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  • « Explosif et beau » par Jazz Hot
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    Un accordéon-clavier et un cymbalum comme pièces maîtresses d’un orchestre de jazz fusion, ça peut paraître curieux. On est intrigué, mais comme il y a la virtuosité tsigane derrière et la fougue des musiques folkloriques roumaines comme inspiration, on passe tout de suite à l’intérêt, puis à l’admiration. J’ai employé le concept de jazz fusion, malgré toutes les ambiguïtés qu’il comporte, car s’il s’agit d’un traitement jazz de musiques presque symphoniques (chœur, violons ou autres). On voit le salmigondis à la Kusturica que cela peut donner. Un salmigondis explosif et beau. C’est aussi une des caractéristiques de ce CD. Il est toujours beau.  Parfois, ça sonne comme du Richard Galliano (« Etno-Fonia »), parfois comme du Borodine même de musica antiqua (« Barbu Lautaru »). Il y a aussi du swing manouche Mittel-Europa (Bohemian Swing, avec Doudou Cuillérier et Christophe Lartilleux), aussi bien que de la fanfare balkanique. Raluca Dragoi chante et on est transporté chez une Melin [...]

  • « Tout le talent du jazzman Al Lirvat » par Le Journal du Dimanche
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    Il était une fois, à Paris, au cœur de Pigalle, une brasserie pittoresque où, pour le prix d’une bière pression, on pouvait déguster, sans modération, jusqu’au bout de la nuit, un jazz explosif sous l’impulsion du tromboniste guadeloupéen Al Lirvat entourés de musiciens également domiens. Cette brasserie où se côtoyaient, dans une ambiance détendue et joyeuse, soldats américains, prostitués et jazzophiles se nommait « La Cigale ». Pendant vingt ans, de 1955 à 1975, cette boite, aux parfums de Harlem, fut un haut lieu du jazz de la capitale. Al Lirvat s’est éteint, voici un an, à l’âge de 91 ans, après avoir enregistré un centaine de disques, soixante-dix-huit-tours et microsillons, des trésors aujourd’hui introuvables. Raison de plus pour acquérir l’album qu’il a gravé à Paris, en 1955, à la tête de son orchestre de La Cigale où figurent, exceptionnellement, le fougueux saxophoniste américain Benny Waters à la fois disciple de Bechet, de Hawkins. Une réédition que l’on doit aux Ed [...]

  • « L’essentiel de la puissance » par Classica Répertoire
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    De Décembre 1943, jeune chanteuse de 19 ans accompagnée par le sextet de Lionel Hampton, aux séances royales pour Mercury avec Quincy Jones et Eddie Chamblee de décembre 1956 et octobre 1957, ce double CD offre la « quintessence » de l’art de Dinah Washington, grande interprète du blues qui n’a guère avant elle que Bessie Smith et à son époque Billie Holiday comme rivales. Sa voix caractéristique, son abatage, sons sens profond du public l’ont vite catapulté en tête des ventes. Un extrait d’un concert très rare de l’été 1950 permet de se faire une idée de l’impact imparable de ses prestations sur scène. Morte prématurément à 39 ans, elle a heureusement laissé un legs discographique impressionnant tant au point de vue quantitatif qu’au plan de la qualité, du sein duquel il était délicat, abondance oblige, d’opérer une sélection. Judicieusement composée, superbement produite, cette anthologie représente l’essentiel de la puissance, du charme du chant de Miss Washington avant qu’elle [...]

  • « Le répertoire Ellingtonien » par Jazz Classique
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    Voici la réédition de l’album « A Tone Parallel to Harlem » précédemment publié par Milan et chroniqué par Guy Chauvier dans le numéro 8 de Jazz Classique. On y trouve des enregistrements réalisés en 1999, deux extraits d’un concert à la Maison de Radio France datant de 1991 et des reprises de recueils précédents. Qui, mieux que Claude Bolling, aurait pu interpréter avec cette verve et cette authenticité le répertoire ellingtonien ? Et qu’ajouter de plus aux commentaires élogieux de Guy auxquels on voudra bien se reporter ? L’orchestre tourne bien et les interventions des différents solistes sont remarquables. Cette musique n’a pas pris une ride et conserve encore tout son impact. Alain TOMAS – JAZZ CLASSIQUE

