quartier latin, entre zazous et existentialistes. Cette génération qui a eu vingt ans en 1940 (« drôle de cadeau d’anniversaire », dira-t-il) et qui a subi la guerre sans la faire, veut vivre avant tout. Pour ceux qui n’ont jamais entendu chanter Boris Vian, disons-le tout net, il existe de meilleurs chanteurs, mais le document vaut par la qualité des onze chansons. On ne compte pas celle qu’il chante sous le nom de Fredo Minablo et sa pizza musicale, pochade pour se moquer de « Bambino », la scie de l’époque. La seconde partie du CD est consacrée à Boris Vian, inventeur du rock n’ roll français, avec les enregistrements historiques que ré [...]

  • « Tonique et plein d’humour » par Classica
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    Les scènes de l’Europe et de quelques pays adjacents savent depuis un certain temps le succès que remporte le groupe Pink Turtle à chacune de ses prestations. Le principe est désormais connu : en gros, réorchestrer façon crooner des années 1950 et 1960 les succès pop et rock des années qui suivirent. Le résultat est tonique et plein d’humour. Mais tout cela ne convaincrait pas durablement si la mise en place, les arrangements, n’étaient pas impeccables, si la maîtrise instrumentale de chacun n’était pas irréprochable. Avec ce troisième opus sur le marché, c’est ce qui frappe d’abord : la fantaisie est au cordeau, le délire est millimétré. Il est évidemment permis de choisir une autre voie, mais une chose est sûre : celle-là fonctionne bigrement et n’engendre pas la tristesse. CLASSICA

  • « Des œuvres éclairées d’un jour nouveau » par Vibrations.
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    Arrivé sur le sol américain avec les esclaves d’Afrique de l’Ouest, le culte vaudou a profondément innervé les cultures locales, mais à des degrés divers. Si sa présence est évidente aux Antilles (Haïti) ou au Brésil (le candomblé), les traces de ce syncrétisme se retrouvent parfois subtilement – l’esprit plutôt que la lettre – dans le cadre états-unien. Il fallait la curiosité de Bruno Blum pour en retranscrire la vitalité à travers les œuvres de Jelly Roll Morton jusqu’à John Coltrane, en passant par Muddy Waters ou Bo Diddley, éclairées d’un jour nouveau.Par Bruno GUERMONPREZ - VIBRATIONS

  • La voix dans tous ses états par Jean Claude Acquaviva (A Filetta)
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    "Une technique vocale impressionnante et irréprochable, une "intonazione" comme disent nos amis italiens, à couper le souffle, un répertoire brillant, éclatant, mettant en exergue la voix dans tous ses états (murmures, cris, "ronchi du sumeri", aboiements... mais aussi belles harmonies, bien sûr)." Par Jean-Claude ACQUAVIVA (leader d'A FILETTA)

  • C’était inouï. Entretien de Michel Galabru avec Olivier Bellamy dans Classica
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    […] Dans la comédie personne arrive à la cheville de Raimu, de Harry Baur, de Jules Berry, de Jouvet, de Fernandel. Quand on avait demandé à Chaplin qui était pour lui le plus grand comique, il avait répondu : « Fernandel ». Moi qui l’ai entendu répéter, je peux vous dire qu’il était encore plus grand quand il jouait pour lui. C’était inouï. [...] CLASSICA

  • « Arabesques, vertiges et enchantements » par Classica
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    Le premier CD de cet ultime coffret de l’extraordinaire intégrale de Django publiée chez Frémeaux s’ouvre avec une interview du génial Sinti, puis regroupe ses dernières séances, pour Blue Star (Barclay) et Decca, ainsi qu’une émission radio en direct du Grand Rex. Ces faces de 1953 où Django a adopté la guitare électrique constituent désormais son testament musical ; mais à l’écoute du futuriste et vertigineux Deccaphonie en compagnie de Martial Solal, en savourant les improvisations délicates, sereines, magnifiant Insensiblement ou Manoir de mes rêves, il paraît que ce qui passe aujourd’hui pour un chant d’adieu constituait en réalité une formidable promesse, l’annonce d’une modernité qui aurait probablement évolué encore au contact des bouleversements des années 1960. Si tout morceau où figurent deux mesures de Django est digne d’écoute, que dire de cette impressionnante somme gravée de janvier à avril 1953, bien enregistrée, où se déploient arabesques, vertiges et enchantement [...]

  • « La meilleure sélection actuellement disponible » par Soul Bag
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    Dès les premières lignes des notes du livret dont il est l’auteur, Gérard Herzhaft révèle que Memphis Slim est « aujourd’hui quelques peu oublié au panthéon des bluesmen ». Cette anthologie magistrale de trois CDs rend donc justice à un artiste pourtant essentiel qui a vécu ses vingt-six dernières années à Paris (1962-1988), et s’articule autour de ses trois périodes les plus riches artistiquement. La première (1940-51) évoque les débuts et le Bluebird Sound (du nom de label de Lester Melrose), ce son alors si nouveau avec les premiers groupes d’un blues de Chicago qui s’urbanise rapidement. Slim apparaît entre autres aux côtés de très prolifique Washboard Sam (quatre titres dont l’irrésistible Diggin’ my patatoes en ouverture), mais ce sont les saxophonistes, dont ici Alex Atkins et Ernest Cotton, qui vont donner à sa musique sa couleur et sa saveur caractéristiques. Si le jeu de piano du maître est déjà parfaitement en place, sa voix (et Memphis Slim est un très beau chanteur, i [...]

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