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  • Un album hautement conseillé, comme le précédent. par Citizen Jazz
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    "La liste des « saucissons » universels de la pop et du rock est longue. Les passer à la moulinette du swing est un travail considérable qui ne semble pas effrayer les Pink Turtle : deux ans après leur premier album Pop in Swing, les revoilà avec Back Again et la métamorphose de treize autres illustrissimes morceaux. « Money Money Money » de ABBA à la sauce manouche ? pas de problème. « (I Can’t Get No) Satisfaction » sur des rythmes cubains ? Ils osent. Le kitsch « Born To Be Alive » tel que l’aurait peut-être écrit Patrick Hernandez s’il était né à Rio de Janeiro ? Allons-y. Ce côté foutraque séduit quelques invités de passage, comme André Minvielle qui pose son scat sur « Sir Duke » (Stevie Wonder), Didier Lockwood, Jean-Jacques Milteau ou Morgane Imbeaud du groupe Cocoon. Si la démarche est délibérément humoristique, les Pink Turtle n’en sacrifient pas pour autant une indéniable exigence musicale : les arrangements vocaux comme instrumentaux sont toujours aussi élaborés et eff [...]

  • « Pour notre plus grand plaisir » par Soulbag
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    Ce disque en duo devrait forcément sortir un jour mais il fallait le réussir et c’est chose faite. Mélangeant habilement originaux, reprises de leurs répertoires respectifs et trois classiques, Patrick et Steve évitent de tomber dans le trou béant du blues acoustique pre-war servile et privilégient leur propre univers, fait d’humanisme, de gouaille, dans un contexte qu’on devine urbain, une sorte de no man’s land hors du temps, ce n’est pas pour rien que le disque s’appelle «La P’tite Ceinture». Le père n’abuse pas de la slide et est plus leader que le fils, l’harmonica d’icelui étant du coup constamment présent, majoritairement non amplifié, pour notre plus grand plaisir. Les deux voix se marient souvent, en alternance ou en harmonie, les aspérités de l’une gommant la jeunesse de l’autre. Swing par-ci, mélancolie par-là, désabusement et regard philosophique un peu plus loin, l’ambiance reste intimiste et on pense bien sûr à une passation d’expérience entre l’ancien et le nouveau. [...]

  • « Un chanteur à la panoplie large, jazz, soul, ballade » par Soulbag
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    Julien Brunetaud en est à plus d’un disque par an et prend le risque de dérouter les auditeurs. Ce nouvel opus est beaucoup plus jazz que les précédents, avec de rares incursions dans le R&B, voire le blues tout court. Il s’affirme dans tout les cas de plus en plus comme un chanteur à la panoplie large, jazz, soul, ballade, repoussant des limites qui semble ne pas exister pour lui. Face à cette boulimie discographique, l’amateur de blues se concentrera sur le formidable « Driftin’ Blues ». Christophe MOUROT-SOULBAG

  • « De divins refrains » par So Jazz
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    L’éditeur Frémeaux poursuit son intégrale de la grande prêtresse du gospel. En 1957, Mahalia Jackson s’offre une maison pour le coquette somme de 40000 dollars dans la banlieue chic de Chicago. Ce qui ne l’empêche pas d’essuyer les tirs du voisinage. Au racisme quotidien elle répond par de divins refrains, habités par un une foi indéfectible, comme «23rd Psalm» et «Come Sunday», deux joyaux sertis de luxueuses orchestrations gravés avec Sir Duke Ellington, à l’occasion du messianique Black, Brown And Beige. Jacques DENIS-SO JAZZ

  • « Un miracle à revivre d’urgence » par Soulbag
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    Le côté patchwork inhérent à toute intégrale est ici largement compensé par la qualité inégalable de la musique. Voici, en ouverture de ce nouveau volume, cinq magnifiques gospel songs écrites par Doris Mae Akers. Enregistrés en juin 1957 avec la fidèle pianiste Mildred Falls, ces titres intègrent parfaitement le répertoire de la reine du gospel. Puis, celle-ci apparaît aux côtés de Nat King Cole et du jeune Billy Preston dans St Louis Blues, un film sur W.C. Handy. Les extraits sont plus anecdotiques, mais il forme comme une respiration avant ce qui va suivre, des chefs-d’œuvre nés de flirts avec le jazz. Dans son livret, Jean Buzelin décrit bien les hésitations de Mahalia à interpréter autre chose que des spirituals ou des gospels songs. En 1958 pourtant, elle franchit la pas : d’abord en participant à l’album « Black, Brown And Beige » de Duke Ellington ; ensuite, en donnant un récital au festival de Newport. A l’écoute du résultat, on ne peut que se réjouir de ces modestes con [...]

  • « Un écrin sonore » par ABS
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    Saluons Patrick Frémeaux pour avoir confié à Jean Buzelin, un vrai spécialiste éclairé, la réédition de l’intégrale des enregistrements de cette chanteuse hors du commun. Nous voilà déjà au volume 8 d’une série dont chaque pièce semble indispensable. Riche en apparitions publiques en églises et dans des shows TV triés sur le volet, 1957 ne fut pas une années faste au plan discographique pour Mahalia qui n’a enregistré que 5 faces cette année-là, toutes écrites pour son amie Doris Akers. Elle est accompagnée entre autres par Mildred Falls, la pianiste la plus sous estimée de l’histoire du Gospel. Ces faces sont en tempo lent à médium, solennelles et très recueillis sauf Lead on Lord Jesus bien enlevé. Suivent 3 faces de 1958, assez conventionnelles, gravées à Hollywood pour le film « Saint Louis Blues », avec Pearl Bailey, Billy Preston et Nat King Cole. Précisons que Jackson montrait beaucoup de réticences à accepter de chanter en dehors d’un cadre strictement religieux, mais en 1 [...]

  • Tout est à écouter en boucle (...). Indispensable. par Jazz Hot
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    "Après le succès largement mérité de leur premier album, on les attendait un peu au tournant « les Pink Turtle », pour leur deuxième comparution discographique en différé, réforme judiciaire ou pas à la clef ! Le pari de faire mieux, une gageure ! En comparution immédiate, oui ! Z’allez voir ce qu’ils allaient voir, mon bon monsieur. Non mais ! Ne pas se prendre la tête, tout en restant exigeant et swinguant. Ne pas s’examiner le nombril en rond, indécent ! Ne pas proposer de la créativité « bobo la hure », impardonnable ! Et puis être populaire ! Vous imaginez la juste indignation de Téléravage ! On en a condamné pour moins que çà. Et bien tant pis et tant mieux pour nous. Les pisse-vinaigre de « la création sinon rien » en seront pour leurs frais. Sans compter, au passage, que cette dernière n’est pas du tout absente, tant s’en faut, des préoccupations du superviseur artistique Frank Jaccard et autre Christophe Davot, directeur musical du groupe. Ecoutez, par exemple, "I Can’t G [...]

  • Bigrement efficace par So Jazz
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    “Succès surprise de ces dernières années, les sept compères de Pink Turtle persistent et signent dans une formule simple mais bigrement efficace : Délivrer une bonne dose d’insouciance et de plaisir coquin en détournant avec swing et légèreté moult tubes, du « Billie Jean » de Michael Jackson au « Roxane » de Police. Mention spéciale pour leur version bossa d’ «Everybody’s Got to Learn Sometimes » et pour la performance d’un André Minvielle en grande forme sur l’éternel « Sir Duke » de Steve Wonder.”par SO JAZZ

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