  • « Entre jazz et déconne » par Cri du Coyote
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    Étonnant, non ? Deux raisons poussent au départ à s’intéresser à la chose : la signature par le label Frémeaux & Associés et le dessin de Siné ; puis on trouve d’autres bonnes raisons (Marc Fosset à la guitare, et dans la liste des amis venus assister à l’enregistrement, Jackie Berroyer et Pierre Etaix. A la guitare aussi son fils Marc Edouard Nabe (qui, heureusement, ne parle ni n’écrit sur l’album !). On peut ranger Marcel dans la catégorie artiste maudit pour avoir toute sa vie nourri une passion pour le jazz et n’avoir été connu que pour son tube Tu veux où tu veux pas ? C’est sans doute très injuste mais, au fond, ça fait plaisir de le voir prendre encore aujourd’hui (86 piges aux cerises !) son pied sur sa musique, avec ses paroles, entouré de bons musiciens (Frémeaux & Associés eût il signé si ça n’avait pas été le cas ? Ses Cd partagent la 4eme de couv’ avec les Primitifs du Futur et les Parisiennes, on donne vraiment dans le kitsch). La voix n’est plus celle d’un jeune ho [...]

  • « Inaltérable foi » par Notes Bibliographiques
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    Martin Gray s’est fait connaître, il y a une trentaine d’années, par son célèbre livre, Au nom de tous les miens, qui fut plus tard adapté au cinéma. Rescapé du ghetto de Varsovie puis de la déportation, il fonda une famille, eut quatre enfants qui périrent avec leur mère dans un incendie de forêt. Il rebondit en refondant une famille et en continuant à témoigner de son inaltérable foi en la vie de trois autres livres. Dans ce CD, il livre, au cours d’entretiens avec Anne Brownstone, sa profonde conviction que « la vie sans l’amour n’est rien ». Leur conversation est entrecoupée par la lecture d’extraits de son « livre de la vie » et des plages de la musique méditative. L’écoute de Martin Gray devrait réconforter ceux qui souffrent de la solitude ou qui s’inquiètent de l’avenir. Elle donne un coup de fouet à ceux qui s’interrogent sur le sen de la vie. Elle est tonique et bienfaisante.NOTES BIBLIOGRAPHIQUES

  • « Une merveilleuse réédition » par Rock and Roll Revue
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    En même temps que voyait le jour notre dernier numéro 45, qui comportait mon article sur Sister Rosetta Tharpe, apparaissait sur le marché cette merveilleuse réédition, souhaitée, de la période de retour chez Decca (1954) de la chanteuse/guitariste, où l’orientation musicale se tournait résolument vers le circuit R&B, cette fois orienté vers le circuit rock’n roll des teenagers, mais également son prolongement chez Mercury en 1956 avec ces deux fameuses séances Doc Bagby. On découvrira dans ce volume 5, en 53 : le contagieux « Shadrack » en duo avec Marie Knight, puis deux titres avec l’orchestre swinguant de Leroy Kirkland ; en 1954 : avec le Sammy Price Trio, la Sister épaulée par le guitariste Everett Barksdale (présent sur les séances ultérieures), puis un plaisant « This Old House » (morceau repris par le Brian Setzer Orchestra – album « Dirty Boogie ») avec les Sy Oliver Singers ; en 1956 : ça balance toujours avec « I’ve Done Wrong », le trépidant « Can’t Do Wrong And Get B [...]

  • « Étonnante modernité » par L’Enseignant
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    Il faut redécouvrir ce roman épistolaire de 1782 écrit par Choderlos de Laclos. Ni condamnation, ni éloge du mal mais constat qui reste d’une étonnante modernité. Didier Sandre (le vicomte de Valmont), Ludmilla Mikael (la marquise de Merteuil) et les autres comédiens qui lisent ces 175 lettres sont à la hauteur du texte.L’ENSEIGNANT

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