« C’est parce que la chanson était populaire qu’elle fut un art. Auquel s’essayaient aussi les plus grandes voix.
“Je leur laisse tout Wagner pour une chanson de Vincent Scotto”, avouait Brassens, conscient quand même du séisme que ne manquerait pas de provoquer pareil propos. Ce père de la chanson populaire écrivit quelques 4 000 de ses célèbres refrains, sans compter 350 musiques de films et 46 opérettes !
De la “Java bleue” au “Plus beau tango du monde” à l’immortel “Sous les ponts de Paris”, parions qu’il y a infiniment plus de ténors de salles de bains qui vous en fredonneront volontiers un air, que vous ne trouverez de candidats pour les adieux de Wotan ou la méditation de Hagen. Et c’est moins pour repasser les plats d’une énième séquence nostalgie que véritablement rendre hommage à l’immortel auteur de “J’ai deux amours” et “Marinella”, que Frémeaux & Associés a réunit 38 de ses plus beaux titres en un double album.
Mayol, Georgel, Joséphine Baker, Ray Ventura et ses Collégiens, Fréhel, André Dassary, Tino Rossi, Réda Caire, Maurice Chevalier ou celle qui, en 1936, n’était encore que “la môme Piaf”, interprètent ses plus grands succès. Populaire Scotto ?
C’est peu de le dire ! Il est aux couleurs d’un patrimoine, né d’une culture aussi bien urbaine qu’enracinée dans le paysage de cette “Douce France” chantée par Trénet et Pagnol. Populaire jusque dans les prétoires, où Maurice Garçon, le célèbre avocat le fit un jour entrer en déclamant “Les mômes de la cloche, qui s’en vont sans un rond en poche”, pour défendre une pauvre fille des rues. Elle fut bien sûr acquittée. » Roland Duclos – Centre France
“Je leur laisse tout Wagner pour une chanson de Vincent Scotto”, avouait Brassens, conscient quand même du séisme que ne manquerait pas de provoquer pareil propos. Ce père de la chanson populaire écrivit quelques 4 000 de ses célèbres refrains, sans compter 350 musiques de films et 46 opérettes !
De la “Java bleue” au “Plus beau tango du monde” à l’immortel “Sous les ponts de Paris”, parions qu’il y a infiniment plus de ténors de salles de bains qui vous en fredonneront volontiers un air, que vous ne trouverez de candidats pour les adieux de Wotan ou la méditation de Hagen. Et c’est moins pour repasser les plats d’une énième séquence nostalgie que véritablement rendre hommage à l’immortel auteur de “J’ai deux amours” et “Marinella”, que Frémeaux & Associés a réunit 38 de ses plus beaux titres en un double album.
Mayol, Georgel, Joséphine Baker, Ray Ventura et ses Collégiens, Fréhel, André Dassary, Tino Rossi, Réda Caire, Maurice Chevalier ou celle qui, en 1936, n’était encore que “la môme Piaf”, interprètent ses plus grands succès. Populaire Scotto ?
C’est peu de le dire ! Il est aux couleurs d’un patrimoine, né d’une culture aussi bien urbaine qu’enracinée dans le paysage de cette “Douce France” chantée par Trénet et Pagnol. Populaire jusque dans les prétoires, où Maurice Garçon, le célèbre avocat le fit un jour entrer en déclamant “Les mômes de la cloche, qui s’en vont sans un rond en poche”, pour défendre une pauvre fille des rues. Elle fut bien sûr acquittée. » Roland Duclos – Centre France