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  • « Aussi convaincant qu’élégant » par Jazzman
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    « Mesdames et messieurs, ce soir Dieu est descendu parmi nous ». Ainsi, dit-on, Fats Waller présenta Art Tatum venu en voisin. Une déification avalisée au fil des ans par la majorité des jazzmen et la quasi-totalité des pianistes, toutes catégories confondues. De Fletcher Henderson à Corea, en passant par Bud Powell, Erroll Garner , McCoy Tyner, Basie, Hancock et, dit-on – on ne prête qu’aux riches – Gershwin, Rachmaniov, Paderewski et Horowitz. Inclassable, étranger aux schémas et catégories habituels du jazz, Tatum fut une idole paradoxale. Son influence fut immense mais il n’infléchit en rien le cours de la musique afro-américaine et n’engendra pas la moindre école pianistique tellement son univers musical était indissociable de cette « superlative » technique qu’il sembla posséder d’emblée. A l’inverse de ses pairs, Tatum n’eut pas le souci de l’étendre mais bien de la canaliser au nom de la logique du discours. Ni vraiment compositeur – les thèmes qu’il signa, Gang O’Notes, J [...]

  • « Son apogée » par Jazz Notes
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    Voilà bien le coffret nécessaire à tout amateur qui veut découvrir le premier grand saxophoniste ténor de l’histoire du jazz. Les enregistrements proposés le font apparaître dans sa période où il atteint son apogée, et aussi son attitude devant la révolution Bop. 36 plages qui vous feront découvrir ses principaux chefs d’œuvre, dont le fameux Body & Soul. Excellent livret du maître en la matière, Monsieur Alain Gerber, et anecdotes des plus délectables. Majeure.JAZZ NOTES

  • « L’intelligence et la sensibilité » par La Tribune
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    Il était grave en notes – au piano – et généreux dans ses orchestrations, « Count » Basie. Ou, comme le dit Alain gerber, Count « économise tout, sauf l’imagination, l’intelligence et la sensibilité ». Sa plus belle période, c’était la fin des années 30 et le début des années 40. Au pupitre des anges, se côtoyaient Lester Young, Hershell Evans, Chu Berry. Aux trompettes Buck Clayton, Harry Edison. Et la rythmique comprenait Freddy Green à la guitare et Jo Jones à la batterie. Tout ce joli monde carburait, donnait de la voix, swinguait pour tout dire. Et sans longueurs, contrainte technique du 78 tours oblige : aucun morceau ne dépasse les 3 minutes 30. Un double albums de chefs d’œuvre avec notamment l’indicatif maison, « Jumpin’at the woodside ».Jean-Louis LEMARCHAND – LA TRIBUNE

  • « Un vrai régal » par Journal du Dimanche
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    Pendant près d’un demi-siècle, count Basie a incarné la force tranquille d’un jazz heureux, à la tête d’un big band considéré aujourd’hui comme la plus éblouissante « usine à swing » de la musique afro-américaine. Avec toute sa puissance sonore – le fameux « phrasé de masse », explosions de cuivres ponctuant les volutes d’un saxophone aérien ou alternant avec un solo dépouillé du chef, le « Count » lui-même – et avec son extraordinaire souplesse rythmique – le trio de légende Freddy Greene, Walter Page et Jo Jones -, l’orchestre ressemble alors, dit-on, à une Rolls-Royce équipée d’un moteur de bulldozer ! Le double CD, publié par les disques Frémeaux & Associés, nous offre à travers 36 morceaux gravés entre 1942 et 1952, l’un des plus séduisants florilèges de l’art de Basie, en petite formation et en big band. Même si l’immense Lester Young a quitté l’orchestre, de talentueux saxophonistes lui ont succédé : les Don Byas, Buddy Tate, Lucky Thompson, Illinois Jacquet ou Paul Gonsalv [...]

  • « His essential oevre » par Jazz Journal International
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    Previous issues of this coffe-table style label have managed to get the quintessence of Jelly Roll Morton onto one CD, but here we have two (though not particularly well-filled ones). We seem to be moving towards my own position, which is that everything he recorde was quintessential. Ironically, however, the two tracks which, in extremis, could be left out of his essential oevre have been included here, as in other such selections. I refer, of course, to the two 1927 animal impersonations which, if nothing else, prove that Jelly had a sense of humour. How anyone could put those and leave out such a masterpiece as Deep Creek confounds my sense of logic ; but then I do not believe in this sort of thing anyway. Another thing that irritates me is the sort of CD which has no discernable proprietory label or identity. Frémeaux & Associés sounds more like a drug company, but I cannot find anything better on the packaging to put at the head of this review. It seems to relate to RCA B [...]

  • « Génial » par Le Guide du CD
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    Le dessus du panier de la production de ce musicien aussi génial que mégalomane.Pa. B. – LE GUIDE DU CD

  • « Inventions rythmiques et harmoniques » par Trad Mag
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    Ferdinand La Menthe est né à la Nouvelle Orléans (1885) « au milieu de la cannelle et des épices », au moment où toutes les Amériques connaissaient une permanente ébullition musicale, due notamment à l’émancipation (difficile) des Noirs. Les musiques noires américaines – nord et sud – ont des racines communes. De Cuba à la Nouvelle Orléans et au Rio de la Plata, on retrouve de surprenantes parentés rythmiques, comme les rythmes de claves, l’accentuation en dehors du temps, le deuxième temps syncopé, etc…Jelly Roll lui-même disait que pour faire du bon jazz il fallait y mettre une touche espagnole (entendez cubaine !). C’est dire tout l’intérêt de ces musiques noires américaines qui seraient largement tombées dans l’oubli dans l’irremplaçable travail d’Alan Lomax autour de Jelly Roll à la fin de sa vie. L’adhésion est totale à l’écoute de sa musique « trad » éternellement jeune, pleine d’inventions rythmiques et harmoniques. Le livret d’Alain Gerber à la fois anecdotique et savant [...]

  • « Joyeusement polyphonique » par Jazzman
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    Ce dandy voyou s’est autoproclamé « inventeur du jazz ». La mégalomanie de l’homme au diamant entre les dents n’est sans doute pas aussi infondée qu’on a pu le prétendre. Spontanéité, humour, sens inné des couleurs, tout l’esprit pionnier du jazz chante dans sa musique joyeusement polyphonique. Morton est un passeur essentiel qui a réussi le premier « métissage » musical.JAZZMAN

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